Saurez-vous concilier ce partisan de la dépénalisation du cannabis et son adversaire ?
Saurez-vous concilier ce partisan de la dépénalisation du cannabis et son adversaire ?
"Pour la légalisation encadrée du cannabis" dans Le Nouvel Obs, octobre 2004
La France continue d’interdire en principe ce qu’elle accepte en réalité : la consommation de marijuana, de haschich et autres dérivés du cannabis. Des millions de Français, jeunes et moins jeunes, consomment couramment du cannabis (…)
On dira qu’on ne sort de l’ambiguïté qu’à son détriment et qu’une légalisation officielle aurait l’inconvénient de lever l’interdit moral (…) sur ces substances. (…) Mais on sait aussi que ces fumées ne sont pas toxiques, sauf à dose très élevée, qu’elles ne présentent aucun risque d’addiction physiologique et que les véritables problèmes d’accoutumance et de santé publique sont ailleurs : dans l’excès d’alcool, de médicaments ou dans la dissémination des "drogues dures". (…)
En accroissant le prix de vente du haschich et de la marijuana, la prohibition fournit aux trafiquants une source de profits abondants. Les réseaux de dealers sont en fait contrôlés la plupart du temps par des criminels brutaux et actifs, qui cherchent sans cesse à gagner de nouveaux consommateurs.
Dans ces conditions, une légalisation encadrée, avec des points de vente connus et contrôlés, apparaît comme une bien meilleure solution. Au lieu d’être encadrée par des gangsters, la consommation le serait par quelques professionnels soumis à contrôle, ce qui constituerait tout de même un progrès. (…)
"Paradoxe" dans Libé, 26 octobre 2009 :
Solution simple et, pour ainsi dire, de facilité : on légalise. Tout la consommation et le commerce. Le marché du cannabis échappe aux dealers ; la qualité des produits est mieux assurée ; la police peut se concentrer sur d’autres tâches.
Encore faut-il évaluer les conséquences probables d’une politique aussi libérale. Les pays qui sont allés dans cette direction, Espagne ou Pays-Bas, ne sont guère enthousiastes. Ils tendent même à revenir en arrière. Aussi bien, ils sont placés devant un paradoxe : on lutte contre le tabac, mais on libéralise le cannabis, dont les effets sont nocifs quoique différents. Drôle de politique de santé publique..
Quant au pouvoir des dealers, qui rend la vie insupportable dans certaines zones, est-on si sûr qu’il disparaîtrait avec la légalisation ? La délinquance ne naît pas de l’interdiction. (…)
On progresserait sans doute en asséchant le marché du cannabis. Mais cette délinquance se reportera immanquablement sur d’autres produits, franchement dangereux. On voit ainsi que l’alternative entre répression et laisser-faire nous renvoie à un débat simpliste. (…).
Et au prochain édito, ce sera kif-kif ?
Oui, Joffrin a changé de dealer, et de drogue : maintenant, ayant abandonné toute notion d’éthique, il n’a plus la moindre honte a se fournir en moraline chez Sarkozy (son pitoyable argumentaire est maintenant le même que celui de l’UMPiste en chef).
Et puis, au pire, s’il se faisait arrêter un soir avec un peu de shit ou d’herbe dans les poches, pas grave : son nouvel ami, le dealer de moraline, est aussi le patron des flics. Alors, après tout, pourquoi se casser à défendre la légalisation quand on est ami avec ceux qui tiennent le bâton - ’fait trop chaud pour militer, surtout quand on s’est corrompu au point de ne plus rien risquer.
En tout cas, Libé est tombé bien bas. Si bas qu’il a fini par se faire aspirer par la fosse septique. Entre ça, et un Manuel Valls qui trouve qu’acheter la "paix sociale" des banlieues en confiant à des dealers le monopole économique du traffic (illégal), quitte à ce que les simples consommateurs soient aussi mis au banc de la société pour un petit plaisir qui n’a rien de pire que de boire un verre du sacro-saint pinard, vive la gauche, tiens.
Et ça voudrait qu’on achète leur torche-fesse ou qu’on vote pour eux. Ah, la blague !
Encore un journaliste, qui se prend pour un sociologue, et un scientifique, ce monsieur doit tellement bien connaitre la vie, dans son bureau feutré parisien. dans la rue, il y met le pied pour prendre un taxi et se rendre dans les coktails mondains. Il n a jamais aussi bien porté son nom, qu il n aurait due changé : Mouchard
ps : Il n a aucune idée des consequences de ses actes, totallement irresponsable, c est grave !
"Les réseaux de dealers sont en fait contrôlés la plupart du temps par des criminels brutaux et actifs, qui cherchent sans cesse à gagner de nouveaux consommateurs."
Faux, un grand nombres de personnes en France prenne le risque de produire du cannabis, pour eur propre consommation et celles de leurs voisins. Ces personnes sont des gens on ne peut moins violents, non armé, et ne s’adonnant à aucune autre activité criminelle. Certes ils en retire un profit financier conséquent, mais peut-on vraiment leur en vouloir compte tenu du risque encourru ?
Tout abus est dangereux, d’ailleurs les racines éthimologiques de ces deux mots sont peut être plus proches qu’on pourrait le penser à première vue.
Puisque le fait de se couper volontairement un bras n’es ni un crime, ni un délit, pourquoi continuons nous d’interdire la consommation de substances stupéfiantes aussi dangereux que ce soit ? De plus, les manchots au volant sont-ils considérés comme des criminels à l’instar des automobilistes sous l’emprise du cannabis ?
Consommation de cannabis tolérée en France ? Dans une certaine mesure, sans doute… Mais si votre chemin de drogué a le malheur de croiser celui d’un assermenté un peut trop convaincu de sa légitimité, votre vie pourrait bien s’assombrir de morale autoritaire, d’amendes lourdes, voire d’un petit séjour en prison.
"Liberté, égalité, fraternité". Jusqu’à quel point les lois concernant la répression de la consommation de produits stupéfiants sont-elles anti-constitutionnelles ?
Je chie sur les cowboys assermentés qui pensent faire le bien en persécutant les drogués !