Dans son édition du 22 novembre, sous la plume de son spécialiste du PS, Le Monde, livre, noyée dans un article sur la crise du parti, une information détonante : « Le Parti socialiste tout entier paye son incapacité à faire cesser des pratiques – fausses cartes de membre, électeurs-fantômes, personnel municipal artificiellement encarté… – qui n’ont pas disparu malgré la création d’un fichier central des adhérents et son informatisation. »
Ah bon ? Chirac et Tibéri ne seraient donc pas les seuls à avoir de faux électeurs ? L’information arrive bien tardivement alors que les clans Royal et Aubry se perdent en invectives, accusations de faux et autres plaintes en diffamation.
Le bien triste spectacle d’un parti socialiste qui possède beaucoup de courants, mais toujours pas de lumière, n’a pas l’air de surprendre ni les socialistes, ni le journaliste du Monde. En effet, ce dernier écrit : « Jusqu’alors, on s’accusait de vilaines pratiques mais, lors de la commission dite de récolement (où est réalisé l’ultime pointage des votes), chaque camp fermait les yeux sur les méthodes de l’adversaire ». Et que faisaient nos journalistes politiques ? Et bien, ils n’en disaient rien, pas une ligne, pas un mot.
Grâce aux révélations tardives et discrètes du Monde, le simple citoyen comprend que, depuis longtemps déjà, les mœurs démocratique ont cédé la place au PS aux urnes funéraires.
Je pensais avoir posté, mais j’ai dans doute fait une fausse manip et comme je passe sous word pour utiliser le correcteur d’orthographe, j’ai retrouvé mon brouillon :
Il y a pourtant une différence de taille qui n’apparaît pas du tout dans le raccourci et l’amalgame que vous faites : les électeurs fantômes de Tibéri n’ont pas été inscrits sur une liste à 20 euros et ils n’ont pas voté dans une boite en carton pour un scrutin relatif à l’élection du bureau d’une association …
Même si c’est inadmissible dans les deux cas, pour remettre les pendules à l’heure, dans un cas, il s’agit d’un délit pénal assorti d’une condamnation à l’emprisonnement et à une amende et dans l’autre d’une faute civile qui donnerait vraisemblablement lieu au versement à Martine Aubry d’un euro symbolique à titre de réparation.
Il y a pourtant une différence de taille qui n’apparaît pas du tout dans le raccourci et l’amalgame que vous faites : les électeurs fantômes de Tibéri n’ont pas été inscrits sur une liste à 20 euros et ils n’ont pas voté dans une boite en carton pour un scrutin relatif à l’élection du bureau d’une association …
Même si c’est inadmissible dans les deux cas, pour remettre les pendules à l’heure, dans un cas, il s’agit d’un délit pénal assorti d’une condamnation à l’emprisonnement et au versement d’une amende et dans l’autre d’une faute civile qui donnerait vraisemblablement lieu au versement à Mme Aubry d’un euro symbolique à titre de réparation.