Pendant l’interview de Sarkozy, fin novembre, la directrice de l’information de France 2 a perdu toute répartie et s’est gentiment écrasée. Encore faut-il connaître ses dossiers, Arlette !
Quel plaisir de voir ce visage souriant. Si Arlette Chabot n’avait pas été directrice de l’info à France 2 et accessoirement interviouveuse des grands de ce monde, nul doute qu’elle aurait trouvé un rôle dans une émission comique. C’est l’humour fait femme. Et quel caractère doux. Dans les couloirs de la chaîne, il n’est pas rare de l’entendre traiter ses subordonnés de « connards » ou de « ratés ». C’est dire l’affection qu’elle leur porte. Familière des séminaires organisés par la très généreuse présidence de France Télévisions, Arlette, qui n’a jamais mené de lutte ouvrière, a mis au point sa propre technique de management : insulter les troupes, ça ne peut que les motiver. Les résultats montrent que c’est la bonne stratégie. L’audience du journal de 20 heures ne cesse de décliner et des cadres de la chaîne jugent que leurs concurrents de TF1 sont plus professionnels, même soumis à un fort tropisme en faveur de Super Sarko.
Arlette partage d’ailleurs cette affection pour notre virevoltant président. La dernière interview, en compagnie de l’insubmersible PPDA, l’a encore montré. Elle a pris toutes les précautions du monde pour demander à son illustre invité si la suppression de la police de proximité ne pouvait pas, par le plus grand des hasards, expliquer les tensions dans les cités. « C’est une question ridicule », a répliqué Sarkozy. Et comme notre super directrice de l’info n’a jamais fréquenté autre chose que les palais de la République, elle s’est trouvée incapable d’argumenter.
En discutant avec les jeunes de banlieue et même quelques pontes de la police, elle aurait appris que la tension naît du fait que les policiers, souvent jeunes, envoyés dans les zones sensibles, n’y restent que quelques mois avant de se faire muter en province et qu’ils multiplient les contrôles d’identité parce que souvent ils ont peur. Cette peur élimine tout discernement et c’est ainsi que des jeunes Noirs ou Maghrébins peuvent se faire contrôler plusieurs fois par jour, parfois par le même policier. Ce qui finit par créer des tensions et même des explosions dès qu’il y a une étincelle, comme on l’a vu à Villiers-le-Bel.
Évidemment, poser une telle question à l’agité de l’Élysée suppose de connaître son dossier et de pouvoir prendre le temps de dérouler son raisonnement. Pas le genre d’Arlette de s’arrêter à des détails. Comme PPDA, elle a une approche simple des relations humaines : être fort avec les faibles et être faible avec les forts. Face à Super Sarko, elle ose à peine s’exprimer et se fait renvoyer dans les cordes. « Mais Mâme Chabot, il faut savoir de quoi on parle… », attaque notre amateur de Rolex. Et Mâme Chabot s’écrase gentiment. Ceux qui connaissent bien notre amie jugent les critiques contre elle trop sévères, la qualifiant de vraie professionnelle. Ils rappellent qu’elle était considérée comme une très bonne journaliste politique à l’époque où elle officiait à France-Inter. Problème, elle semble avoir oublié tous les principes qui étaient les siens à l’époque. Et ce n’est pas avec l’équipe de direction de France Télévisions (le président Patrick de Carolis et son adjoint Patrice Duhamel) qu’elle prendra des risques.
Explication des relations Chabot/Sarkozy :
http://culturalgangbang.blogspot.com/2007/10/les-feux-de-lamour-ii.html
Quelle épreuve a fait subir Nicolas Jack Sarkozy à Arlette Diane Chabot l’année dernière ? David Kyle Martinon est il vraiment le fils caché d’Arlette Diane Chabot et de Nicolas Jack Sarkozy ? Nicolas Jack Sarkozy aura t il recours à un test ADN pour prouver sa paternité dans l’optique d’un regroupement familial à la Lanterne ?