Ces derniers jours, c’est au salon international du livre (qui n’a de salon que le nom et qui est en vérité une immense foire du livre) que l’on peut prendre la mesure de la vitalité de la société algérienne. Ils sont des milliers à arpenter chaque jour des kilomètres carrés de stands dans ce qui fut autrefois, sous Boumediène, la foire de la production nationale. C’était le temps des hauts fourneaux, de la sidérurgie, de la révolution agraire et de la révolution culturelle lorsque, endimanchés, nous venions admirer les prouesses des machines industrielles de l’Allemagne de l’est.
Depuis, l’endroit accueille toutes les foires commerciales mais c’est en Chine que notre président est en visite de travail et où, si l’on en croit la presse algérienne, il s’en est pris vertement aux bâtisseurs de route chinois, les exhortant à respecter les délais de livraison de l’autoroute Est-Ouest, des milliers de kilomètres qui traverseront l’Algérie entièrement réalisée par de vrais Chinois, en chair et en os, pour des milliards de dollars. L’Algérie est riche mais les livres sont chers, se plaignent les visiteurs de la foire du livre. Mais qu’importe, ils sont des milliers à venir, avec leurs enfants, leurs sœurs, leurs mères et leurs femmes, arracher à leurs économies le prix d’un livre comme on part à la recherche du savoir que le Coran recommande du reste d’aller chercher jusqu’en Chine. Et si, comme chaque année, le livre religieux demeure au hit parade des ventes, avec Coran distribué gratuitement par les maisons d’édition saoudiennes, tout se vend et s’achète. Livres scolaires, médecine, mécanique, beaux livres, romans, les stands sont pris d’assaut au grand bonheur des importateurs, à peine quatre ou cinq dans tout le pays, qui sont en véritable situation de monopole depuis qu’une loi les oblige à détenir un capital de deux milliards de dinars, ce qui exclut de fait tous les petits libraires et autres petits. Les gros riches qui n’ont jamais lu un livre ou alors il y a bien longtemps se retrouvent de fait les grands ordonnateurs de la politique du livre en Algérie, ce sont eux qui choisissent les titres, les quantités, et qui décident des prix de façon totalement folklorique. On comprend pourquoi la ministre de la Culture qui d’habitude inaugure, à la lumière des caméras de la télévision nationale, cette manifestation, s’est faite porter pâle cette année et remplacer par le président du Sénat, M. Bensalah qui s’est contenté de trois petits tours. Il s’est longuement arrêté au stand des cartes postales avant de partir et de laisser la place de l’Etat vide comme une étagère après le passage d’un typhon. Seule la police fait son travail en passant à la loupe les titres autorisés et les livres interdits…
Bonjour ! Apparemment la p’tite dame veut nous faire croire qu’elle connaît tous les regsitres en la matière. De la censure, à l’impression en passant par l’importation et le monopole.
Je ne saisis pas où veut en venir cette p’tite dame en parlant de ce salon qui, comme toutes les foires, il y a, "à boire et à manger".
Je m’attendais à des révèlations mais j’ai perdu mon précieux temps à lire des lignes sans consistance, j’aurai mieux fait de lire l’un de ces livres qui se vendaient à la foire ou au salon du livre mais je n’y étais pas, dommage ! Peut-être que cette p’tite dame y était et a écrit un papier insignifiant sur place ?
Cordialement.
Pauvre ignare l’Algerie s’est libéré avec le sang de ses martyrs, De Gaulle à limité la casse de l’armée française car ils ont perdu politiquement et n’ont pas su "pacifier" le pays alors que l’Armée de l’ALN prenait du poids en hommes et en materiel et etait sur le point de renverser la vapeur, De gaulle n’a fait que sauver son armée de pingouins et eviter à son pays l’humiliation supreme, un 2ème BIEN DIEN PHU etait en vue. Que connais tu de la guerre de liberation ?
7 ans 1/2 de guerre, 1 million 500 milles victimes, depuis 1830 la population s’est toujours soulevée contre l’occupant. Sache bien, ignorant, qu’on ne peux pas lutter contre la volonté d’un peuple, les Vietnamien l’on prouvé juste avant nous en 1954 Apprend l’histoire au lieu de raconter des conneries Salutations