La Tribu Ka bien en cours…de justice
La Tribu Ka a été condamnée le 25 septembre dans cette affaire.
Le 18 septembre, Stellio Gilles Robert Capochichi, alias Semi Keba, le « Fara » de la Tribu Ka a été assigné en référé par l’Union des Etudiants Juifs de France. L’UEJF, qui réclamait la fermeture de son site internet pour cause de contenu ouvertement antisémite, était soutenue par SOS-Racisme, la LICRA et l’association « J’Accuse » de Marc Knobel. Capochichi/Keba comptait sur le soutien d’une quinzaine de « Kémites » de son groupement, officiellement dissous par décret le 28 juillet dernier mais toujours gaillard. Plus discrète, la présence d’un représentant du mouvement d’extrême-droite Renouveau Français témoignait des nouveaux rapprochements en cours, au nom de la « désionisation » de la France, et de l’intérêt commun des « séparatistes » blancs et noirs pour la défense du principe de « l’identité »…
La représentante du Parquet de Paris a suivi l’UEJF dans sa demande, eu égard au contenu sans ambiguïté du site. Semi Keba a assumé gentiment les propos violents qui lui sont prêtés, tels que « l’esclavage des noirs est le pur produit des yeshivas sionistes ». Cela lui permit de jouer les victimes à la sortie du prétoire en prophétisant devant ses fans : « le juge est sioniste, le client est sioniste, la décision sera sioniste ». À ceux qui s’interrogeaient sur l’opportunité d’une médiatisation accrue de la Tribu Ka, Benjamin Abtan, président de l’UEJF, répondait sur l’importance du premier site antisémite interdit, qui en annoncerait d’autres. Le « Fara » et son groupuscule du méritaient-il ce douteux honneur ? Verdict le 25 septembre.