Refourguer le Rafale est décidément un travail de longue haleine. Mais la Suisse vient de débloquer 1,36 miliard d’euros pour changer une partie de sa flotte aérienne. Une aubaine pour Dassault qui, avec l’aide d’Hervé Morin, lance un lobbying effréné auprès de nos voisins helvètes. En toute transparence ?
C’est un peu l’opération de la dernière chance pour Dassault. Après des échecs en Corée du Sud, aux Pays-Bas, en Arabie Saoudite, et dernièrement au Maroc pour vendre son Rafale, l’avionneur français reporte ses espoirs sur la Suisse. Berne projette en effet de remplacer 54 avions de combat Tiger.
En février dernier, Hervé Morin a rendu une discrète visite à Samuel Schmid, le ministre suisse de la Défense et de la protection de la population. Il lui a suggéré que la France possède « probablement l’un des meilleurs avions du monde », le Rafale. Une visite intéressée : la Confédération met à la retraite ses Tiger F-5, vieux de trente ans, et débloque 2,2 milliards de francs suisses (1,36 milliard d’euros) pour remplacer partiellement ses avions de chasse.
Dassault est confronté à trois solides concurrents, Boeing, avec le FA-18 E/F, EADS, avec l’Eurofighter, et le Suédois Saab avec le Gripen. Le Département fédéral de la Défense vient d’annoncer que les essais pour départager les concurrents se dérouleront en Suisse au second semestre 2008. Dassault a pris les devants en ouvrant le 18 mars à Berne un bureau baptisé Rafale International Switzerland, composé de trois personnes.
En dehors du traditionnel travail de lobbying, l’antenne suisse de Dassault s’est déjà attelée à une négociation un peu particulière, celle du commerce de compensation. En effet, la Suisse ne connaît pas la corruption. Contrairement à d’autres pays, on ne verse pas d’argent sur des comptes numérotés à des hommes politiques ou à des décideurs. C’est beaucoup plus subtil : des entreprises qui peuvent être liées à des élus ou à des militaires réclament de pouvoir sous-traiter certaines pièces de l’avion de chasse.
« Les négociations sur la sous-traitance de certaines pièces détachées ont débuté dans la plus grande discrétion depuis le 1er avril. Le problème, c’est que ce secteur manque totalement de transparence », constate Tobia Schnebli, membre du comité du Groupe pour une Suisse sans Armée (GSsA). Cette association vient de lancer une « initiative populaire » (un référendum) pour s’opposer à l’achat de nouveaux avions de combat.
« Avec cette sous-traitance, on arrive à des aberrations, comme les chars de combat Leopard que nous avons payé trois fois trop cher. Les débats au Parlement sont surréalistes. L’intérêt pour l’achat du matériel de guerre passe à la trappe, les députés ne se préoccupent que des retombées financières et en emplois pour leurs cantons », souligne l’avocat Charles Poncet, ancien député libéral.
Au début des années 90, l’avocat genevois avait suivi de très près la précédente guerre franco-américaine pour vendre des avions à la Confédération. Dassault s’était incliné, n’ayant pas suffisamment apprécié à l’époque le poids de tel ou tel petit industriel, spécialisé dans la fabrication d’une pièce du train d’atterrissage ou du tableau de bord.
La Suisse est-elle totalement épargnée par la corruption classique ? Un spécialiste de l’aviation éclate de rire. Il se souvient de la distribution de magnifiques livres de collection, par un spécialiste européen de l’armement, à des parlementaires. Curieusement, chaque page était marquée par un billet de banque à plusieurs zéros. « Je connais un sénateur qui a aussitôt réclamé le tome 2 de la collection. » Étonnant, non ?
Je suis élève pilote de chasse dans la Marine Nationale j’ai eu on macaron l’an passé et quand je vois ce commentaire je retrouve dans certaines phrases un racisme prononcé contre la France et les Français . Personnellement j’ai pu volé avec vos "pilotes de l’air force suisse" en entraînement et en combat aérien simulé avec pour effet de ’16’ FA-18 Hornet en target contre 2 super Etandard et zéro rafale , il n’y a pas d’avion meilleurs que d’autre l’avion est là à 49% et le pilote fait le reste à Cazaux on nous l’apprends , le Rafale est un super avion et je suis en impatience de pouvoir voler dessus en "monoplace"dans sa version M F3. Si la suisse est si riche elle à cas acheter des F-22 raptor le soucis c’est que mêe les USA première puissance Militaire-économique arrête la production car il est trop cher à entretenir il se rabattent sur le F35 à décollage verticale . Savez-vous combien coûte une piste à entretenir ? Savez-vous combien coûte les frais inhérent de vol ? Vous ne connaissez que ce que dit la presse sur le Rafale. regardez une représentation Alfa sur rafale . Oui il coûte cher mais la qualité à un prix … Et faux le rafale décolle sur 600 à 800 m que le F18 il lui faut plus de 900m du à sa grande taille et ses 17 tonnes . Si la suisse est si riche pourquoi ne pas sortir un pilatus spéciquement conçu pour la chasse ????
Le Rafale , le gripen , le F16 , le Typhoon … sont tous des très bon appareils laissez une chance au rafale de faire ses preuves .
Quand la france est sur le point de signé des contrat pour deux rafales les usa proposent 4 F16 et ils reprennent les appareils d’occasion , excusez moi mais c’est un peu de la concurrence déloyale …
Dommage que la suisse est un jugement aussi attife sur la france et les français , vous avez un beau pays et de belles montres mais c’est tout … Je suis déçu .
Voici quelques informations pour informer au mieux la population que le Rafale est un mauvais choix.
A. Tout d’abord, examinons la réalité des faits historiques :
1. La conception du Rafale date du siècle passé, il a été conçu pour affronter dans le contexte de la guerre froide des appareil de type MiG-29 ou F-16.
2. Le Rafale est un appareil extrêmement onéreux, car développé par une seule firme (Dassault) et soutenu par seul Etat (France).
3. Le Rafale est un appareil qui n’a jamais été exporté, car il a été développé exclusivement et spécifiquement pour les besoins d’un seul pays (France).
4. Le Rafale est un appareil qui n’a jamais été utilisé au combat réel, quoi qu’en dise ses supporters. Car en Afghanistan, il a du être protégé par des Mirage 2000-9.
5. A cause de la faiblesse de ses moteurs ATAR (BMW 003), le Rafale doit en avoir deux, d’où la génération de plus de décibels que d’autres appareils équivalents.
6. Comme le Rafale est biréacteur, il pollue plus que ses adversaires pour une efficacité comparable.
7. Comme le Rafale utilise deux réacteurs, il est nettement moins écologique que ses concurrents.
B. Ensuite, examinons quelques aspects techniques réservés aux militaires : 1. Le Rafale étant biréacteur, il consomme consomme par conséquent plus de kérosène et voit ses missions raccourcies d’autant.
2. Comme le Rafale est biréacteur, il possède moins d’autonomie que ses adversaires et doit abréger le combat plus rapidement.
3. Datant de la guerre froide, le radar du Rafale n’est pas performant dans la détection de ses adversaires plus récents, comme pour dissimuler l’appareil aux radars ennemis.
4. En terme de furtivité, le Rafale n’est pas ce qu’on peut faire de mieux, car il n’a pas été créé pour effacer sa signature radar.
5. Les moteurs du Rafale sont une amélioration de l’ATAR du Mirage III, eux même issus des BMW 003 utilisés par le Messerchmitt 262 à partir de 1940. Comme ces moteurs étaient largement inférieurs en terme de puissance et en terme de fiabilité avec ses adversaires, la firme Dassault, devant l’impossibilité de développer un autre moteur, a choisi de les doubler pour obtenir le même rendement.
6. Le Rafale est le développement ultime de la série des Mirages. De ses ancêtre il a hérité une voilure Delta, qui le rend moins maniable que ses adversaires, l’oblige à un plus long roulage au décollage comme à l’atterrissage, n’autorise pas le pilote à voir devant lui et le rend inapte au dog-fight.
7. Le Rafale est un appareil Franco-Français, ce qui signifie qu’il est incompatible avec les standard internationaux. Il est par exemple incompatible avec nos F/A-18 au niveau des moteurs utilisés, au niveau de l’armement embarqué, au niveau de l’avionique et au niveau de la taille. Cela entraine que nos hommes devront apprendre une nouvelle technologie, que de nouveau hangars devront être construits et que tout l’armement devra être racheté.
8. Le Rafale est un avion obsolète technologiquement, car âgé de plus de 20 ans et aucunement prévu pour la guerre électronique, la furtivité, l’hypermaniabilité et le travail collaboratif avec d’autre armes ou des dones.
C. Considérations finalement la situation politico-stratégico-économique
1. Le Rafale est extrêmement cher et pour des performances équivalentes, il existe des appareils plus adaptés à nos besoins et meilleur marché.
2. Les journaux spécialisés qui vantent les mérites du Rafale, appartiennent tous à des milieux proche du gouvernement Français et n’ont par conséquent aucune objectivité.
3. La presse d’outre Jura ne cachent pas que c’est pour lutter contre la crise économique et pour améliorer leur propres appareils qu’ils veulent nous vendre du matériel obsolète.
4. Mais la Suisse participe déjà au sauvetage de l’économie Française en accueillant un contingent de plus de 300’000 réfugiés économiques, qui va croissant chaque année.
5. Les Français opèrent des tractations déloyales avec RUAG pour mettre le Conseil Fédéral devant le fait accompli et nous obliger à acheter leurs appareils obsolètes.
6. Lors de l’affaire des places financières véreuses, la France ne s’est pas montrée véritablement coopérative et d’un point de vue historique, nous ne devons pas oublier l’annexion de la Franche-Comté, ni l’annexion de l’Alsace, ni l’annexion de la Lorraine, ni l’annexion de la Savoie. Rappelons nous les invasions révolutionnaires et Napoléonniennes et qu’elle fait partie des agresseurs potentiels.
7. Plus récemment, l’affaire des Mirages avec leurs défauts et leurs coûts prohibitifs devrait nous inciter à agir avec prudence dès lors qu’il s’agit de la France. N’oublions pas qu’en achetant leurs appareils, c’est toute une infrastructure au sol que nous allons devoir changer.
8. Considérons également l’afflux de réfugiés économiques en provenance de la France qui a été rendu possible par la signature des accords de Schengen. Avec l’achat de ces appareils, nous allons nous rendre dépendants de l’Outre-Jura et il ne nous sera plus possible de lutter contre ces migrations et contre l’augmentation du chômage qu’elle engendre.
En réponse à VALDO :
A)
1-Oui, comme ses concurrents !
2-Oui il est cher, comme tous les avions modernes
3-Oui, car il toujours été victime du lobbying des politiques même lorsque l’évaluation militaire le faisait ressortir comme le bon choix
4-Faux, la France n’a pas de 2000-9, mais des -5 qui sont des avions de défense aérienne et qui n’ont jamais été déployés en Afghanistan. Le rafale y opérait avec des 2000D qui ont la capacité d’éclairage laser pour les munitions emportées par le Rafale (l’intégration de cette capacité est possible sur Rafale)
5-Faux, le choix d’un bimoteur est délibéré pour des raisons de sureté. Le M88 du Rafale n’a rien à voir, technologiquement parlant avec les moteurs allemands de la 2eme GM. A titre d’info, un seul M88 développe autant de poussée qu’un ATAR 9K50 de Mirage F1.
6 et 7- Le Typhoon est biréacteur aussi…
B)
2-Archi faux, tout dépend de la consommation spécifique du moteur considéré.
3-Phrase incompréhensible. Néanmoins, le Rafale est équipé d’un radar à antenne active. Cette technologie n’est pour l’instant en service que dans les forces US. Les autres nations ne la maitrisent pas encore.
4-La discrétion du Rafale a été optimisée. La seule nation qui utilise opérationnellement des avions furtifs sont les USA. Leur cout de maintenance est prohibitif. Le Typhoon et le Gripen ne sont pas furtifs non plus.
5-Voir A)5 et Dassault ne développe pas de moteur, c’est la SNECMA…
6-Faux, la formule aérodynamique du Rafale lui permet d’excellentes performances dans toutes les phases de vol. Les inconvénients cités s’appliquent à un delta classique, pas à un delta couplé à des commandes de vol électriques et plans canards. C’est d’ailleurs la configuration aérodynamique retenue par le Typhoon et le Gripen qui ont été développés après le Rafale.
7-Oui, il faudra se former sur le nouvel avion (comme sur Typhoon ou Gripen, et comme il a fallu le faire pour passer du Mirage III, Hunter ou F5 au F18)
8-Oui le développement a commencé il y a plus de 20 ans, le Rafale est néanmoins capable de participer à des opérations réseau-centrées.
C) Dans ce chapitre, on ne parle pas du Rafale alors pas de commentaire.
Le Rafale est-il le meilleur choix pour la Suisse ? Je n’en sais fichtre rien. Cependant les billevesées et autres balivernes écrites dans le message auquel je répond sont confondantes de mauvaise foi et d’ignorance