Depuis 30 ans, le vitupérant député communiste de la Somme, réputé pour son activisme, est réélu à l’Assemblée nationale les doigts dans le nez.
A l’Assemblée nationale, on le surnomme « le punk ». No future n’est pourtant pas le slogan qui lui va le mieux. Depuis trente ans, Maxime Gremetz, le vitupérant député communiste de la Somme, est réélu au Palais-Bourbon les doigts dans le nez. Avec un score entre 55 et 60%, même en 2002, quand la gauche est au plus mal.
Il faut dire que ce fils de bûcheron a gardé de son premier boulot de métallo une empreinte : il travaille dur. Plus de 266 interventions en 2007 dans l’hémicycle et 205 questions écrites jusqu’à avril dernier. Un activisme frénétique qui ne fait pas toujours dans la nuance. Comme lorsqu’il a tenté d’ouvrir la porte du bureau d’un collègue communiste… au pied-de-biche, il y a plus d’un an. Ou, le mois dernier, quand il a voulu s’introduire de force sur un plateau de France-3 Picardie pour intervenir en direct.
Des globules rouges, il en coule dans les veines de Maxime Gremetz. Communiste à 15 ans, la boîte à outils du parti lui est ouverte par Georges Marchais au XXIIe Congrès, en 1976, lors de l’abandon du dispositif historique de la dictature du prolétariat. Il sera dès lors un confident du grand Georges, métallo lui aussi, « celui qui le connaît le plus familièrement », aime-t-il rappeler. Son petit nom en interne : Minime Gremetz. Pour son image de communiste intransigeant. Chef de la « Polex » (politique extérieure du parti) pendant plus de dix ans, la consigne au journal l’Humanité était de ne plus aller aux réunions de celui qui voulait diriger la rubrique internationale.
Grand joueur de tarot (qu’il a essayé d’apprendre vainement à Sassou Nguesso), il rencontre Castro à Cuba et assiste à la révolution d’Ortega au Nicaragua en 1979. C’est peu dire que Robert Hue et Marie-George Buffet ne seront pas sa tasse de thé. Son communisme à lui, il l’aime fort de café.
Il est grand temps d’instaurer un permis de voter avec au mioins vingt leçons comme pour l’autre.
Ça devrait éviter de trouver intelligent de voter pour un "Minime"…… ou un "petit nerveux au service de ses amis du Cac 40)".
Et bien d’autres encore de nos irresponsables politiques
Pauvre France