Dernière ligne droite dans la course à la Maison blanche. À Paris, Bakchich s’est rendu dans une galerie d’art américaine qui organisait une « levée de fonds » en faveur du candidat démocrate.
En terme de budget de campagne, Obama « casse la baraque ». Pour la première fois dans l’histoire des élections américaines, un candidat a refusé la subvention électorale de l’Etat fédéral (84,1 millions de dollars). Barack Obama a fait le choix de s’appuyer sur les petits et les grands donateurs privés pour financer sa campagne. Résultat des courses : plus de 600 millions de dollars de don, contre près de 300 pour Mc Cain. L’Obamania, la mobilisation médiatique mondiale en faveur du candidat démocrate, a porté ses fruits. À quelques jours de l’élection, les militants démocrates américains de Paris continuaient à mettre les bouchées doubles pour lever des fonds. Reportage dans une soirée « fundraising » (« levée de fonds ») en plein cœur de la capitale.
Des sous, encore des sous…Et le programme dans tout ça ? Bakchich n’a pas pu résister à l’envie de « titiller » le microcosme pro-Obama de Paris sur les « points noirs » du candidat.
Le problème, maintenant, c’est de savoir si le 4 novembre les Américains ne vont pas se retrouver dans la même situation qu’en 2000 où Al Gore avait le plus de suffrages mais les grands électeurs (538) avaient préféré Bush. D’autant plus qu’un grand électeur d’un petit état aura le même poids électoral qu’un grand électeur d’un grand état.
Il faut savoir que le mot "Démocratie" n’apparaît pas dans la constitution américaine et que les élections ne se font pas au suffrage direct. Ce n’est pas encore gagné pour Obama, même s’il a récolté plus de fonds que McCain qui n’a pas eu le soutien financier des compagnies pétrolières comme l’avait eu Bush… !