La France a depuis 15 ans conquis l’Allemagne. Et sportivement en plus. Le monde même. Triple championne du monde (1995, 2001, 2009) , championne d’Europe (2006), championne olympique en titre (2008). Et pour la deuxième fois d’affilée, un joueur français (le gardien Thierry Omeyer après l’arrière Nikola Karabatic)- est sacré meilleur joueur de la planète. La 3e fois en six ans que le coq français, toujours chantant les pieds dans la bouse, fait son cocorico planétaire.
Evidemment il ne s’agit ni de football, dont l’équipe de France tremble avant d’affronter les Iles féroé. Ni de rugby, où la meilleure prestation du XV bleu depuis 10 ans a été d’envoyer son coach au gouvernement Sarkozy. Mais d’un sport né dans les confis de la Scandinavie, le Thorball, devenu Handball en Allemagne, qui en conserve le meilleur championnat du monde. Mais depuis 15 ans, la France produit les plus beaux joueurs, et le plus grand palmarès d’un sport collectif français. Dans un vrai sport, où la simulation, vu le terrain trop petit et le corps à corps constant demeure difficile. Où les envolées spectaculaires et les buts s’empilent. Et donc les titres. Mais ni les sponsors, ni les retransmissions télé, réservées au cable… Et l’Equipe royalement, accorde une demi page à la nouvelle consécration internationale d’un joueur français.
Après d’aucuns pourront toujours crier au chauvinisme des médias français…