Alors que la Bourse s’effondre à nouveau ce vendredi matin, l’économiste François-Xavier Chauchat revient à la genèse de la crise financière actuelle. Un rappel pédagogique du locuteur.info.
Personne ne chercher à savoir ce que sont les subprimes ni comment cela a commencer.
En 1996 William Clinton (alias Boulet Bill"), alors président de EU, impose aux banques qu’elles prêtent aux insolvables afin qu’ils accèdent à la propriété. Les emprunts étaient gagés sur la valeur des biens immobiliers. Les banques et instituts financiers ont titrisés les hypothèques afin d’améliorer leur ratio de solvabilité en limitant leurs encours. Les informations sur les emprunteurs étant largement bidons les agences de notation ont données des notes maximales a des emprunts qui valait mois que des feuilles de PQ.
Les Subprimes ont été "découpés" en partie et additionnés à d’autres prouits financiers pour créer des produits financiers hybrides (comme la créature de Frankenstein fabriquée avec des moreaux de plusieurs cadavres). Ainsi certaines banques et investisseurs institutionnels détenaient des subprimes sans même le savoir.
Le système tenait tant que les taux restaient artificiellement bas (car les taux des prêts immobiliers étaient flottants) et que l’immobilier (qui servait de gage en dernier ressort) restait haut. Patatra ! l’immobilier se casse la gueule et les taux remontent. Des banques et des institutions financières se sont retrouvées avec des subprimes valant nib. Pratiquement tout le monde de la finance ayant des subprimes en portefeuille chacun est vérolé. On fourge des paquets de titres pour se refaire de liquidité, le marché s’effondre.
Trés bon rappel de votre part de ce qui a été l’argument des conservateurs américains, dans l’espoir d’allumer un contre feu à la veille des élections.
Sauf que :
La fameuse législation en question le Community Reivestment Act date de 77. PAs les subprimes.
Les banques y sont asujetties, pas les organismes de crédit qui ont distribué 80% des prêts subprimes.
Rien dans la loi n’oblige le prêteur à falsifier les données ou à prêter à quelqu’un qui ne peut manifestement pas rembourser.
Les prêts Alt-A ne concernent pas les "minorités" et connaissent la même progression de défauts de paiements que les subprimes, avec 1 an de décalage. On pourrait dire la même chose des crédits conso, automobiles, etc…
Pas mal tenté, mais va falloir trouver mieux pour expliquer le désastre et justifier les bonus démentiels que se sont partagé les bienfaiteurs, à leur corps défendant, des pauvres.
PS : Et les armes de destructions massives n’ont pas été retrouvées en Irak, parce que Saddam les a envoyées en Syrie. Si , si.
En lien un article d’un libertarien qui réduit en bouillie ce spin des libéro-collectivistes en place à Washington et WallSt.
http://bigpicture.typepad.com/comments/2008/10/misunderstandin.html
Et après l’analyse, il faudra quand même bien finalement essayer de parler des solutions.
Sarkozy veut absolument régler les problèmes pendant qu’il est président de l’Europe mais malgré ses contorsions, il est impuissant puisqu’il n’y a déjà plus de président aux Etats Unis et que le prochain ne sera aux manettes qu’après la date fatidique du 31 décembre …
Ironie de l’histoire ! Par les temps d’explosion du chômage qui arrivent, les solutions qu’on finira par mettre en place ne cadreront plus très bien avec le "travailler plus pour gagner plus" : on va évidemment revenir au "partage du travail" et donc aux 35 heure ou même aux 32 heures et on sera tôt ou tard obligé d’annuler le bouclier fiscal et la défiscalisation des heures supplémentaires. Sarkozy n’est pas responsable de la crise, mais effectivement, toutes les mesures qu’il a prises avant ne peuvent qu’aggraver la situation des plus modestes qui en plus, sont désormais privés d’une bonne partie de la protection sociale dont ils disposaient auparavant.
En pleine crise, Sarkozy parle de supprimer la taxe professionnelle alors qu’en même temps, les dépenses des collectivités locales s’envolent …
Qui paiera les pots cassés ?
http://www.impots-utiles.com/la-d-rive-des-d-penses-des-collectivit-s-locales.php
Pour ceux qui croient encore à sarkozy : Vous n’avez rien compris à la crise ! Sarkozy est du même courant que ceux qui ont mis en place ce système financier et monétaire (blair, tatcher, vge…), n’a t’il pas non plus dépénaliser le droit des affaires ? n’a t’il pas déjà aidé les plus riches avec le bouclier fiscal : 270 millions pour 1000 contribuables ? ne vient il pas de prêter aux banques nos futurs impôts ?
Maintenant il parle de moraliser le capitalisme, mdr !! Comme les riches ne veulent pas fermer les paradis fiscaux alors on moralise les pauvres qui sifflent la marseillaise dans les stades de foot en les menaçant de prison (tellement petit et facile que ca me fout la gerbe, on menaçait personne quand ils injuriaient les joueurs noirs).
Vous dites que la critique est facile ! Qu’on ne donne pas de solutions ! On n’arrive pas à la cheville de nicolas tellement il est intelligent, tellement il est beau, tellement ces chaussettes remontent jusqu’aux genoux ;-)
Voila déjà quelques idées :
Interdire la création par une banque PRIVEE de monnaie exnihilo par des prêts avec interêt.
Stricte séparation entre banque de dépôts et banque d’affaires (concept pas nouveau qui date de roosevelt)
Création d’un pole bancaire national pour protéger l’épargne des français qui ne jouent pas avec leur argent (comme moi) mais qui se retrouve à payer pour leurs banques qui étaient en train de sombrer (je harcèle ma banquière depuis une semaine pour qu’elle se suicide, lol)
Interdire toutes les transactions entre ce complexe et les paradis fiscaux, voir encore mieux supprimer de la carte du monde ces paradis fiscaux (qui abritent les profits des années passés de nos grandes banques qu’on renfloue)
Instauration d’une monnaie fondante (concept silvio gissel) pour les grands capitaux afin qu’ils le prêtent (à taux d’interet inverse au taux de fonte) aux classes sociales moins riches. Bref supprimer la notion de rentier "qui gagnait plus sans travailler plus" donc revoir le concept d’usure même de la monnaie lors d’un prêt.
Les solutions ne manquent pas, la monnaie est un concept totalement imaginaire et anthropique, on peut donc lui donner toutes les qualités intrinsèques que l’on souhaite.
Ce sont des solutions trouvables facilement sur le net et annoncés par des prix nobels économiques (maurice allais). C’est étonnant que sarkozy et ces conseillers ne les trouvent pas ! laissez moi réfléchir….1…2…3…ah oui tous ces copains et lui même sont de riches financiers ou patrons qui profitent de ce même système !
Une seule solution : grève générale et manifs perpétuelles devant l’Elysée pour rappeler à nos chefs la célèbre page d’histoire de M. Guillotin.