Ce que Marc Godin, l’éminent critique ciné de Bakchich, vous conseille cette semaine dans les salles obscures. Ou pas.
Parmi les nouveaux films à l’affiche mercredi 2 décembre dans les salles de cinéma françaises :
Arthur et la vengeance de Maltazard de Luc Besson
Non seulement Luc Besson est une des pires catastrophes qui soient jamais arrivées au cinéma, mais en plus, c’est un menteur ! Je m’explique. En septembre 2006, le parrain du cinéma français déclarait solennellement qu’il arrêtait la mise en scène : « Ça y est, c’est fini ! » et ajoutait, toujours modeste, « J’ai envie de m’occuper un peu de mes concitoyens, j’ai envie de m’occuper un peu de ma planète. Ça me paraît un peu normal, tout doucement, de commencer à rendre aux autres. » Tous les amoureux du cinéma ont sabré le champagne, mais l’entrepreneur d’EuropaCorp a la caméra qui le démange et voici qu’il souille à nouveau les écrans avec une suite d’"Arthur et les Minimoys". C’est toujours aussi laid et d’une incroyable bêtise. Du pur Besson.
L’Assistant du vampire de Paul Weitz
Les vampires saignent le box-office et des producteurs malins tentent de surfer sur la vague "Twilight". Voici donc un nouveau film de vampires pour ados, dans une ambiance très Harry Potter. La chose ressemble à un gros téléfilm mal foutu avec une Salma Hayek barbue (c’est François-Henri Pinault qui doit s’amuser à la maison) et l’inénarrable John C. Reilly, avec le brushing le plus improbable de l’année. Il semble s’amuser. Il est bien le seul !
Paranormal Activity de Oren Peli
Une maison hantée, un laideron qui dort en sous-tif persécutée par un esprit frappeur, un filmage à la "Blair Witch" : le marketing tente de nous faire prendre ce nanar poussif tourné avec 20 centimes pour le film le plus effrayant depuis "L’Exorciste". C’est largement exagéré et on a surtout l’impression d’assister à la conversation sans fin de deux crétins sortis de l’émission de télé-réalité "Secret Story". L’arnaque de l’année. Pour le grand frisson, gardez vos sous et allez voir "[ Rec2 ]" le 23 décembre prochain.
La Folle histoire d’amour de Simon Eskenazy de Jean-Jacques Zilbermann
Dix ans après le navet "L’homme est une femme comme les autres", Antoine de Caunes reprend son personnage de clarinettiste juif et homo. Une suite que personne n’attendait avec un De Caunes encore plus falot que d’habitude.
« J’ai envie de m’occuper un peu de mes concitoyens, j’ai envie de m’occuper un peu de ma planète. Ça me paraît un peu normal, tout doucement, de commencer à rendre aux autres. »
Très très très franchement, vu sa façon de faire du cinéma, j’aime autant qu’il ne s’occupe pas de ses concitoyens et de sa planète. Oublie-nous, Luc !
Avec groluc…la planète va faire Booom-Yo ! Booom-Booom-Yo !
Et nos concitoyens seront tous des putes Albanaises persécutées par la mafia tchétchène(…qui se trémoussent sur le capot d’une Audi A8 montée avec des SUB de 60…à la fin…).
Notre président sera bien sûr le petit mongoloïde miniature en 3D…J’ai hâte ! Quoiqu’avec Sarkozy, on a déjà un pied dedans !