Réduction drastique des effectifs, suppression de bases et mise en cause brutale du patron de l’Armée de terre : rien ne va plus entre les gradés et Nicolas Sarkozy. Ces mauvais rapports datent visiblement de son service militaire.
Serait-ce une vieille rancœur qui sommeillait dans les tripes de notre cher président ? Lors de son service en 1978, le bidasse Sarko était cloîtré à l’état-major de l’armée de l’air, affecté au service de propreté. Le pauvre, condamné à passer la cireuse de bon matin entre six heures et neuf heures. Obligé de sortir les poubelles. Sommé de récurer les toilettes. A première vue, Sarko bénéficiait pourtant d’un traitement de faveur.
Comme le dévoile le journaliste William Emmanuel dans Nicolas Sarkozy, la fringale du pouvoir (Flammarion), ce jeune conseiller municipal de Neuilly demande à Charles Pasqua, alors chef des gros bras de Chirac, d’intervenir en sa faveur afin de pouvoir accomplir son service militaire dans les meilleures conditions. Avec une certaine ingratitude, ce jeune ambitieux fougueux ira, quelques années plus tard, jusqu’à ravir la place de maire de Neuilly à Charles Pasqua. Une méchante manière faite à Charlie, dont Sarko, toujours d’après William Emmanuel, aurait eu l’idée pendant son service.
Après trois semaines de classe à la base aérienne du Bourget, Sarko se retrouve avec d’autres privilégiés à la caserne de Balard. Une planque pour ceux qui ont des relations : les recrues peuvent rentrer chez eux le soir, et même dès l’après midi. A la caserne, le matin, notre vrai faux bidasse soigne ses relations avec d’autres pistonnés : Hughes Dewavrin, PDG de Pomona (175ème fortune de France), Olivier Barre, fils de Raymond et Eric Raoult, le futur député UMP. Tous habitent Neuilly, tous se retrouvent non loin de chez eux. Sarko décide de continuer ses études de droit et d’exercer son mandat de conseiller municipal. Une chance de planqué mais qui ne le satisfait pas complètement. Au détour d’une interview donné au Nouvel Obs en décembre 2007, il dévoile sa faible passion de l’armée, « mes ministres qui représentent la diversité de la France ne sont pas enrégimentés. Je n’ai jamais aimé être enfermé dans une caserne, même pendant mon service militaire ! ». Voilà bien un ingrat !
Apprendre que le président de la république , jeune conseiller municipal de NEUILLY , a effectué son SM à BALLART dans les années 70 / 80 ça me fait une belle jambe.
Je serais tenté de dire : "et alors ?" . Il n’est pas le seul à avoir été "pistonné" en tant que parisien "NAP" fortuné .
Cette touche d’anti SARKOZYisme primaire !!! ; lamentable !ça vole bas !