Imprévisible la crise financière partie de l’immobilier américain ? Un livre paru en janvier dernier semble prouver le contraire…
Une minute de silence pour les amis de la Bourse et les banques du monde, s’il vous plaît… le Dow Jones a encore reculé ce mardi 28 août, cédant 2,10 % à 13 041,85 points ! Une minute ? Mais ce cyclone n’est pas le résultat d’une météo imprévisible créée par le dieu capitaliste, « l’éclatement de la bulle de l’immobilier américain est annoncé depuis plusieurs années. » (p.219) Dans son livre paru en janvier dernier aux éditions La Découverte intitulé Vers la crise du capitalisme américain ? le spécialiste de la formation des prix dans le secteur du crédit Paul Jorion avait en effet pronostiqué la crise financière mondiale en cours depuis la mi-août.
Et il n’était pas le seul : en mai 2004, Dean Baker, l’un des codirecteurs du Center for Economic and Policy Research (CEPR), écrivait : « On s’aperçoit que de nombreux ménages à revenus modestes accédant à la propriété découvrent qu’ils sont incapables de conserver leur logement lorsque intervient dans leur environnement familial une perte d’emploi ou tout autre événement majeur, et ils se voient rapidement forcés de revendre. La présence d’une bulle financière sur le marché immobilier dans une partie importante du pays fait de la période actuelle un moment particulièrement mal choisi pour faire accéder des familles à revenus modestes à la propriété de leur logement » (cité p.152). Ce désenchantement financier est lié à la politique américaine (renforcée en 2003 par Georges W. Bush) d’encouragement des ménages à devenir propriétaires de leur logement sans augmenter suffisamment leurs revenus. D’après l’enquête annuelle du Bureau américain du recensement (USCB), aux États-Unis, près d’un habitant sur huit vit sous le seuil de pauvreté (36,5 millions de personnes). Pour eux, devenir propriétaire n’est peut-être pas la priorité…
Attention aux reflexions des pdts de la FNAIM et autres juges et parties qui repetent à l’envie que le marché francais de l’immobilier est sain. Oui il est tres sain pour eux qui touchent 8% de commissisions sur des appartements aux prix délirants. MANQUE DE POT DE PLUS EN PLUS D’ANALYSTES FINANCIERS DE GRANDE BANQUES DONNENT DE LA VOIX contre eux. On est au double du prix du pic de la… bulle de 1991 ! Souvenez vous les arbres montaient au ciel avant une correction de 40% à la baisse. Jamais l’immobilier n’a été aussi deconNecté de l’economie reel. Une progression completemnt decorrelée du PIB, de l’inflation, de la croissance ET SURTOUT DU POUVOIR d’ACHAT.
Les banques françaises frappees par la crise du Subprime ne se pretent plus de l’argent entre elles. Elle reduissaient deja les prets depuis 2006 un peu trop genereusement pretés à des ménages qui s’endettent jusqu’à 40ans. 10% des prets sont à taux variables et ce sont ceux des menages les plus fragiles.
Les stock de logements neufs invendus s’accumulent et sur le marché vont arriver les fameux logements achetés à torts et à travers dont certains sans visites uniquement pour defiscaliser. Les délais de ventes pour l’ancien s’allongent. Les fous qui en pleine panique achetaient même des RDC ou premier étage vont boire la tasse à la revente.
UN RETOURNENEMNT DE TENDANCE MEDIATIQUE ET POLITIQUE SE FAIT D ORES ET DEJA ENTENDRE SUR LE RETOURNEMENT ET LE RAS BOL DU RACKETT. ( VOIR couverture de Libération samedi 8 septembre, le figaro, les forums, la mise au point de la DGCCRF sur les pratiques abusives des agences etc.)
LE PEUPLE MOUTONNIER DE FRANCE DEVRAIT SE REVEILLER : SE FAIRE AVOIR PAR L EURO ,LE FAMEUX FAUX BUG DE L AN 200, LA BULLE INTERNET, LE LUNDI DE PENTECOTE TRAVAILLE GRATUITEMENT, ET MAITENANT UN GIGANTESQUE HOLD UP SUR LES PRIX IMMOBILIER CELA FAIT BEAUCOUP DE PONCTIONS AU PORTEFEUILLE. un peuple qui rale tout le temps sur l’accessoire et se fait avoir sans cesse sur l’essentiel…
BREF IL EST URGENT AUX FUTURS PROPRIETAIRES DE FAIRE PREUVE DE SANG FROID ET D ATTENDRE QUE CEUX DE L IMMOBILLIER REDESCENDENT SUR TERRE.
ce qui est grave c’est qu’une crise non seulement prévisible, mais annoncée, ait quand même lieu. c’est le symptôme d’un dysfonctionnement global : par exemple tout le monde sait que le marché immobilier us va se crasher, mais personne ne sait quand ? et comme les investisseurs tirent d’énormes profit de la bulle spéculative qu’il génère, personne ne peut (faute de perdre pieds vis à vis de ses concurrents dans un contexte de rachats hostile où les effets de taille sont déterminant) se retirer avant connue la date fatidique, c’est à dire trop tard.
même logique à l’intérieur des organisations censées gérer de façon responsable les investissements : un cadre qui en 2005 aurait recommandé la prudence et fait perdre ainsi d’immenses profits n’aurait guère d’avenir, surtout s’il avait persisté en 2006, même si en 2007 il a raison. il y a une une incapacité structurelle à intégrer le long terme dans la décision qui est proprement suicidaire.
Ce n’est pas vraiment le seul, ni même le premier. D’autres la prédisent depuis des années. On peut citer Bill Bonner ("L’Empire des dettes", Daily Reckoning )ou encore Richard Russel (dowtheoryletters), pour rester sur des Américains.
Et ils sont loins d’être les seuls.
Ce qui est amusant c’est de voir le nombre de leurs confrères économistes qui se fichaient d’eux et de leur pessimisme alarmiste…
Le meilleur reste à venir !