Ségolène, l’indignée, attaque frontalement Pujadas au journal de 20 heures. Défense du pluralisme à l’appui. Rires.
La scène a eu lieu devant plusieurs millions de personnes : David Pujadas, qui ne se prend pas pour la moitié d’un journaliste, a été agressé lundi 11 juin au soir par une mère de famille, une Ségolène R., littéralement déchaînée. La dame a vertement reproché au présentateur du journal de 20 heures de France 2 d’avoir diffusé un reportage citant cinq fois un certain Alain Juppé, candidat aux élections législatives à Bordeaux, et pas une seule fois sa rivale socialiste, Michèle Delaunay. Pujadas, qui aime bien parler du 20 heures en disant « mon journal », bredouille que le nom de cette Michèle Delaunay est apparu à l’écran et qu’elle a eu la parole. « Peut-être, mais vous ne l’avez pas citée une seule fois. On sait comment marche la communication », a répliqué sèchement Ségolène R.
Après de tels uppercuts, le pauvre Pujadas en était à citer le CSA, organisme connu pour sa défense intransigeante du pluralisme. Il s’est alors pris un méchant coup de sac à main en pleine figure : « Ne vous défendez pas ! Ce journal prouve, une fois de plus, qu’il y a beaucoup à faire sur le pluralisme de la presse et le pluralisme politique. » Il ne s’est trouvé personne pour défendre Pujadas, sauf sa chef, Arlette Chabot. La directrice de l’information de France 2, dont on nous dit qu’elle a été journaliste (ah bon, elle l’est toujours !), a jugé le reportage incriminé « irréprochable ». Et fidèle à cette approche qui fait qu’on se prosterne à ses pieds à chaque fois qu’on la croise, surtout dans les palais officiels, elle a ajouté : « Lorsqu’une personnalité nationale est en compétition, on s’intéresse d’abord à cette personnalité là, même si on donne aussi la parole à ses adversaires. » Bref, faible avec les forts et fort avec les faibles.
Trêve de plaisanterie. Ségolène Royal a démonté en direct le mécanisme de l’information – si on peut appeler ça de l’information – à la télévision. On pourrait résumer cela d’une formule : l’apparence du pluralisme mais pas de pluralisme. TF1 et France-2 se sont surpassés dans cette approche ces dernières années, au profit de Nicolas Sarkozy. On laisse le champion désigné et favori des sondages dérouler son discours et on donne la parole à contrecoeur à un opposant. La technique atteint le sommet dans des reportages a priori anodins : les téléspectateurs de France-2 lundi 11 juin ont retenu du reportage qu’Alain Juppé était candidat quasi-unique à Bordeaux. Les publicitaires appellent ça « saturer » l’espace. Du coup, l’adversaire disparaît sans même qu’on ait besoin de la dénigrer. Du grand art.
Elise Lucet la Claire Chazal du service public
Journal de France2 de 13 heures le 18 juin 2007
Elise Lucet répéte a deux reprises le nombre de sièges gagnés en sus par la gauche depuis 2002 mais ne complète pas sa phrase en donnant le nombre de sièges perdus par l’Ump depuis 2002.
Cette information est pourtant le message force de ces législatives.
Elle invite un politologue de sciences po, en lui posant des questions bien orientées, du style Sarkozy a perdu la confiance des français, l’état de grâce de Sarkozy est-il fini ?….
Celui ci se retranche derrière un argument fallacieux, le renouvellement d’une assemblée de droite, et sous-entend que Sarkozy a été absent du second tour des législatives, donc la responsabilité de ce recul incombe à ses représentants.. Le 53% et 47% des présidentielles, alors que les chiffres sont différents pour cause d’abstention.
2eme invitation
Un des auteurs du livre de la femme fatale pour s’exprimer sur la dépêche Afp annonçant la séparation de Ségolène et son compagnon tout en faisant sa promo. La journaliste n’oublie pas de sous entendre que cette annonce n’est pas intervenue par hasard, alors que Ségolène dit ne pas avoir fait cette déclaration à l’Afp au soir des législatives.
Elise Lucet n’a pas invité par hasard, une des ses deux journalistes qui soulignent dans leur livre malsain La femme fatale, que sarkozy n’est ni un salaud ni un facho…
Elles n’ont rien trouvé de mieux d’ écrire sur Ségolène, , et ce avant les législatives , je n’ai pas lu une ligne de ces deux journalistes sur le couple Sarkozy lorsque Cécilia est parti avec son amant, ni les dessous du couple sarkozy sur le sujet des présidentielles…
Ce livre n’a pas été écrit dans le but d’aider Ségolène, et France2 n’a pas invité par hasard, un des auteurs du livre.
Pour qui roule Ariane du chemin et Raphaelle Bacqué qui ont été bien reçus sur le plateau de FOG ?
Le Point …fait la publicité du procès de la Face cachée du Monde, Ariane du Chemin demande 30.000 euros de D.I quant beaucoup d’autres demande qu’un euro
http://www.lepoint.fr/content/economie/article ?id=38440
Cet article du JDD est vraiment à la hauteur d’un Pujadas, non seulement les médias français n’ont pas relayés l’information alors que le film circule sur internet, mais lorsqu’ils s’expriment c’est pour nier ou bien pour excuser sarko via la plume de journalistes suceurs !
http://www.lejdd.fr/cmc/blogs/200724/juste-un-doigt-de-vodka_29015.html
Juste un doigt de vodka Par Nemrod, checkpointcharlie
Fallait-il en faire toute une histoire ? Fallait-il que les chaînes françaises s’auto-censurent, fallait-il que LCI contre-attaque, poussé par l’empire TF1 ? Fallait-il que Boever s’excuse ? Non bien sûr ! Les réunions internationales sont souvent propices à ce genre de "débordements". La diplomatie, c’est aussi savoir lever son coude de temps en temps. Et sur les images, Sarkozy avait l’air un peu plus humain. C’est ça qui a gêné ? En tous cas, beaucoup, beaucoup, beaucoup trop de bruit pour rien….