C’est le film clé de ce festival de Cannes. Celui pour lequel les critiques se déchirent comme Alex Masson, journaliste du magazine Première et Sandy Gillet, journaliste du site internet Ecran Large.
Les deux comparses se connaissent bien, ont chacun beaucoup de respect pour l’un et l’autre mais n’ont pas du tout le même point de vue sur ce film phare du festival : Fair Game du réalisateur Doug Liman. Il faut dire que ce dernier s’est illustré pour des films d’action populaires comme "Mr et Mrs Smith" (2004) et "La mémoire dans la peau".
Le doute était donc permis quant à la réussite de ce film qui se veut très politique. L’histoire vraie d’un agent de la CIA et de son ex-ambassadeur de mari, diffamés par le gouvernement de George W Bush, pour avoir dénoncé le fallacieux argument des armes de destruction massive lors de la déclaration de guerre à l’Irak en 2003. Naomi Watts est excellente dans le rôle de l’agent de la CIA, Valérie Plame Wilson. Lors de la conférence de presse, elle explique qu’elle a rencontré Valérie pour mieux se fondre dans son personnage. Sean Penn, qui n’a pas daigné venir représenter "Fair Game" au festival, est moins caricatural, plus intimiste que dans "Harvey Milk". Peut-être une chance de recevoir la palme de l’interprétation le fera-t-il venir à Cannes dimanche soir…
Découvrez dans cette vidéo, la conférence de presse de "Fair Game", la montée des marches avec Naomi Watts et surtout notre critique croisée avec Alex Masson et Sandy Gillet :