Le Challenges Delanoë, rien à voir
La puissance d’analyse de certains commentateurs politiques nous permet parfois de prendre conscience que nous sommes peu de chose. « Paris peut donner un statut capital à Delanoë », affirme dans Challenges (7 juin) Robert Schneider. L’hebdo économique appartient à Claude Perdriel, ce qu’on appelle un grand industriel de presse de gauche. Il est un peu fâché avec les chiffres (il n’y a qu’à voir ses calculs hasardeux pour essayer de démontrer que son grand pote Jean-Marie Colombani n’a pas été congédié par les journalistes du Monde) mais il prétend donner le tempo à gauche. Robert Schneider, qui fait partie de sa bande depuis de longues années, brosse un portrait avantageux de Delanoë, qui peut devenir « le nouvel homme fort du PS » si Paris résiste à la « vague bleue » de l’UMP. Delanoë est un homme « qui se bat », grâce à sa « gestion de manager », il est « populaire dans le parti et à l’extérieur ». Bref, ce dirigeant présidentiel « ne s’interdit rien » : ni la direction du PS ni même la candidature à la présidentielle de 2012. Ça, c’est de l’analyse coco. Et ça n’a rien à voir avec le fait que Robert Schneider est l’époux d’Anne-Sylvie Schneider, la très rigide directrice déléguée à l’information de la ville de Paris. Mais alors rien à voir
Forum
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Le Challenges Delanoë, rien à voir
le samedi 16 juin 2007 à 00:11
Il est gentil Delanoe mais, regardez les conseillers à la Mairie de Paris, ils sont tous bien blancs !
Les plus foncés sont conseillers dans les quartiers pourris.
Elle est belle la notion de mixité de la gauche parisienne.