Rechercher dans Bakchich :
Bakchich.info
UNE BRÈVE HISTOIRE DE BAKCHICH

Tags

Dans la même rubrique
Avec les mêmes mots-clés
RÉCLAME
Du(des) même(s) auteur(s)
CULTURE / CHRONIQUE CINÉMA

Carlos dynamite son image

Tirelipimpon / mardi 25 mai 2010 par Marc Godin
Twitter Twitter
Facebook Facebook
Marquer et partager
Version imprimable de cet article Imprimer
Commenter cet article Commenter
recommander Recommander à un ennemi

Oliver Assayas signe un thriller radical et spectaculaire sur le chanteur enrobé de Big Bisou. Formidable mais très éloigné de la réalité !

Rédac’ chef : ALLEZ L’OM ! Salut, c’est Xavier.

Kritik : Oui, je suis désolé, j’suis un peu à la bourre, mais tu sais, euh…

Rédac’ chef : …Pas de problème (il est de bonne humeur car Marseille est champion de France). Tu peux nous faire un papier sur Carlos, produit par Canal et sélectionné à Cannes ? Disons, pour demain ! Bon salut. Et ALLEZ L’OM !

Kritik : Allez l’OM…

Un papier sur le film Carlos, produit par Canal+ ? Réflexe pavlovien du kritik, aller repomper direct Wikipédia. « Carlos, de son vrai nom Yvan- Chrysostome Dolto, est un chanteur et fantaisiste français. » Après Piaf, Gainsbourg et avant Montand, voici donc la bio filmée de l’immortel auteur de Big Bisou et de la Cantine. Mazette ! Bon, pour une fois, je vais essayer de voir le film. J’appelle l’attachée de presse, mais cette gourde ne réagit pas quand je lui chantonne : « Mais qu’est-ce que tu bois, doudou, dis donc ? »

Le jour de la projo, je découvre stupéfait que le film dure cinq heures ! Encore plus bizarre, c’est signé Olivier Assayas, auteur de l’excellent "Clean", mais aussi de purges insupportables comme "l’Heure d’été" ou "les Destinées sentimentales". Est-il vraiment le meilleur cinéaste pour faire revivre les chorés flamboyantes de Maritie et Gilbert Carpentier ? Ça commence mal, c’est Edgar Ramirez, 70 kilos tout mouillé, qui joue Carlos. N’importe quoi ! Non seulement il ne ressemble en rien au vrai mais, en plus, il ne porte même pas de chemise hawaïenne.

Ici, Carlos, de son vrai nom Ilich Ramirez Sanchez, embrasse la cause marxiste et offre ses services au Front populaire de libération de la Palestine. Le film – qui l’aurait cru – est traité sur le mode du thriller et Assayas mène son affaire de main de maître, un vrai film d’action, vibrant et fort. Pas de danse ni de chansons (c’est quand même ballot), et bientôt le fils de Françoise Dolto, look de Che Guevara crado, se lance dans la prise d’otages, notamment celle des représentants de l’Opep à Vienne, avant de fuir à travers le monde. Très réussi, le film est une bombe, mais Assayas accumule les contrevérités sur le chanteur de Señor Météo. Comme dirait Johnny, interrogé le jour de la mort de son ami Carlos : « Là, je dois dire que je suis un peu paumé ».

Dessin d’Oliv’ - JPG - 33.5 ko
Dessin d’Oliv’

A l’affiche dans les salles

Infectés d’Alex et David Pastor

Dans un futur proche, où malheureusement Roselyne Bachelot n’existe pas, la population humaine a été décimée par une terrible pandémie. Claquemurés dans une voiture, quatre survivants tentent de gagner un peu de temps sur la mort et découvrent qu’il y a pire que de crever. Si Infectés commence comme un film de fin du monde classique, il délaisse les zombies dégoulinants de "Je suis une légende" pour s’attacher aux enjeux psychologiques des héros : tuer de pauvres gens rencontrés sur la route pour leur voler leur essence, abandonner femme et enfant car porteurs du virus… Film très noir sur la déshumanisation, énorme bide aux États-Unis, Infectés se voit sublimé par la photo chirurgicale de Benoît Debie, petit génie responsable des images d’"Irréversible" et d’"Enter the Void". Recommandé !

Copie conforme d’Abbas Kiarostami

Le grand retour à la fiction d’Abbas Kiarostami, le réalisateur iranien du "Goût de la cerise". La rencontre d’un homme et d’une femme, portée par la lumineuse Juliette Binoche. Une formidable interrogation sur le couple. Une œuvre intense et déchirante.

Marathon man de John Schlesinger

« Is it safe, is it safe ? » C’est une des répliques cultes du cinéma, quand Laurence Olivier, tortionnaire nazi inspiré du Dr Mengele, s’acharne avec une curette sur les dents de Dustin Hoffman. Modèle du thriller parano, Marathon Man tient toujours la route : les acteurs sont stupéfiants et la mise en scène au cordeau de John Schlesinger vous cloue à votre fauteuil. Pourquoi serait-il impossible de faire de tels films de nos jours ?

-----

A lire sur Bakchich.info :

Depuis sa prison de Poissy, le terroriste Carlos dénonce les trois téléfilms sur sa vie, intitulés « Le Prix du Chacal », en diffusion sur Canal+ en 2010. Il devrait déposer une plainte pour ne pas avoir été (…)

BAKCHICH PRATIQUE
LE CLUB DES AMIS
BEST OF
CARRÉ VIP
SUIVEZ BAKCHICH !
SITES CHOUCHOUS
Rezo.net
Le Ravi
CQFD
Rue89
Le Tigre
Amnistia
Le blog de Guy Birenbaum
Les cahiers du football
Acrimed
Kaboul.fr
Le Mégalodon
Globalix, le site de William Emmanuel
Street Reporters
Bakchich sur Netvibes
Toutes les archives de « Là-bas si j’y suis »
Le locuteur
Ma commune
Journal d’un avocat
Gestion Suisse
IRIS
Internetalis Universalus
ventscontraires.net
Causette
Le Sans-Culotte