Le grandissime président Hugo Chavez, vu de loin, ce n’est pas terrible ! Mais vu de près ? Peut-être l’observateur français est-il victime d’intox, de malveillance, de décalage culturel ? En fait Chavez, vu de près, c’est encore plus affligeant, du moins dans la caméra des envoyés spéciaux de Canal Plus, qui ont eu la bonne idée de visiter la ville natale du grand timonier vénézuélien (« L’été papillon », Canal Plus, dimanche).
La ville s’appelle Sabaneta, elle est située dans le Barinas, un Etat dont le gouverneur Hugo de los Reyes Chavez n’est autre que le papa du président. Un homme aujourd’hui diminué par une attaque cérébrale mais toujours accroché à son fauteuil de gouverneur…
Avec ce vieillard, la caméra n’insiste pas et nous emmène ensuite dans la vaste maison des parents où la maman du Grand Chef bolivarien nous assure, dans un décor de luxe, qu’elle n’a pas d’argent à elle. Nada ! Pas un sou ! Retour dans la rue, où, non loin d’une boucherie « bolivarienne » ( !), un opposant courageux confie que le clan Chavez, famille d’origine modeste, possède aujourd’hui une bonne part de l’économie locale par l’entremise de sociétés écran et d’hommes de paille. D’ailleurs, voici un cousin Chavez qui palpe ses billets : il vient de gagner au combat de coqs, dont il possède les meilleurs spécimens. Son adversaire malheureux, fou de rage, se lâche et dit tout haut ce qu’il devait penser tout bas : que les Chavez ont mis la main sur tout ce qui compte dans la ville et dans l’Etat. Calomnies ? Egarement de jaloux ? Le meilleur est à venir.
Nous voici sous une tente abritant une réunion électorale. Il s’agit de faire voter « Oui » au prochain referendum qui autorisera Chavez à prolonger son mandat présidentiel. Les fonctionnaires passent en fil indienne signer une feuille de présence, faute de quoi ils risquent de se faire limoger. Un orateur prend le micro, chemise et casquette rouges. Il s’appelle Anibal Chavez, c’est le frère d’Hugo. Il commence son discours par un sermon de type évangéliste, rappelant que Jésus s’est toujours battu pour les pauvres, qu’il a chassé les marchands du temple etc. Pas besoin d’un dessin à la salle chrétienne : défenseur autoproclamé des pauvres, Hugo Chavez marche sur les pas de Jésus. Après avoir fait répéter quelques slogans calqués sur l’ami Castro (« le socialisme ou la mort »), Anibal passe aux choses sérieuses, sans complexes, devant la caméra : la distribution de billets, du bel argent en liquide dont le montant est annoncé au micro, tandis que l’heureux bénéficiaire vient remercier en balbutiant le Sublime Frangin. Et on ne vous parle pas d’autres membres de la famille casés à la tête d’entreprises publiques ou nommés au gouvernement… Cet été, faites du tourisme intelligent et bon marché : allez camper à Sabaneta ! Si vous dites que vous êtes un fan de Chavez, on vous remboursera peut-être vos vacances.
doux Jesus !!
Si Chavez laissait ses parents dans la misère, ce serait moral ??
A Sabaneta les terrains sont pas chers, moins qu’à Neuilly, je t’assure…
Mais il est inacceptable que même les coqs vendent leurs consciences au nouveau pouvoir et ne gagnent les combats que pour les partisans chavistes !!
TROP NUL CE TEXTE BACKCHICH ressaisis-toi Tu me fais honte
l’ unique tord de Chavez est de vouloir soustraire le venezuela aux sangsues que sont les multinationales des U.s.a et de l’Europe . c’est vrai comme tout etre humain il a ses defauts mais il n’a pas etait reellue 2 fois par hazard ou avec fraude comme tout les dictateurs d’ afrique du moyen orient et de l’ asie centrale.
et rapellez vous des types qui ont gouvernez l’amerique latine (Pinochet - videla - Somoza et autres dictateurs du honduras du salvador du bresil de l’ urugay) et dont jamais les diregeants des U.s.a et de l’Europe ne se sont désolidarise jusqu’a ce qu’ils tentent de defendre les interets de leurs peuples ( ex : Noriega du Panama )
Et bien il s’en passe des choses. Mon ordinateur plante, je réinstalle quelques temps après, et me voilà sur votre site.
Je découvre une nouvelle maquette (que je trouve moins bien). Je découvre aussi cet article.
Dorénavant bakchich, que je consultais régulièrement, se met à reprendre des "on m’a dit que…". Je regarde donc qui est l’auteur cette désinformation (les vacances peuvent en être à l’origine par un stagiaire par exemple) et je m’aperçois qu’il s’agit de Nicolas Beau. De deux choses l’une, soit il y a usurpation d’identité, soit nous avons affaire à un infiltré qui a très bien manœuvré jusque là.
Sur le fond, après tout si l’article relate son avis…pourquoi pas même si comme beaucoup ici je ne suis pas d’accord. Mais sur la forme, on ne voit pas du tout ou est le journalisme et dès le départ l’auteur s’accroche à canal+. Rien à voir avec le journalisme, nous sommes ici dans la désinformation de masse (je n’en reviens pas d’écrire cela sur cet auteur…).
Alors dorénavant, j’économiserai mon temps en ne lisant plus cet auteur. Mais surtout, je pense à ces personnes qui s’autoproclament journalistes et qui se plaignent de ne plus vendre leur papier en trouvant tout un tas d’excuses. Mais sans jamais envisager que peut-être est-ce leur papier en lui même qu’on ne veut plus lire (voir "le monde"). Et à force de s’attacher à propagander on peut se demander si, comme la nicotine, ils arriveront un jour à s’en passer ?