Après les attentats du 11 avril : constat de gouvernants algériens médiocres, dépassés, sans pouvoir face à la menace terroriste.
Le Palais du gouvernement, c’est là que se réunit le conseil des ministres, c’est là où se trouvent les bureaux du chef du gouvernement, du ministre de l’Intérieur, pour ne citer que des postes de souveraineté. En un mot « c’est le top », pour reprendre l’expression saugrenue de notre ministre de l’Intérieur. C’est lui qui l’a dit, réagissant à l’attentat contre cet édifice, il a dit « c’est le top », la cible des cibles.
Curieuse expression quand même, dans la bouche d’un homme chargé de la sécurité des biens et des personnes. Mais notre ministre de l’Intérieur est un homme bizarre. Pour lui, ces attentats s’apparentent à des formes de suicide, c’est sa thèse, « les terroristes, a-t-il dit, n’ont d’autre choix que de se rendre ou de se suicider ». Cette thèse du suicide a au moins l’avantage de transformer un acte dont la portée politique, symbolique n’échappe pourtant à personne, en un banal fait divers. Un simple acte de désespoir. Mais du « top » au « suicide », il y a comme des cratères de silence. Au fond, que savons-nous de cet attentat pour ne nous attarder qu’au plus spectaculaire des deux attentats qui ont ciblé Alger ce mercredi 11 avril ? Oeuvre d’un kamikaze, d’un soldat du GSPC affiliation El Qaïda comme le soutient cette obscure organisation via internet et El Jazeera qui a diffusé les photos, dont deux voilées, des auteurs de ces attentats qu’elle revendique ?
Notre ministre de l’Intérieur propose, lui, une autre thèse. Les enquêteurs auraient trouvé dans les débris de la voiture piégée un système de mise à feu à distance, ce qui l’amène à conclure que le conducteur de la voiture n’était pas volontaire au suicide et qu’en vérité, il aurait été sacrifié à son insu par des commanditaires tapis dans l’ombre. Auquel cas il ne s’agirait plus d’un « suicide » mais d’une sorte d’assassinat.
Information ou désinformation ? À la propagande des uns répond la contre-propagande des autres, c’est de bonne guerre, si je puis utiliser cette malheureuse expression, mais que savons-nous de ces attentats au fond ? Pas grand-chose et ce ne sont pas les avis incultes des différents experts qui défilent sur les chaînes satellitaires qui nous éclaireront. Ni la presse algérienne, privée comme publique, qui nous repasse le film de « terroristes aux abois », du « dernier soubresaut de la bête immonde », des terroristes dealers, fumeurs de foin et buveurs d’alcool frelaté ou de « petites frappes », comme l’écrit le quotidien Liberté.
Médias au service de la propagande de nos gouvernants qui ont banni le mot information de leur vocabulaire mais qui ne parviennent même plus à nous cacher leur impuissance à gouverner. Quand le président de la République se rend au chevet des survivants de ces attentats à l’hôpital Mustapha, à une patiente en souffrance, il chuchote, « il faut que le peuple bouge, il ne peut pas rester spectateur alors que ces gens détruisent leur pays ». Hallucinant, venant d’un président qui ne semble même pas libre de s’adresser le soir même à la nation. Hallucinante aussi cette autre image, du chef du gouvernement Belkhadem qui, sortant du palais du Gouvernement quelques minutes après l’attentat qui aurait pu lui coûter la vie et qui ne trouve rien d’autre à faire que de s’occuper des conduites de gaz et des ambulances. Symbole saisissant de gouvernants dont les pouvoirs sont réduits à ceux d’un chef pompier.
J’aimerais bien voir un jour sur Bakchich une chroniqueuse marocaine et installée à Rabat qui écrit avec courage, sans langue de bois ni lèche babouches, de la même manière que Malika à Alger.
Bakchichien en Chef, pourquoi ne pas engager une ? Il existe au bled beaucoup de journalistes marocaines pleins de talent mais elles ne peuvent pas s’exprimer librement sur les pages des journaux ou elles travaillent.
Toutefois, j’espère que ses écrits ne le contraindront pas à s’expatrier ou à émigrer comme Khalid pour continuer à caricaturer librement (sur) son pays.
Bonjour,
Pour éviter l’intrusion dans votre débat et qui ne concerne que vous, je répondrais brièvement sur la liberté de la presse au Maroc : www.telquel-online.com et www.lejournal-hebdo.com, allez y faire un tour, jetez un oeil sur les archives et vous verrez qu’en matière de liberté de la presse, c’est pas l’URSS…
A bon entendeur
J’ai pas l’impression d’avoir tout compris ?
Rifeño, tu cherches la liberté de presse en Algérie ? Je ne sais pas quoi dire…
Tuu… Tu vas bien ? Tout est correct, tranquille ? Tu es sur que ça va bien ? Pas besoin d’appeler les flics pour leur dire qu’on a chercher à te droguer, j’espère ?
Non ça doit être moi, j’ai du mal interpréter tes dires… tu vas rigoler… j’ai vraiment cru que tu appelai les algériens au secours de la presse marocaine :) Ce que je suis bête !! Faut que je travaille moins, dès fois j’ai des hallucinations.
je passe un appel a deux disparus, si quelqu’un a vu ou a des informations sur :
L’INCONNU : courageux defenseur de la democratie.
RHOU : Grand militant des droits de l’homme.
je le prie de nous envoyer des informations.
tiens !!!! pourquoi tu t’enerves ?? il t’a rien dis de mal enfin : COURRAGEUX DEFENCEUR DE LA DEMOCRATIE. tu dois en etre heureux non ?? AHHHHH ne le prend pas mal enfin c’est la reelle verité l’ami
sinon le Cerbere de l’arbitraire, entre nous il faut en etre vraiment capable