Jacques Chirac et l’argent ? Ce n’est pas qu’une histoire de banquiers orientaux, d’agents secrets et de mystérieux comptes au Japon. L’anecdote que nous conte ici l’ancien conseiller du président japonisant, Jean-François Probst, a un parfum moins… international !
Plantons le décor : cela se passe en 1985, il n’y a aucun bonzaï, aucune geisha, aucun sushi ; juste les dialogues d’un film avec Bernard Blier et Lino Ventura, un coffre-fort, un survêtement, un sac de sport…
Jean-François Probst entre un dimanche dans le bureau de Jacques Chirac, qu’il trouve en plein travail, sur son fauteuil de Maire de Paris. Il y urgence : Pasqua et Probst, qui pilotent en tandem le groupe RPR du Sénat, ont décidé d’envoyer en Nouvelle-Calédonie une équipe de gardes du corps pour protéger leur ami le sénateur Dick Ukeiwé, en plein conflit avec les indépendantistes. Seulement l’opération coûte cher : il faut de l’argent. Probst s’en va donc taper le généreux Chirac, qui dans le coin toilette de son bureau dissimule un petit coffre-fort…
La suite ? Savourez-là en cliquant sur notre expert en Chiraquie, Jean-François Probst.
Ce qui est assez effrayant, et je ne m’en prends qu’à moi-même, c’est ma relative anesthésie devant ces révélations, qui normalement, devraient me faire bondir de mon fauteuil Premier Empire frangé de glands. Je conçois parfaitement cette scène si pittoresque décrite par mr Probst et je ne m’en étonne même plus…
"La politique c’est comme l’andouillette, ça doit sentir un peu la merde mais pas trop"
Edouard Herriot-
P.S:je dois aimer de plus en plus l’andouillette…
Pourquoi il balance maintenant lui ? Chirac a eu le temps d’être élu deux fois et ils vont bientôt le canoniser grâce à l’absence de mémoire collective !
ça ne le génait pas ce Monsieur Probst à l’époque de faire partie de cette équipe de malfrats et de manger dans la même gamelle ! Pourquoi ne pas parler des affaires de Pasqua et de ses amis ?