Moins du tiers des victimes de crimes et délits en France porte plainte au commissariat. Une explication ? Les policiers en seraient pas très accueillants. Alors pour vérfier cette analyse, certains ont imaginé un dispositif connu dans les boîtes, le testing…
Officiellement (comprendre, selon les chiffres du grand Sarko), 3,7 millions de crimes et délits avaient eu lieu en France l’année dernière. Patatras ! On apprend maintenant grâce à une enquête de l’Observatoire nationale de la délinquance (OND) du bon professeur Alain Bauer, qu’en réalité, trois fois plus de faits de délinquance se sont produits sur le territoire : 12 millions de crimes et délits serait un chiffre plus proche de la réalité délinquante l’année dernière. D’où vient cet écart gargantuesque ? Tout simplement du fait qu’une victime sur trois ne va plus au commissariat déposer plainte ! On comprend quand il ne s’est agi par exemple que d’insultes du voisin ou de menus larcins dans le porte-monnaie des parents par des ados en mal de finance pour sortir le soir. Mais d’après l’OND, même les victimes de violences physiques ne dénoncent pas les faits à la police. Pas assez accueillants les poulets ? C’est une explication communément avancée par les spécialistes les plus éminents.
Même si cette défiance du public envers la police arrange bien Sarko puisqu’elle fait baisser les statistiques de la délinquance, les experts du ministère de l’Intérieur commencent à s’inquiéter. Certains audacieux ont même imaginé une méthode radicale pour évaluer la qualité de l’accueil dans les commissariats : le testing ! Un rapport officiel émanant de doctes représentants des inspections générales de la police nationale (Intérieur), de la gendarmerie (Défense) et de l’administration (Matignon), daté de décembre 2005 (et évidemment enterré depuis) préconise en effet ce remède de cheval pour coincer la flicaille pas assez aimable avec les plaignants. Ce « rapport sur les modalités d’évaluation de la qualité de l’accueil dans les servies de police et de gendarmerie », remis au ministre de l’Intérieur il y a un an, envisage en effet l’envoi de « visiteurs-mystères » dans les commissariats de France et de Navarre pour tester l’accueil que réserve la maréchaussée aux victimes d’actes de délinquance. Comme SOS-Racisme envoie des militants basanés se faire refouler à l’entrée des boîtes de nuits pour prouver les discriminations raciales dans les clubs, des enquêteurs masqués seraient envoyés déposer de fausses plaintes à la police, histoire de voir si elles sont prises en bonne et due forme.
« Trois tests dans des conditions différentes et espacés dans le temps par commissariat ou brigade retenu semblent un chiffre raisonnable » pour évaluer l’accueil, lit-on dans ce rapport déniché par Bakchich. Audacieux ! Restent à trouver ces testeurs, ces « visiteurs-mystères » dans le jargon de la place Beauvau. Et là, ça coince. « Les esprits ne semblent pas mûrs partout pour que l’on puisse s’appuyer sur (…) des représentants d’association de victimes ou une entreprise privée d’audit », notent les audacieux auteurs de ce rapport. Ils penchent plutôt pour un « pool ad hoc restreint d’une vingtaine de personnes, composé, selon un éventail réfléchi, de policiers, de gendarmes et de membres de corps d’inspection ». Des flics qui piègeraient donc d’autres flics pour mieux les dénoncer à la hiérarchie : voilà une initiative propre à mettre un peu d’ambiance dans les rangs ! Mais que les policiers mal léchés ou trop pressés de rentrer chez eux pour enregistrer les plaintes se rassurent. Aux dernières nouvelles, Sarko n’envisage pas encore transformer le ministère de l’Intérieur en association anti-raciste.
Moi je suis aller porter plainte samedi dernier parce que on m’avait piqué le vélo électrique :
1 je suis entré et voulu porté plainte . (Ils n’ont pas voulu prendre ma plainte.) 2 Un policier est venu me voir pour me dire : ’Casse-toi espèce de givré) 3 pour ensuite me pousser 4 fois vers l’extérieur de la police central de bordeaux. 4 Tout en oubliant d’ouvrir la porte avant, monsieur le policier ma explosé contre la vitre de la porte : 1 centimètre de verre et blinde de plus. 5 Une fois mon corps ayant explosé cette fameuse porte, le policier avec d’autres collègues m’attrapent pour me mettre des menottes, tout en me tabassant de tous les cotées. (J’ai mal partout) 5 Ils me mettent en garde a vu toute la nuit en m’accusant d’avoir explosé la porte du commissariat… (Marrant.. j’aurais voulu savoir pourquoi on m’a poussé avant que la porte explose alors…) 6 je suis sorti du commissariat esquinté de partout - J’etais entré sans rien, juste pour porter plainte et je suis sortir avec des gnons partout et sans avoir pu déposé ma plainte. 7 A ma fille on lui apiqué le portable, tant pis, j’y vais plus. 8 je suis pas noir, je ne suis pas juif, mais je suis étranger… Espagnol. 9 je suis allé a l’hôpital faire constater les dégâts. 10 - Je vous jure que en aucun moment je me suis comporté désobligeant ou quoi que ce soit. 11 - C’était samedi dernier. Et je vois toujours flou.
ça oui, ce n’est pas gace a la police que j’ai retrouvé mon vélo… un voisin de mon client l’a retrouvé : Il est Arabe… Trop gentil. Mais que fait la police ?