L’Algérie, avec son faible pourcentage de participation, son président affaibli, et tous ces petits riens aurait tout d’une grande… dictature ?
Il est des déclarations qui ont valeur d’aveux. Dans son rapport, dix jours après la proclamation des résultats des élections législatives du 17 mai dernier, le Conseil Consultatif note que dans la Constitution, rien ne « subordonne la validation d’une opération électorale à un seuil minima du taux de participation ».
Comme le taux de participation se situe officiellement aux alentours de 35,67% et que personne n’a ouvertement contesté ce résultat, c’est comme si le Conseil constitutionnel nous avouait qu’après vérification, même si le taux de participation réel était inférieur au taux officiel, par exemple autour de 20%, eh bien constitutionnellement cela n’aurait même pas annulé la consultation. On n’est jamais assez prudent, on fignole le travail, même si parfois cela déborde un peu, mais juste un petit peu. Par exemple, sur les 736 recours soumis à la sagacité de ce Conseil constitutionnel, seulement trois ont été déclarés recevables. Trois, dix ou cent de toute manière nous dit l’honorable Conseil, cela n’aurait rien changé aux résultats puisque malheureusement ces derniers ont déjà été proclamés. C’est à ces petits détails que l’on juge de la qualité d’une dictature, toujours en avance d’une accusation.
Tenez, c’est comme notre président, chaque fois qu’il est « accusé » d’être malade, chaque fois, comme l’écrit Liberté, que « la rumeur l’a tué », il s’en va gambader à travers le pays, se baigner dans la foule. Après Annaba, le voilà à Blida, puis de Blida à Chlef. Cette fois il a fait fort : il est allé à Chlef. Vous connaissez Chlef ? C’est un véritable traquenard, une cuvette irrespirable, un trou de préfabriqués et de souffrances, une ville qui ne s’est jamais remise du tremblement de terre de 1980. Vingt sept ans plus tard, cette commune attend toujours le remplacement des habitations en préfabriqué par des logements en dur. C’est vous dire, donc, s’il faut être patient quand on vit à Chlef. Aller à Chlef en été, c’est comme visiter le purgatoire.
C’est sans doute ce qui explique le lapsus du journaliste de Liberté qui, courant derrière le président en pleine forme à travers la plaine irrespirable témoigne qu’il « (…) a écoeuré avec son rythme endiablé escorte, ministres et journalistes (…) ». Le malheureux journaliste voulait sans doute dire « essoufflé ». C’est à ces petits détails, ces petits rien que l’on note la popularité d’un président qui, ajoute le journaliste « …vit ces sorties comme un ressourcement indiscutable, l’intensité qu’il met dans ses visites implique qu’il veut répondre par l’action, à la Sarkozy (…) ». Dans tous les cas avec un parlement élu à 20%, euh, pardon je voulais écrire à 35,6%, il y a de quoi être écoeuré, euh pardon, je voulais écrire essoufflé. À chacun son jogging !
Emeutes, grèves, manifestations, répression, harragas, drogue, mendicité,prostitution, rapts d’enfants, criminalité, terrorisme, suicides, corruption, régionalisme, népotisme, charlatanisme, prosélytisme chrétien, telles sont les pièces du puzzle qui constitue l’Algérie de Bouteflika, qui en est tellement fier qu’il s’apprête à violer la Constitution du pays pour avoir son troisième mandat.
Chacun a la fierté qu’il peut.
Linda Chergui
Blog :http://toutsurlelectionpresidentiellede2009.centerblog.net
DES SORTIES DU PRESIDENT PARLONS-EN !!!
Il n’y a pas une seul visite dans une wilaya du pays, on l’on ne voit pas le président s’en prendre avec véhémence à l’un de ses ministre d’un secteur. Le peuple note avec désappointement, le comportement souvent mensager des réponses qui sont données au Président. Là où le bas blesse, c’est que personne n’ignore que le premier magistrat du pays connait la valeur de ses bénis oui-oui dont l’incompétence est criarde pour la plupart d’entre-eux et que cette carence se paie par des souffrances endurées par tout un peuple dont il se proclame son serviteur. Le Président est-il à même capable et souverain pour se permettre de donner un coup de balais dans cette fourmilière qui se servent de tout ce que le pays a comme richesses.
Et bien dégages les tes généraux. Si tu ne les crains pas. Fais des manifestations tous les jours comme celle qu’on voit dans les pays où effectivement le peuple à son mot à dire. Je parle par exemple du Vénézuela où malgré le fort appui qu’ils donnent à leur président, ils ont eu le bon sens de se manifester contre le non renouvellement de la license de RCTV (la chaîne privé contre CHAVEZ)
Moi, je ne vois malheureusement en ALgérie qu’un peuple déprimé, dépassé par sa classe dirigeante. Des dirigeants super (hyper, ultra) corrompus et ce même peuple impuissant ne pouvant rien faire.
Ce n’est pas pour te rabaisser toi et tes compatriotes. Juste pour te rappeler la réalite et te demander d’arrêter de polluer les forums avec cette fausse propagande.
Les peuples arabes (dans le sens large) nécessitent une réeducation pourqu’ils se réhabituent à penser par eux mêmes.
Mais moi je ne te vends pas de la démocratie, je veux juste que ces colporteurs venus de l’est qui viennent taper chez moi pour me vendre leur démocratie ou leur système, arrêtent !!
C’est bon ! Pourquoi vous acharnez vous ? Le système algérien est un échec. Il y a bien pire dans le monde. Mais le Maroc aspire à bien mieux que ce que vous proposez.
Alors voilà, montre moi que ton systme marche, on verra ensuite. Cmment vous pouvez avoir le culot de proposer un machin qui ne marche pas mais surtout dangereux.
cette semaine je me fais particulièrement chier au boulot, la preuve je débat avec des makhzéniens algériens.