Deux ans après que Nicolas Sarkozy a suggéré de passer une cité de la Courneuve au Karcher, la société allemande propriétaire du titre s’émeut. Et vient d’envoyer un petit courrier aux candidats à l’élections présidentielles et aux chefs des groupes parlementaire (34 missives au total) pour que cesse la publicité faite à leur marque, révèlent Les Echos (8/3). Touchante et polie attention, qui avait été précédé d’une mise en garde à l’attention des journalistes, quelques mois plus tôt.
Fin novembre, de grands quotidiens nationaux ont reçu un petit mot de Kärcher, avec accusé de réception. Tout en forme, le courrier constate que « l’utilisation de notre nom en association avec une question politique polémique et négative porte préjudice à notre entreprise, à ses valeurs, à ses clients et à ses collaborateurs ». Et l’entreprise allemande d’énoncer subtilement des moyens de pression. « Vous n’ignorez pas que Kärcher est une marque déposée […] Notre groupe dispose en conséquence de droits exclusifs sur l’emploi de cette dénomination, auxquels porte atteinte tout usage de celle-ci sans autorisation ». Si les grandes entreprises n’acceptent même plus la pub gratuite…