Assez du XVIème arrondissement de Paris ! La Première dame, qui accueille toute la semaine chez elle son président de mari, Nicolas Sarkozy, cherche à acquérir une chaumière dans le VIIIème. Plus près de la présidence de la République, où elle a son bureau et où son Nico travaille.
Dans le XVIème arrondissement de Paris, au bas de l’avenue Mozart, on respire. Bientôt finis les désagréments sécuritaires entraînés par la présence quasi-permanente de Nicolas Sarkozy chez sa douce « Carlita ». Bien entendu ce ne sont pas les Dominique Desseigne et les Vincent Bolloré, amis du président et voisins de la chanteuse-comédienne-ex-mannequin qui feront la fine bouche. Eux vivent bien planqués au cœur de la Villa Montmorency, ce parc arboré, (très) chic et (très) cher, en plein Paris. Mais les quidams anonymes, installés comme Carla rue Pierre-Guérin, juste derrière la Villa, en avaient assez des patrouilles de flics et des mesures drastiques de sécurité.
Ces voisins aigris seront soulagés : madame la Première dame a décidé de déménager. Elle qui accueillait en semaine son président de mari, et le rejoignait à l’Élysée pour des week-ends en famille à l’ombre des arbres du parc présidentiel, a mandaté une agence immobilière spécialisée dans les propriétés de luxe, la société Sotheby’s Propriétés Parisiennes, et a chargé cette dernière de lui dénicher un nouveau toit, et plus près de l’Élysée si possible.
Contactée par Bakchich, l’agence a décliné tout commentaire. Comme l’avait raconté votre site préféré, Carla, même Première dame, tenait à garder son gentil chez-soi de 500 mètres carrés. Oh, ce n’est pas que l’Élysée la rebute. « C’est un endroit magique posé sur un parc merveilleux à quelques pas de l’Étoile, avec une multitude de gens aimables et professionnels qui prennent soin de vous. Si c’est cela, la pesanteur de la République, ce n’est pas trop insupportable… », avait-elle confié à L’Express pour sa première interview depuis son mariage avec Nicolas Sarkozy.
Mais voilà : elle se sentait bien chez elle. Les lieux y sont spacieux, bien plus que rue du faubourg Saint-Honoré. L’artiste y a terminé son prochain disque, entre son piano et ses tables de mixage. « Le président aime être chez moi et j’aime être là-bas, nous garderons donc nos vies telles quelles, ici et là-bas à la fois », expliquait-elle encore à l’hebdomadaire. Elle a organisé en ses pénates l’anniversaire de Sarko, fin janvier, et n’hésite pas y recevoir ses interlocuteurs journalistes. Comme elle le dit en évoquant la vie « là-bas » (à la présidence), « si Nicolas a besoin d’être ainsi entouré pour mieux travailler, moi pas ».
L’agenda chargé du président et ses journées harassantes, et peut-être aussi les critiques des voisins, auraient eu raison d’elle. C’est vrai que pour se rendre rue du faubourg Saint-Honoré, ça fait une trotte, même avec sirène et gyrophare. Et puis, elle aussi a installé son bureau en l’ancien hôtel de la Pompadour. Dans un élan du cœur, la belle cherche donc à se rapprocher de son élu.
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