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Delanoë persécute les vendeurs à la sauvette

Bakchich TV / vendredi 14 décembre 2007 par Pat Ethic, Josse Rosier
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Il n’est pas bon d’être vieux, désargenté, et vendeur à la sauvette dans le Paris d’aujourd’hui.

Depuis plusieurs années, la répression s’accroît contre les biffins, ces retraités qui combattent leur extrême pauvreté en chinant, la plupart du temps dans les poubelles, des objets variés qu’ils remettent en état et vendent pour trois fois rien. Sèche-cheveux usagers, cassettes vidéo hors d’âge, jeux de piles électriques, chaussettes. On retrouve les « Biffins » notamment aux abords du marché dans le XVIIIe arrondissement à Paris… Comme ils font commerce sans autorisation légale, la police débarque régulièrement, leur infligeant des amendes ou embarquant leurs objets dans des bennes à ordure.

Réunis en association, ils manifestaient ce 3 décembre devant la mairie tenue par Daniel Vaillant (PS) qui refuse toujours d’accorder la moindre parcelle de terrain à ces vendeurs de tout et de rien.


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9 MESSAGES

Forum

  • Delanoë persécute les vendeurs à la sauvette
    le vendredi 29 janvier 2010 à 11:19, titi a dit :

    Bonjour

    Je viens vers vous pour rectifier quelques inexactitudes, qui semblent bien normales quand on n’habite pas un quartier qui abrite les vendeurs à la sauvette ;

    Si ces vendeurs à la sauvette étaient non agressifs nous serions les premiers à les accueillir . Ils faisaient parti du décor si j’ose m’exprimer ainsi à la Porte de Montreuil

    Mais depuis presque un an déjà ils sont devenus agressifs, je m’explique : (exhibition d’arme de poing, crachats, menaces verbales et physiques) ils empêchent le libre accès des riverains à leur immeuble et à leur appartement les jours de pluie puisqu’ils y rentrent pour s’abriter.

    Les personnes qui veulent prendre leur voitures ne le peuvent pas sous peine de ce faire cracher dessus et menacer( en effet celles ci servent de "vitrine d’exposition)

    Les personnes qui vivent en rez de chaussé vivent les volets fermés puisqu’il prennent les barres d’appuis comme des "tabourets de bar"

    Ils urinent et défèquent sur les trottoirs et j’en passe

    Toutes ces personnes au comportement incivile ne sont pas des retraités si il n’y avait qu’eux tout irait bien

    Toutefois je vous rappelle que ces vendeurs tombent aussi sous l’article 644-3 du code pénal et que malheureusement personne n’est au dessus des lois et que celle ci est pour tout le monde

    Voila j’espère avoir été complete a vous de juger en connaissance de cause

  • Delanoë persécute les vendeurs à la sauvette
    le vendredi 14 décembre 2007 à 18:24, Jihelix Le Gaulois a dit :
    Salauds de pauvres !
    • Delanoë persécute les vendeurs à la sauvette
      le samedi 15 décembre 2007 à 21:39, lulularisto a dit :
      Biffins : Infatigable marcheur de nos armées du 20eme siècle. Chaire à canon fourbue et trahie par les ganaches enrubannées, les biffins entameraient-il une nouvelle débâcle ? Et seriez-vous, messieurs dame de bakchich (encore de l’argot colonial et militaire) leurs nouveaux généraux ? Votre reportage compatissant (que TF1 ne renierais pas) n’explique en rien l’histoire de ces gens qui visiblement sont à l’écart de tout accompagnement associatif (mais pas politique visiblement, ce que vous auriez aussi pu décrire) Que la mairie de paris les persécute il n’y a de cela aucun doute, mais il aurait été souhaitable d’expliquer en quoi ce type de commerce est problématique. Mais d’où viennent ces hommes ? Et en quoi la vente à la sauvette de produit rafistolés pose-t-elle des difficultés ? Fiscalité ? Consommation ? Que de point d’interrogation subsiste après ce travail ? Je suis désolé je ne suis pas parisien et il y a des implicites dans votre sujet qui le rendent opaque. Le reportage aurait pu aussi expliquer les rôles et les limites des associations intermédiaires qui en respectant les lois font leur petit boulot, avec leur relative efficacité. Pas assez à l’évidence puisque les Biffins existent mais cela mérite d’être expliqué (en quelques mots peut-être mais quand même) Bref votre bout de film n’explique rien, et dénonce encore moins car on ne comprend rien C’est du verbiage audiovisuel tout à fait dans le moule compassionnel de ce que l’on voit partout (ou presque). J’attends autre chose d’un site comme le votre. Il est vrai qu’un reportage télé c’est long et cher à fabriquer. Surtout si l’on souhaite informer vraiment. Votre site est encore largement gratuit ce qui laisse la place : Ou bien à un travail bâclé, Ou bien à une écriture bénévole voire militante qui ne favorise en rien la rigueur et la précision de l’info, La très sensible bouffée d’air pur que l’on commence à respirer grâce à vous et à quelques autres risque si vous ne structurez pas un peu mieux vos reportage audiovisuels, par exemple, de s’en trouver frelatée.
      • Delanoë persécute les vendeurs à la sauvette
        le mercredi 19 décembre 2007 à 19:11
        ..en tout cas, au vu de votre plume, voir de de vos griffes, c’est pas dit que bakchich vous engage demain. Mêler sens critique et humour n’est pas donné à tous le monde…Une information peut être simple tout en étant percutante. Quelque chose me dit que les interêts de la mairie de paris, voir du ps, ne vous sont pas tout à fait indifférents..Sortez de l’anonymat monsieur le corbeau..
        • Delanoë persécute les vendeurs à la sauvette
          le jeudi 20 décembre 2007 à 23:18, lulularisto a dit :
          Rien à voir avec la mairie de paris je vis en Fabiusie, à Rouen (seine maritime) alors la pensée sous forme d’agglo (parpaing en normand) je connais. Je n’aime pas l’info bâclée. : Dénoncer sans argumenter ; le coté « percutant », que vous sembler chérir transforme les vrai gens de la vraie vie en marionnettes, les trahis en quelques sorte. Essayer d’être un peu moins fasciné par la cible, décrire ce qui l’entoure, tenter de faire ressortir la profondeur d’une histoire n’est pas à la portée du premier reportage militant venu Il y a les militants du compassionnel, je reconnais que cela peut faire connaître un phénomène mais le comprendre… En outre cela m’amuse de voir dénoncer à pleine colonne le simplisme méprisant de grandes chaînes de télé et de voir ces même caricatures animées par d’identique grosses ficelles dans ces même colonnes. Et tout va bien du moment que ça caresse les convictions dans le bon sens : on est toujours un jour ou l’autre à la fois coupable et victime de l’info spectacle quand à mon "anonymat"l’argument est étrange : je tape mon adrese à chaque "contribution" à ce sympatique débat
          • Delanoë persécute les vendeurs à la sauvette
            le samedi 22 décembre 2007 à 17:31, Vincent a dit :
            Tout à fait d’accord avec Lulularisto. Permettre les petits boulots me paraîtrait une bonne chose, mais en général, la gauche est contre car c’est vrai sans réglementation, c’est souvent la jungle, l’arbitraire, la mafia. On peut supposer aussi que les habitants du quartier apprécient modérèment la saleté qu’entraîne ce type de commerce. Bref, être simpliste permet de critiquer, mais notre société est complexe et seul le débat nuancé permet d’avancer et de trouver des compromis pas particuliers (les biffins ici, les jeunes là), mais généraux.
      • Delanoë persécute les vendeurs à la sauvette
        le mercredi 19 décembre 2007 à 22:00, Bernardette Arnault a dit :

        Ils sont gonflés ces gens là, les biffins. Alors comme ça ils veulent vendre des objets rafistolés, sur un coin de trottoir, à la sauvette… Mais mon brave Monsieur, ma brave dame, les commerçants honnêtes paient, et très cher, le droit à l’emplacement. Savez-vous combien paie un antiquaire pour sa boutique sur l’île St Louis ? Et les taxes ? Et les cotisations sociales ? Parce que tout cela c’est du travail au noir, mon brave ! Ils sont en infraction, ils paient, une amende, voilà ! Il ne peut y avoir 2 poids, 2 mesures.

        Alors oui, gonflés, ces pauvres, quand même. Sous prétexte qu’ils sont pauvres, ils voudraient tous les droits. Ils n’ont pas assez d’argent pour payer le loyer ? Mais qu’est-ce que j’y peux ? Savez-vous combien me coute mon duplex à Neuilly ? Alors ne comptez pas sur moi pour m’émouvoir du prix de votre chambre de bonne, cela ne paie même pas mes charges.

        Allez donc dans les centres pour SDF, si vous ne pouvez pas payer votre misérable loyer. Il n’y a plus de place au centre de SDF ? Mais allez donc dormir dans les rues. Pas celles de Paris, évidemment, mais dans les rues de banlieues lointaines, il doit y avoir de la place là-bas, non ?

        La loi, c’est la loi : pas les moyens de payer un emplacement commercial, et bien pas d’activité commerciale ! Pas de bras, pas de chocolat, voilà, voilà.

        Trop facile de geindre. Assez des reportages compassionnels. Toujours les pauvres à se plaindre !

        Mais qui se soucie des moins values des actionnaires ? Avez-vous jamais entendu les respectables habitants des 16è, 8è ou même 7è arrdt se plaindre ? Hé bien non, c’est toujours les 18è, 20é, 11è à se plaindre de la police… l’Est quoi… A l’ouest, Monsieur, on ne se plaint pas, on travaille. Légalement. Et on respecte les institutions, les lois, et l’on vénère les policiers ! Prenez-en de la graine. Un peu de dignité que diable.

        • Delanoë persécute les vendeurs à la sauvette
          le samedi 12 janvier 2008 à 16:19, Jules a dit :
          Sachez que le riche profite de la valeur impayée du travail du pauvre. Vous êtes de ceux qui finissent dans des maison de retraite seul, pour avoir pensé que ceux qui s’occuperont de vous étaient des moins que rien. Bien à vous
          • Delanoë persécute les vendeurs à la sauvette
            le mercredi 17 décembre 2008 à 15:38, association point rouge a dit :

            vous etes convié(e)s à l’exposition multimedia :

            "les biffins"

            du 9 au 28 janvier 2009, vernissage le vendredi 9 janvier à partir de 19h au Petit Ney,10 avenue de la porte montmartre 75018 Paris

            Dans cette période de crise économique,de chomage et de précarité,de plus en plus de personnes vendent aux abords des puces..

            Ces personnes sont les biffins , qui revendent, en déballant sur les trottoirs, des objets récupérés dans les rues, les poubelles, ou provenant de leurs biens personnels.

            Pour la plupart, cette activité leur permet de survivre en raison de leurs ressources trop faibles ou inexistantes .

            Ces personnes sont généralement harcelées par la police. C’est pourquoi en juin 2006 quelques biffins de la Porte Montmartre ont créé une association pour se défendre et en septembre 2007 des habitants du quartier un comité de soutien ,car,si certaines villes en France ont su organisés ces marchés, la répression actuelle montre au contraire que d’autres veulent s’en débarrasser..

            A travers les photographies de Samuel Le Coeur (http://www.fotolog.com/samzar), les dessins de Pénelope Paicheler, une revue de presse(radio,tv,presse ecrite), la musique de Guyom Touseul (http://www.guyom.touseul.com) suivi d’une rencontre débat le vendredi 9 janvier de 20h à 21H30, cette exposition vous permettra de mieux connaitre le monde de la biffe,sa réalité et ses difficultés ..

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