Dans son bouquin sur la DGSE, Pierre Siramy revient notamment sur le rôle de Gilbert Flam dans l’enquête sur le compte japonais de Chirac et sur un tour de passe-passe de feu le ministre de la Défense Charles Hernu.
Dans son bouquin écrit à la nitroglycérine, « 25 ans dans les services secrets », la face cachée de l’histoire, celle que nous montre Pierre Siramy est passionnante.
Siramy évoque, entre 20 séquences secrètes, l’enquête sur le « compte japonais de Chirac », les millions que l’ami des paysans aurait stockés à Tokyo… Ici, notre témoin situe pour la première fois le rôle de Gilbert Flam, agent lui aussi, et acteur majeur de ce dossier tordu. Ce magistrat détaché à la DGSE, a été viré en 2008 sous l’accusation d’avoir, en cavalier seul, enquêté sur l’existence d’un trésor présidentiel. Simary nous décrit un Gilbert Flam admis à « la piscine », le surnom de la DGSE, en dépit qu’il « ait fréquenté, dans les années 90 et très régulièrement, l’ambassade d’Israël. » Un agent très appliqué qui prend des tonnes de notes quand personne n’écrit, pense-bête qu’il ne partage pas avec ses collègues, préférant « s’enfermer pour de longs conciliabules » avec André Le Mer, l’adjoint du directeur.
Sur cette proximité de Flam avec l’ambassade d’Israël, le témoignage de Siramy n’est qu’un pas de plus dans une direction déjà indiquée par le général Rondot, consignée dans ses petits carnets de l’affaire Clearstream. Mais notre écrivain ne répond pas à la question : pourquoi le magistrat aurait-il, en franc-tireur, creusé sur la vérité de ce compte à la Sowa Bank ? Alors que la doxa officielle nous dit que, si Flam avait gratté cette vérité-là, cela aurait été pour le compte de Lionel Jospin, le magistrat et sa femme étant des socialistes… Mystère et boule de Flam.
Siramy raconte aussi comment il a été prié par la DGSE de retrouver des dossiers d’archives égarés. Ces documents concernaient la dernière guerre, la Résistance et la collaboration et révélaient que certains héros avaient été des agents allemands. En mai 1990, on s’aperçoit que ces brûlantes archives ont disparu ! L’agent Siramy se met en chasse et retrouve les documents perdus. En 1984, ils avaient quitté les locaux de la « piscine » pour être transmis au tribunal de Lyon, chargé de juger Klaus Barbie. Siramy a découvert que, pour protéger l’honneur de certains amis, Charles Hernu, ministre de la Défense, n’a jamais transmis les dossiers…
En apprenant, dans le livre de Siramy, la dissimulation d’Hernu, Jacques Vergès, l’avocat de Barbie n’est pas étonné : « Alexandre de Maranche, patron du SDECE, l’ancêtre de la DGSE, m’avait prévenu : “Sur cette période, nous avons été contraints de passer au broyeur nombre d’archives trop compromettantes”. L’épisode d’Hernu indique que la justice ne s’est pas exercée à armes égales. Cela démontre aussi que, pour la réputation de la Résistance, à laquelle j’ai participé, on a protégé “l’honneur” d’un certain nombre d’acteurs, présentés comme “héroïques”, et qui continuent, aujourd’hui encore, de parader comme tels. »
Je lis "dans son bouquin écrit à la nitroglycérine.
N’exagerons rien. Un pétard mouillé tout au plus que ce bouquin qui se coule lui-même au fond de la piscine de laquelle il n’aurait jamais du émerger.
Il reprend des " affaires" très (trop) anciennes que d’autres avaient déjà décrites et surtout mieux dévoilées avant lui. Peut-être mieux informés que le sieur Siramy.
Exemple green peace, il vaut mieux lire le livre de l’amiral Lacoste ( ancien patron de la DGSE à l’époque des faits). Ce qu’il nous dit des réactions de Mitterand est très interessant. Siramy ne peut rien en dire puisque cela se passait au dessus de lui.
Son style est "je ne sais pas grand chose en réalité mais je ne vous en dirais pas beaucoup" pour faire croire qu’il était brieffé et se faire mousser.
N’est pas James Bond qui veut !
Ainsi,Siramy s’en prend davantage à Flam. Que ce dernier connaisse l’ambassadeur d’Israel,la belle affaire et quel scoop !
Et qu’il prenait des notes. Cela prouve au moins son sérieux. Ainsi,il ne déformera pas les propos de ses interlocuteurs par la suite.
Siramy aurait du en prendre de la graine. Mais il nous donne l’image d’un fonctionnaire flemmard, attaché à son confort et à son train train quotidien,ce qui ne l’empeche pas d’adopter un ton supérieur…..
Bref,pas de quoi inciter les jeunes à entrer à la DGSE
des reglements de comptes entre maffieux gaullistes et maffieux atlanto-sionistes, israel se serait contenté de balladur en 1995 ! comme quoi, Lagardere pere, Harriri, petrole contre nourriture sont toutes des batailles entre ces deux mafias… certains n’ont pas attendu Siramy pour le decrire en details…
il dit rien le Siramy sur israel et harriri ! Le vilain !
AS