Alors que les apprentis kamikazes du début d’année courent toujours, le pouvoir marocain a mis la main sur un barbu un peu plus professionnel. Et au CV éloquent, Saad Houssaini, soupçonné d’avoir orchestré l’attentat meurtrier de Casablanca en 2003.
Les investigations des services de sécurité marocains, après l’arrestation le 3 mars dernier de Saad Houssaini, l’un des principaux fondateurs du Groupe islamique des combattants marocains (GICM), ont permis de lever une part de mystère sur les origines et le fonctionnement du mouvement. Selon le dossier d’enquête du parquet de Rabat portant sur le chef militaire du GICM, dont Bakchich a obtenu une copie, pas mal d’idées reçues méritent d’être bousculées. Finies les approches privilégiant des générations spontanées de jihadistes marocains, qui auraient repris le logo cher à Oussama bin Laden sans aucun lien avec les organes de commandement d’Al-Qa’ida. Au regard de cette source, l’ancrage strictement local du GICM ne tient plus. Au contraire, les détails sur le rattachement du mouvement aux structures jadis développées dans les camps terroristes d’Afghanistan décrivent une forte dépendance aux réseaux bâtis par le milliardaire saoudien. Né le 24 mars 1969 à Meknès, le jeune Saad Houssaini épouse progressivement la cause jihadiste entre 1996 et 1997, alors qu’il séjourne en Espagne, à Valence. Une rencontre conditionne son histoire : avec le militant Shabi bin Mohammed Salah, un membre influent du mouvement islamiste tunisien Ennadha. C’est lui qui procure à Houssaini un faux passeport italien pour rejoindre, en mai 1997, les nouveaux camps terroristes inaugurés alors en Afghanistan. Il reçoit des formations à Khalden et Darounta ; et se montre très studieux, au point de devenir lui-même un instructeur spécialisé en explosif et en technique de guérilla.
Sur place, il sympathise avec d’autres marocains, en particulier Karim Aoutah et Younis al-Chekouri, identifiés plus tard dans les structures de commandement du GICM (voir encadré…). Les dirigeants d’Al-Qa’ida regroupent les candidats au Jihad selon les nationalités et les ethnies – comme nous l’avons observé dans d’autres procédures ouvertes en Europe. Les Marocains se voient ainsi attribuer un camp rien qu’à eux, nommé Tarek bin Zyad, à l’intérieur du centre de formation de Darounta. La pépinière des futurs réseaux du GICM voit le jour. Entre avril et août 2000, les mois d’entraînement et l’apprentissage des principes de la guerre sainte commencent à payer. Saad Houssaini et ses compagnons d’armes reçoivent des marques de considération. Ayman al-Zawairi les invite personnellement à Wazir Akbar Khan. Le numéro 2 d’Al-Qa’ida s’engage à mettre à leur disposition tous les moyens nécessaires à la construction d’un groupe de combattants marocains. Au camp de Loukar, ils fraternisent avec Zarqaoui, futur chef des réseaux islamistes en Irak. Peu à peu, selon des fonctionnements tribaux chers à Oussama bin Laden, l’organisation qui règne sur les camps d’Afghanistan les adoube auprès des réseaux libyens, saoudiens ou égyptiens.
Dès le second semestre 2000, les futurs membres du GICM disposaient au sein du complexe terroriste de Darounta, en Afghanistan, d’un camp spécifiquement dédié aux marocains. Cette structure portait le nom de Tarek bin Zyad. Lors d’une réunion organisée sur place en janvier 2001, les jihadistes d’origine marocaine se sont réunis pour fixer l’organisation du GICM, avec pour intention d’exporter le combat des moudjahidines vers le Maghreb. L’organigramme a été ainsi déterminé : un Conseil consultatif (dirigé par le premier émir du mouvement, Al Tayeb Bentizi, et par son adjoint, Mohamed Al-Gerbhouzi) ; une Commission militaire (dirigée par Younis al-Chekouri et Saad Houssaini) ; une Commission religieuse (dirigée par Noureddine Nafia et Ahmed Bouali) ; une Commission des finances (dirigée par Mohamed Al-Gerbhouzi et par Abdallah Chahid) ; une Commission de sécurité (dirigée par Abdelkader Hakimi et par Karim Aoutah) ; et une Commission de l’information (dirigée par Karim Aoutah et Mohammed Allouane).
Et au mois de juillet 2001, ils rencontrent bin Laden lui-même, en compagnie du chef militaire d’Al-Qa’ida, Mohammed Atef. Bin Laden leur explique qu’il considère le Maroc, le Yémen et la Jordanie comme autant de bases-arrières du Jihad, qu’il faudra y changer les constitutions, inspirées par les anciennes puissances coloniales. Et leur demande de placer leur action sous la tutelle d’Atef, responsable de la coordination des opérations d’Al-Qa’ida à travers le monde. Quelques semaines avant le 11 septembre, les Marocains de Darounta peuvent rentrer chez eux avec l’objectif d’y répandre la guerre sainte.
Ce n’est pas parce que vous vous appeliez Dasquié qu’on est obligé de vous croire !! Arrêtez de faire des copies collées du journal Hebdomadaire (Magazine Marocain) Vous dites "selon le dossier de l’enquête …. Dont vous avez obtenu une copie…" « En Arabe je suppose.. », mon œil quel mensonge !!!
Après votre brève introduction pour envelopper votre article et lui donner un semblant de crédit, vous nous servez l’article copié sur le journal Hebdomadaire n° 307 du 16 juin et paru sur le site Web une semaine après.
Arrêtez de nous mentir et faites un effort pour la recherche d’inforamtion par vos propres moyens. Les copies collées, même ma grande mère sait le faire. si c’est ça le journalisme Bonjour les dégâts !!! au faites vous avez payé combien les droits d’auteur au J.H
http://www.lejournal-hebdo.com/sommaire/index.php
L’article de dasquié est publié 10 jours aprés celui du J.H qui est bien étoffé et mieux argumenté. Que Dasquié nous montre une page du dossier d’enquête en sa possession et "en arbae" SVP, et on le croira. Que Bakchich prenne les lecteurs marocains pour des cons c’est une autre paire de manche qui montre que BAkchich est frappé de cécité.
On n’est pas aussi cons que croient certains français imbus de leur "personne"