Les barbus des maquis font des petits dans le dos du pouvoir algérien. L’article de Bakchich a suscité mains commentaires sur l’utilité ou non de voir prospérer ses coteries pour l’Etat de Bouteflika.
L’Algérie peine à conjurer ses vieux démons. Ceux qui, plus de 45 ans après l’indépendance de 1962, pèsent comme un tombeau sur le pouvoir algérien : inégale répartition de la manne pétrolière, corruption, faiblesse de l’Etat de droit, injustices sociales galopantes, résurgences sporadiques de la guerre civile débutée en 1991. L’existence de maquis algériens où prospèrent la doctrine djihadiste sur fond de critiques du pouvoir en place relève de cette crise sociale rampante. Ce qui n’a pas manqué de vous faire réagir, et d’élargir le spectre des maux de l’Algérie contemporaine dont vous vous êtes saisis, internés-internautes.
Si la dynastie des barbus semble renouveler la vulgate djihadiste par sa jeune et fraîche progéniture maquisarde, nombres d’internautes l’expliquent par le traumatisme post-colonial. Ainsi youyou de constater que « Près de cinquante après, cette indépendance n’est pas encore passée entre la gorge de l’ALGERIE de papa. » Ou Tilleli, maître de la formule qui nous livre sa trouvaille : « L’Algérie n’est pas barbare mais Berbère, le pouvoir n’est pas Berbère mais barbare. Trois générations de maquisards arabo-islamo-terroristes. Avec celles au pouvoir ??? »
Le constat d’une société sclérosée qui favorise l’expression de frustrations par un repli identitaire fait dire à Lazic que « Tous les maux de l’Algérie y compris les "barbus", nous viennent du manque d’État de droit, du manque d’identité, du manque d’éducation ! » avant d’ajouter qu’« elle [la société] est prise en otage par des gens sans foi ni loi qui se sont définitivement mis sous la coupe des lobbys pétroliers et des Etats pour se maintenir au pouvoir et assurer le bon déroulement du business. Le vrai souci aujourd’hui est d’organiser une vraie opposition capable de sortir de ses égocentrismes pour se consacrer à la lutte pour un Etat de droit dans ce pays. »
A la question de l’islamisme et de sa perforation dans la société algérienne, les avis divergent. Pour les uns, tel cet anonyme, le danger islamiste n’est qu’un phantasme occidental et national qui déplace l’aiguillon des réels problèmes. Ainsi « En fait ce qu’on appelle l’islamisme n’existe que dans l’imagination de l’occident, ce qui se passe en Algérie est une guerre civile, dû aux mauvaises répartitions des recettes de pétrole, dû aux séquelles de la colonisation, dû à l’influence de puissances étrangères […] La guerre civile peut reprendre à tout moment, l’insécurité est partout, le pays est loin de la stabilité, des tensions sociales se voient tous les jours sur les terrasses de café des villes algériennes ».
Un autre relève en revanche que « Les Algériens ont toujours été un peuple tolérant et modéré du point de vue religieux. Malheureusement, la politique des dirigeants qui se sont succédé depuis 1962, basée sur l’arabisme et l’islamisme, a radicalement changé la société Algérienne. » L’activation ou non du levier religieux pour asseoir sa légitimité politique, quitte à voir prospérer des cellules rebelles, fait s’interroger Akli benyounes : « Comment une armée bien équipée et sur-armée ne peut pas venir à bout d’une centaines de rebelles islamistes bien identifiés, mal armés, mal équipés, isolés et combattus par tous les états du monde ? Y a-t-il un plan algérien (…) pour faire perdurer ce problème le plus longtemps possible en vue d’acheter des armes pour la guerre contre le terrorisme ? »
A se demander qui des barbus ou de l’Etat algérien a intérêt à moderniser l’islam ou islamiser la modernité…
À lire ou à relire sur Bakchich.info :
Tout le monde sait que tant les barbus sont là,le pouvoir en place est inébranlable.La barbarie vécue par le peuple algérien dans les années 90,fait qu’il se satisfait de cette petite paix.
Tout le monde sait aussi que les gouvernements occidentaux et leurs médias,feront tout pour que la démocratie et les libertés d’expression,de culte ou de déplacement soient exclusivement leur bien propre.
Tous les dictateurs,assassins, usurpateurs de pouvoir,pilleurs qui ont défilé ont été et sont les amis de la France. En Tunisie,il y aura un espoir de changement,si la France balaie devant sa porte !!
FERHAT MEHENNI , leader du MAK ( mouvement pour l’autonomie de la kabylie ) vient de déclarer à une tribune de l’ONU que la kabylie voulait l’autonomie en Algérie . Il dit aussi que le peuple kabyle en avait marre de la main mise du pouvoir central d’Alger sur les affaires kabyles . La kabylie est frappée de plein fouet par le terrorisme , la pauvreté , l’insécurité , la répression policiére, la hogra , les gréves , les émeutes politiques et sociales … ETC .
La solution pour le peuple kabyle et la kabylie serait peut étre une autonomie qui permetrait aux kabyles de créer leur propres lois et diriger ainsi leur région . C’est possible en Allemagne ou en belgique pourquoi pas en Algérie ?
Le débat est ouvert .
Le Maroc et les USA, des relations historiques et séculaires (quotidien égyptien) Le Caire, 7 juin (MAP) - Le quotidien égyptien "Achourouq" a mis en exergue, dimanche, le caractère séculaire des relations entre le Maroc et les Etats Unis, rappelant que dans son discours, prononcé jeudi dernier au Caire, le président américain Barack Obama a souligné que le Maroc a été le premier pays au monde à reconnaître les Etats-Unis (février 1778).
Le journal rappelle que le Maroc était, à l’époque, le seul pays indépendant dans le monde arabe, précisant que durant la première moitié du 16è siècle, tout le monde arabe était sous l’emprise de l’Empire Ottoman, à l’exception du Maroc qui était demeuré en dehors de cette occupation.
Après la révolution américaine, les Etats-Unis, qui comptaient à l’époque 13 Etats, avaient proclamé leur indépendance de la couronne britannique en 1776, écrit "Achourouq", précisant que le Maroc avait été le premier pays dans le monde à reconnaître ce nouvel Etat avec lequel il avait signé un Traité d’amitié.
Cet article, intitulé "Une longue histoire de relations entre le Maroc et les Etats-Unis", est illustré d’une copie du préambule de ce Traité qui date de 1786, et qui comporte en haut de page le sceau du Sultan Sidi Mohammed Ben Abdellah.
Auteur : aufait/MAP Tags : Egypte, Maroc, USA, presse
Pourquoi l’autonomie ? Pourquoi pas l’indépendance ? Allons, une peu de courage !
Il est en effet grand temps que les Algériens réflechissent sérieusement à se séparer de cette région qui pèse tant sur le budget du pays : les Kabyles réclament toujours plus de moyens, de financements, de subventions, d’infrastructures… mais toujours moins d’Etat ! D’ailleurs, les citoyens algériens doivent exiger de connaître le montant des aides accordées à cette région et surtout la somme des impôts prélevés en ces lieux (recettes fiscales). Il est de notoriété publique qu’un pourcentage très important des ménages et des entreprises kabyles ne paient aucun impôt (direct ou indirect) et ne s’acquittent jamais de leurs factures d’électricité -par exemple. Et je ne parle pas des vols récurrents de métaux, de cables électriques, de matériaux divers et variés appartenant à l’Etat.
Des droits, oui ! Des devoirs ? Aucun !!!
Ces propos peuvent paraître durs et je m’en excuse auprès des femmes et des hommes d’origine kabyle qui ne se reconnaissent en rien dans les revendications de Messieurs Mehenni et consorts. D’ailleurs qui se souvient des graves allégations colportées par ce dernier à l’encontre de feu Maatoub Lounès ?
Le régionalisme a bon dos et il s’exprime en ces contrées avec un lourd accent nationaliste d’un archaïsme sans nom (avec toutes ses aspects effrayants : racisme, haine…). Les Algériens que je rencontre très régulièrement sont berbèrophones et/ou arabophones d’origine berbère, issus des différentes régions (Aurès, hauts plateaux de l’Est, grand Sud, l’Ouest…). Ils s’entendent presque tous pour dire que leurs similitudes sont beaucoup plus nombreuses que leurs dissemblances et que le temps ou les tribus se partageaient le territoire est révolu. L’Algérie doit entrer dans la modernité comme l’ont fait les Etats européens au cours des siècles précédents. Alsaciens (germanophones), bretons (celtophones), basques, nicois, normands, corses… Autant de peuples qui sont passés outre leurs différences pour faire émerger une République digne de ce nom. Et que dire de l’Union européenne ?
Il est donc grand temps pour l’Algérie de tourner la page et de mettre un terme à ce débat d’un autre âge en accordant à la Kabylie sa liberté qu’elle prétend chérir par dessus tout.
Soyons réalise, nous sommes un peuples sous une dictature depuis la colonisation jusqu’à ce jour. Le problème avec un peuple assisté et sans aucun reperd ni une fierté historique contemporaine qui nous permet d’aller de l’avant, nous n’avons pas mis en place des base sociale solide (Justice, santé, fiscalité …) et qu’une valeur comme le travail est relayer au niveau d’une incompréhension du faite que cela ne permet pas de survivre, mais le terme "KAFEZ <=> Voleur" est plus apprécier. Se voiler la fasse pour une pays ou il y a plus de corruption dans tous les domaines arrivant même que l’être humain n’a aucune valeur (7 ans de guerre entre nous) mais malheureusement la kabylie n’est pas la seule région toucher par le terrorisme mais toutes les régions de l’Algérie et les berbères ne sont pas qu’en dans cette région.Malgré cela, du point de vu économique cette belle région vivra de quoi ? et même avant de pleuré sur cette région, le GAZ et le PÉTROLE sont bien pompé dans le sud Algérien et que tous le peuple du Nord ont bien profité "des miettes" mais pas ceux du sud. Pour conclure, nous sommes tous directement ou indirectement contribueraient de cette situation, car accepter le moindre centime pour un travail non effectué c’est du vole. Peu de personnes peuvent s’estimer non concernés. Si chaque citoyen Algérien travail a œuvrer pour soi et pour son pays alors malgré tous nous aurions un pays corrompu à la tête mais pas jusqu’à la base. Trouver une idéologie coloniale est une forme de clanisme par la fuite en avant. Aucun n’ai plus fort que l’autre mais tous nous devons nous souder pour avancer. Il reste donc le travail, l’honnêteté de dire les vérités pour soi et pour les autre et surtout de respecter soi même pour respecter les autres dans tous les actes de la vie.
Cordialement.