Avant même que Sarko concrétise son droit de nomination du PDG de France Télévisions, le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel a bien du mal à exister.
Furieux ! Michel Boyon est furieux ! Depuis la sortie du livre d’Emmanuel Berretta, journaliste médias du Point, qui dévoile quelques savoureux couacs dans le fonctionnement du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), son président cherche à identifier les bavards.
La diversité à la télé qui chute quand Audrey Pulvar est en arrêt maladie ? Les ratés sur le temps de parole des politiques ? Les tensions avec France Télévisions ? « Tout est faux », clame-t-il dans les couloirs de l’institution. C’est que la charge est rude : en filigrane, la remise en question de l’existence même du CSA. L’ancien président de Radio France et ex-directeur de cabinet de Raffarin est habitué à plus d’égards.
Arrivé à mi-mandat à 64 printemps, Michel Boyon, nommé en 2007 à la tête du CSA par le grand Jacquô, a le plus grand mal à faire évoluer l’institution, privée par Sarkozy de son droit historique de nomination des patrons de l’audiovisuel public, dont la concrétisation est attendue incessamment sous peu.
Beaucoup, à l’heure des nouveaux défis lancés par Internet (un média que Boyon n’aime guère), considèrent que la maison n’est pas tenue et s’interrogent sur son utilité. Le 28 avril, les chaînes privées sont montées au créneau pour s’indigner des décisions de l’instance restreignant la publicité pour les jeux en ligne. « Le CSA n’a jamais eu le commencement d’une velléité d’indépendance et joue les redresseurs de torts à contre temps », déplore un haut cadre d’une chaîne privée. Ainsi, en juin dernier, Michel Boyon a fait basculer le vote des Sages afin de sanctionner TF1 pour son traitement du vote de la loi Hadopi, alors que, de son propre aveu, il était contre.
L’apparence de conflits d’intérêts dans laquelle se trouvent deux des Sages n’arrange rien. Rachid Arhab et Françoise Laborde sont toujours sous contrat avec France Télévisions, leur ancien employeur. « Juridiquement c’est très risqué : désormais tout le monde est fondé à contester les décisions du CSA », analyse un observateur. « Le pire, c’est que Boyon les défend dans cette situation inédite, renchérit un autre, c’est catastrophique pour l’image du CSA ! »
Pourtant, ce ne sont pas les chantiers qui manquent, mais les mauvaises langues préfèrent pointer l’assiduité contrastée des membres du CSA, qui gagnent chacun 9 000 euros net par mois avec chauffeur en prime, et les crispations d’un Boyon, qui ouvre chaque assemblée par une revue de presse pour savoir ce qui s’est dit sur l’institution. Mais attention, Image 7, la puissante boîte de com d’Anne Méaux, veille. Au premier rang, Marie-Luce Skrabursky, membre de la direction de l’agence et…compagne de Michel Boyon. À huit mois de nouvelles nominations, les Sages sont bien gardés.
Le CSA je ne sais pas mais pour Boyon et sa compagne : tout profit
607 gris métal avec 2 chauffeurs..Panneau Police sur pare soleil passager, accompagné d’un petit gyrophare bleu et sirène Police….pousser vous si vous êtes avenue Marceau dans le couloir des bus car le Monsieur est pressé de rentrer dans son appartement du Champs de Mars….Quant à Madame la compagne grand plaisir de prendre la 607 avec chauffeur pour ses rendez vous perso….
Lu sur le site du Figaro hier soir : le CSA, gendarme de l’audiovisuel. On en tremble !
Article : France TV : le CSA salue l’ère Carolis.
Un enterrement en grandes pompes pour promouvoir le Lagardère/Sarkoboy Alexandre Bompard.