Et bien mes chers frères de notre ancienne puissance coloniale, ces deux dernières années, ont été marqué, il est vrai, par de grandes ruptures. Vous, les gaulois, en 2007 vous avez élu votre grand Kaïser SarkocO à la tête de cette vieille mais belle France. En août 2008 le monde a pu surtout observer lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques à Pékin l’incommensurable puissance d’organisation, à l’ordre tout militaire et capitaliste de la République Populaire de Chine. Mais la vraie rupture est venue de la crise économique et financière, partie essentiellement des Etats Unis d’Amérique, qui bouleverse les équilibres de notre planète. Puis vint l’élection de la présidence des USA de Monsieur Barak Obama. Son entrée officielle à la Maison-Blanche mardi dernier, lors d’une intronisation historique, marque profondément et dans le monde entier ce début de siècle. Pour nous, en Afrique, les ruptures tant attendues restent à venir.
En Mauritanie il faudra bien de nouvelles élections démocratiques après le Coup d’Etat d’août dernier. En Guinée Conakry, la communauté internationale appelle la junte du Commandant Camara à s’orienter rapidement aussi vers une consultation électorale nationale, loyale et transparente. Il s’agirait également que notre chère Côte d’Ivoire retrouve d’urgence la sagesse démocratique après des années de dramatiques turbulences. Le président Laurent Gbagbo s’y est engagé. Et il est grand temps qu’une honnête consultation présidentielle se déroule au pays d’Houphouet Boigny, d’Henri Konan Bédier, d’Alassane Ouattara et de Guillaume Soro.
Il est grand temps aussi, si nous voulons être digne du formidable exemple démocratique de notre frère Obama, que des pays de notre continent comme le Niger ou le Congo Brazzaville se plient aux règles universelles de la démocratie et à la vérité des élections libres et reconnues internationalement. Mugabé fait trop honte à notre cher continent et Madame Grace Machel, épouse du célèbrissime Nelson Mandela , a grandement raison de qualifier d’illégitime le régime du ‘’Président’’ Robert Mugabé au Zimbabwe.
Vous chers frères gaulois vous ne donnez pas en ce moment le bon exemple , dans cette période de tempête économique et financière en présentant au monde le mauvais exemple de vos chicayas parlementaires . Alors, qu’Obama rayonne, dans cette période difficile comme un rassembleur et un réconciliateur, vos femmes et vos hommes politiques et les décideurs français semblent vouloir étaler leurs divisions et revenir vers vos vieux démons : les délices et poisons de la politique des partis, ainsi que la qualifiait le Général de Gaulle.