Suite des aventures du clan Trabelsi, la famille de la première dame Leïla, à l’assaut des richesses de la Tunisie.Après Belhassen, le chef du gang Leïla la matrone et le duty free du petit neveu Soufiane, voici venu le tour d’Imed le grand amateur de yachts volés.
Officiellement, Imed Trabelsi est le fils de Moncef Trabelsi, frère aîné de Leila Ben Ali. Ceux qui savent soutiennent qu’il n’est pas le neveu de la pharaonne Leila Ière mais son propre fils issu d’un autre lit. Méfiance toutefois ! L’affaire est sensible. La journaliste Sihem Bensedrine peut en témoigner : elle a été embastillée trois mois dans les geôles tunisiennes pour avoir ouvert cette boîte de Pandore et ne doit sa libération qu’aux pressions internationales exercées sur le régime du général-président-à-vie Ben Ali.
Cet imbroglio familial n’empêche pas pour autant le rejeton Trabelsi de mener ses affaires comme il l’entend. Tous les jours, à 8 heures pétantes, il téléphone à plusieurs chefs d’entreprise et leur dit en substance : « je suis le gendre du président Ben Ali. Il va effectuer un déplacement vers chez vous. Je vous propose un abonnement de 3 000 dinars (2 000 euros) pour préparer les banderoles. Je vous envoie tout de suite quelqu’un chercher le chèque. » Que l’on se rassure, les PDG en question ont fini par refuser de prendre en ligne Imed qui se défoule depuis sur leurs secrétaires.
Autre épisode de la vie du rejeton Trabelsi qui en dit long sur ses mœurs : celui du Manhattan. Aaah, le Manhattan… Pour fêter l’anniversaire de sa fille, le consul des Etats-Unis à Tunis a réservé cette discothèque bien connue d’Hammamet. Faisant fi des portiers qui lui refusaient l’entrée arguant qu’il s’agissait d’une soirée privée, Imed Trabelsi parvient à s’imposer. N’est-il pas le gendre du président Ben Ali ? Sauf qu’à force de draguer lourdement les invitées américaines, italiennes et françaises présentes, Imed a fini par énerver le consul l’obligeant à passer un coup de fil salvateur. Quelques minutes plus tard, l’intrus se trouvait sous bonne garde dans un 4x4 qui l’a ramené à Tunis. Le président Ben Ali n’a pas jugé utile de protester.
À défaut de pouvoir rouler des mécaniques avec les diplomates américains, Imed Trabelsi peut toujours se rabattre sur la France, plus tolérante à son égard. Tous les quinze jours, cet oiseau de nuit débarque à Paris pour un programme d’enfer : soirées en boîte à gogo puis gros dodo au Prince-de-Galles, un palace parisien. A ceci près que, depuis qu’Imed a détourné le yacht du Pdg de la banque Lazard, il circule sous un faux nom, muni d’un faux passeport. Alors en poste, le président Chirac avait mis un point d’honneur à ce que le bateau soit restitué à son propriétaire, un ami. Mais ce fut là bien la seule représaille française à l’encontre du rejeton Trabelsi.
c’est vous l’idiot ! il se passe des milliers de choses en tunisie, comme en france ou aux usa. Malheureusement c’est justement à cause des gens comme vous que l’on avance pas. on s’intéresse aux cancans et autres bétises alors qu’il y a des choses beaucoup plus importantes. malheureusement aujourd’hui il y a des cons de partout et dans tous les politiques alors si on s’arrête à toutes ses choses, on ne s’en sort pas. D’autant plus qu’en tunisie, le peuple vie bien et ne s’interesse qu’en partie à ces histoires. En france lorsque la caisse de l’état est pillée par les politiciens y a t-il autant retombées (médiatiques) ? non je ne pense pas. Alors intéressons-nous à d’autres sujets qui apportent beaucoup plus.
attention, je ne dis en aucun cas que ces informations ne sont pas utiles, mais je dis qu’il en faut à petites doses.
Cancans sont des choses qui ne font du mal à personne. Donc flirter avec X ou Y qui est consentant, c’est du cancan ! Donc dire qu’Imed Trabelsi a le SIDA et non un cancer du sang comme il l’affirme à ses collaborateurs, c’est du cancan. Son médecin pourra le confirmer d’aileur.
Abus de sa position, abus de bien publics, chantages, pressions, escroqueries et extorsions de fonds, ce ne sont plus du cancans. Ce sont des crimes qui relèvent du pénal, et c’est du devoir de chaque citoyen de prévenir son prochain de l’existence de ce personnage pervers et de ses techniques.
Ce petit voleur de bas étages a cru qu’il peut faire la même chose dans la cour des grands. Erreur fatale !!! Il oublie que les gens parlent entre eux, et ce qui ne paraît pas dans la presse, se dit dans les salons. Les hommes d’affaires est une meute, ils se connaissent tous directement ou indirectement. Alors petit Imed qui veut devenir grand, devra s’acheter un cerveau et livre de bonne manières…