La rafle du Vélib’
Ou comment à la force de ses poings un « agent Vélib » triomphe d’un agent des stup’ un peu trop porté sur la matraque.
Fin d’après-midi rue Marx Dormoy, au cœur du populaire dix-huitième arrondissement parisien. Les visages des passants sont baignés de cette lumière ocre que seuls les couchers de soleil de l’été indien savent donner. Quand le flot tranquille des voitures s’affole. Un véhicule coupe brusquement la route du vélo d’un agent de maintenance Vélib. « On s’était déjà chauffés au carrefour précédent, raconte ce dernier. Il me criait de « bouger » pour le laisser passer, alors que le feu était rouge ». Rebelote la rue suivante. Surgissant du véhicule, dégainant une matraque télescopique du meilleur effet, le conducteur, qui a l’air de savoir y faire, entreprend sans sommation de sonder les solides jarrets du mécano-cycliste. Mal lui en prend. L., qui vient du « 9 -3 », raconte avoir goûté de ce genre de martinet policier toute sa jeunesse durant. Il connaît la musique. « Quand j’ai entendu ce « clic-clac » familier, il y a eu un déclic dans ma tête ». Insensible aux coups de trique, il réplique avec furie : coups de poings, de tête, rugissements. La foule, qui a très vite formé une haie d’honneur, compte les points et choisit son camp. La police arrive, l’on apprend que le conducteur est un flic. Huées. Mieux, c’est un commandant des stup’ arrivé plus tard sirène hurlante, pneus crissant, qui annonce à L., bien décidé à porter plainte auprès de l’IGS, que l’agent en question était en « mission sous-marine » sous ses ordres. Quel manque de discrétion pour un infiltré !
Forum
-
La rafle du Vélib’
le lundi 15 octobre 2007 à 12:43, vivelinfo a dit :
j’ai aussi assisté il y a peu dans paris a un accident scoot contre voiture : le conducteur du 2 roues, legerement blessé, est secouru par des passants en attendant les pompiers. arrive un homme, qui lui fonce dessus, et lui demande : " t’as ton flingue ?"… puis il précise devant lesdits passants interloqués : "je suis flic, est flics"… ce qui n’a pas davantage rassuré les memes passants interloqués : deux flics en civil, visiblement pas en service mais rentrant du boulot, avec donc, leur arme… j’ajoute que l’accidenté-armé était fou furieux contre le conducteur de la bagnole, et qu’il disait vouloir "lui peter la gueule". avec ou sans calibre ???
en revanche je partage l’avis d’un internaute, le jeu de mots de votre titre n’est pas drole du tout
pour le reste, felicitations a votre petite entreprise, et c’est une journaliste suiviste et conventionnelle qui vous parle !
bonne suite a vous !
-
La rafle du Vélib’
le jeudi 11 octobre 2007 à 18:45, PéKa a dit :
Bonjour à tous,
Les bavures semblent augmenter depuis quelques années, à moins que ce soit un effet des possibilité de la toile…
Ce qui m’inquiète c’est que la perte de confiance des citoyens vis à vis de leur police risque d’amener une escalade bien négative.
Je vous propose ce témoignage, un peu ancien, mais toujours d’actualité :
http://videobaseproject.net/video81.html
Avons-nous la police que l’on mérite ??
PéKa
-
La rafle du Vélib’
le lundi 8 octobre 2007 à 12:01, Jérémy a dit :
Etait-il nécessaire de faire un jeu de mots aussi scabreux et déplacé pour raconter cette histoire ?
Honte sur vous
-
La rafle du Vélib’
le mardi 2 octobre 2007 à 10:47, Piquecul a dit :
Décidément nos cher policiers ne changerons jamais. Les abuts de pouvoir et autres intimidations, que l’on croyait réservés à des états plus ou moins démocratiques, continues a faire apparitions dans nos rues. Un mauvais esprit y verrait le résultat d’une politique bienveillante d’un ministre précédant. J’ose espérer que l’agent Vélib à déposé plainte auprès de procureur pour abus d’autorité et agression.
-
La rafle du Vélib’
le mardi 2 octobre 2007 à 09:59, Le Chris a dit :
ça se croit tout permis, jusqu’au jour où ça tombe sur un os….
Mais qui en réalité,leur donne cette impunité permanente ? bien entendu leur mentor ancien ministre de la police, devenu par la grâce sado-maso de nos concitoyens, chef de l’état.
C’est normal que leurs chevilles enflent, jusqu’à renverser un collégien sur un passage piétonnier et de surcroit en brùlant un feu rouge, sans être en mission (dixit l’IGS). Celà s’est passé à Marseille il y a peu.Un exemple parmi tant d’autres relatés tous les jours par les médias qui relativisent pour la plupart ces abus de pouvoir (on ne peut les qualifier d’une autre manière).
L police au service du citoyen !allons donc, trève de balivernes….l’uniforme sert pour la plupart d’entre eux de protection et d’alibi indestructibles même en cas de mort d’homme.Ajoutez un zeste d’esprit corporatiste et vous avez une idée des dangers encourus par le citoyen lambda qui ne s’efface pas assez vite,devant ces représenants du désordre…euh pardon, de l’ordre…