Très fâchée contre un papier du "Nouvel Obs" consacré à sa personne, la Première dame a copieusement engueulé son auteur.
La dernière hystérie de Cécilia Sarkozy n’a pas fait couler beaucoup d’encre. En ces temps de sarkozysme triomphant, la grande presse s’abrite dérrière le paravent de la vie privée pour ne pas trop affranchir le public sur les frasques de la première dame de France. Mais la colère homérique de Cécilia contre le Nouvel Obs, le très respectable hebdo de la gauche tarama a néanmoins fait le sel des dîners d’été dans le Lubéron, à Saint-Trop’ ou à Bonifacio, les lieux de villégiature de la classe politique en vacances cet été.
Le 2 août dernier, alors que Cécilia se repose de son périple libyen avec ses amies milliardaires à Wolfeboro, aux Etats-Unis, la First lady pète littéralement les plombs. Elle vient de lire une enquête que le Nouvel Obs vient de lui consacrer et entre dans une rage folle. Sautant sur son portable, elle va passer pendant une demi-heure un savon mémorable à la journaliste du magazine. « Nicolas a déjà appelé votre chef, annonce-t-elle hystérique. Votre carrière est finie et mes avocats sont déjà saisis. Vous allez en baver ». Le reste à l’avenant : une demi-heure d’insultes et de menaces. De l’intimidation typiquement sarkozienne qui sera d’ailleurs agrémentée d’un coup de fil courroucé du Président au fondateur de l’hebdomadaire, Jean Daniel.
Mais que reprochait réellement la première dame de France au magazine ? « Vous me faites passer pour une ado attardée ! Mes filles en ont pleuré », a éructé Cécilia hors d’elle. Jugement à l’emporte-pièce de l’hebdo ou simple constatation d’évidence. Laissons à la famille Bush, par exemple, le soin d’en juger.
Mais le principal reproche que la présidente adresse au journal est ailleurs. Le crime de presse est d’avoir déniché un secret de famille que visiblement la Jackie Kennedy française cachait elle-même à ses propres enfants : la disparition de sa propre mère du domicile conjugal pendant une période de deux ans, juste avant sa naissance. Une éclipse douloureuse pour la famille de Cécilia, mise à profit par sa mère pour vivre une idylle avec un autre homme que son mari.
La journaliste du Nouvel Observateur, auteur de l’article sur Cécilia, nous fait savoir qu’elle s’étonne de découvrir, dans "Bakchich" le contenu supposé d’une conversation strictement privée entre elle et Mme Sarkozy, alors qu’elle n’a jamais eu le moindre contact avec les journalistes du site. Les propos publiés par Backchich ne correspondent pas à la réalité des mots échangés entre elle et la première dame.
Le Nouvel Obs, dans une veine très psychotante, faisait le parallèle entre cette entorse dans le contrat de mariage de ses parents et l’aventure tumultueuse que Cécilia a elle même vécu l’année dernière avec le publicitaire Richard Attias. Rien de bien méchant donc. « Des problèmes dans un couple comme des millions de Français en ont connu », comme dirait Nicolas…
Ce nouvel article donne raison à Bakchich puisqu’il prouve que Cécilia a menacé et intimidé la journaliste Sophie des Deserts
http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2241/articles/a356928-.html
Le dossier du « Nouvel Observateur » qui lui était consacré cet été la plonge dans une colère noire. Menaces de procès, intimidations par téléphone, en direct de Wolfeboro
La journaliste dément les propos échangés entre elle et Cécilia Sarkozy, mais ne dément pas lui avoir parlé.
Elle ne dément pas non plus l’intervention de Nicolas Sarkozy auprès de Jean Daniel.
La rédaction peut-elle nous éclairer ?
Ps sympa la nouvelle configuration du site.
Deux choses. D’abord, je trouve le rectificatif encore plus inquiétant sur les moeurs publiques françaises que l’info initiale. Le Nouvel Obs confirme donc que Cecilia a appelé sa rédaction à la suite de l’article - il nie simplement que ce soit pour passer un savon à la journaliste. Mais à supposer que l’échange fut courtois (ben voyons !), la question centrale demeure le coup de téléphone de l’Élysée au journal.
De deux choses l’une : soit le Nouvel Obs a enfreint les lois sur la vie privée, en quel cas Cecilia Sarkozy est tout à fait habilitée à saisir la justice ; soit l’article est légalement irréprochable. Dans les deux cas, elle n’a pas à contacter la journaliste.
Certes, tout citoyen a le droit de se plaindre à un journal qui publie une information qui le dérange. Mais quand on est à l’Élysée et qu’on est investi de la puissance publique, un appel direct à la rédaction ne peut être interprété que comme comminatoire.
Le fait que le Nouvel Observateur reconnaît que cet appel a eu lieu, qu’il refuse de dissiper les doutes en en dévoilant la teneur, et surtout qu’il ne le déplore pas, montre que la presse acquiesce à l’intimidation dont elle est victime.
Ma deuxième remarque : Bakchich améliorerait sa crédibilité si, dans son rectificatif, il orthographiait son propre nom correctement.
Je crois surtout que la presse "honorable" devrait laisser ce genre de "peoplerie" à la presse spécialisée et arrêter de consacrer des "unes" intitulées "le mystère Cécilia", "l’énigme Cécilia", "Cécilia, femme libre ou sous influence" etc..etc… On y apprend rien de neuf sur la supposée "1ère dame de France", et l’on y pose des questions qui restent sans réponse.
Il y a fort à parier, vu le comportement de ces deux-là, qu’ils ne sont plus un couple depuis longtemps, mais que, confrontés à la "chronique d’une élection annoncée", un véritable "deal" a obligatoirement été conclu, où les apparences et le fric sont les véritables enjeux. Madame (ex ? future ex ?) Sarkozy n’a jamais été une "femme libre", cette dénomination ne s’appliquant qu’aux millions de femmes qui s’assument toutes seules, enfants ou pas, divorcées ou pas. La seule "liberté" de Cécilia Ciganer Albenitz a été jusqu’à présent d’épouser des hommes médiatiques, puissants et riches… Sa seule fuite en avant, c’est d’en trouver un plus puissant que le dernier en date.
Mais Nico 1er est là pour lui rappeler les termes du contrat…(en + vulgaire, si tu la ramènes, je stoppe la pompe à fric !) La vérité sera sans doute bientôt révélée au grand public, une fois l’anesthésie sarkozienne dissipée… Cela ne saurait tarder, vu le mur dans lequel il fait foncer le pays à très grande vitesse…