Non, les kamikazes n’étaient pas des fous exaltés qui allaient s’exploser la fleur au fusil !
Quand on entend les survivants de ces missions-suicide, l’image du fanatique s’efface. Les deux réalisatrices de cet excellent documentaire ont réussi à faire parler quelques miraculés et le résultat est étonnant (« Nous étions kamikazes », Arte, mercredi soir). La plupart étaient très jeunes, engagés dans l’aviation pour combattre – et revenir vivants -, pas pour se transformer en bombes humaines contre les portes-avions et les destroyers américains. Mais leurs officiers leur ont bourré suffisamment le crâne pour qu’ils acceptent des vols sans retour. Aucun n’était « volontaire », aucun n’a devancé son ordre de mission, même si aucun n’a osé refuser. Résultat : 4 000 pilotes sacrifiés (pour 57 navires US détruits). Cette méthode était d’autant plus absurde que militairement, les kamikazes ne pouvaient changer le cours de la guerre. Au moment où les têtes malades de l’armée nippone imaginaient ces vols, le Japon s’était déjà effondré militairement. De toute façon, vouloir dominer l’Asie et le Pacifique quand on est un pays sans pétrole et sans ressources énergétiques était suicidaire dès le départ…
C’est la leçon du documentaire : les « tokotaï » - autre nom des kamikazes – ne furent que l’ultime maillon d’une chaîne suicidaire. L’Empereur, les chefs politiques, les chefs militaires menaient depuis le début une guerre sans espoir contre la puissance américaine qui avançait comme un rouleau compresseur depuis Pearl Harbour. Le Japon n’avait aucune chance depuis le début, n’importe quel cadet d’Académie pouvait s’en rendre compte. Pris dans cette mystique nationaliste, les civils affûtaient leurs lances en bambous pour repousser le débarquement US. « Tous unis jusqu’à l’anéantissement total », tel était l’état d’esprit collectif. Alors, en route, petits sacrifiés des airs ! Un dernier verre de saké, un bouquet de fleurs, une bombe de 800 kilos sous le fuselage, un réservoir à demi rempli pour être sûr de ne pas revenir…En 1945, toutes les missions aériennes étaient « kamikazes », aucun des chasseurs japonais qui quittait le sol ne devait revenir à sa base. Les films de l’époque où l’on voit les visages fermés des jeunes pilotes condamnés à mort en disent long sur leur peu d’enthousiasme. L’un d’eux s’est sorti miraculeusement d’un combat aérien avec des Corsairs américains chargés de l’intercepter et a pu rebrousser chemin, un autre a eu une panne de moteur qui l’a obligé à se crasher en mer près d’une île où il a survécu. Les quelques survivants racontent aujourd’hui avec amertume qu’aucun des officiers qui les formaient en quelques jours n’a eu le cran de montrer l’exemple et de devenir lui-même « vent divin » ( sens de « kamikaze » en japonais).
Mais un des plus forts témoignages fut celui d’un marin américain avouant que, bien endoctriné par ses chefs, il aurait pu tenter une missions-suicide pour sauver le sol natal menacé par les « Japs ». La boucle était bouclée : depuis les kamikazes jusqu’à l’Empereur, en passant par l’état major et sans oublier les mères de famille avec leurs lances de bambou, c’est toute une folie suicidaire, collective et savamment tricotée pendant des années, qui se déployait à l’écran. Il ne manquait plus que le bouquet final : après les bombes incendiaires larguées par les B 29 américains, brûlant et rasant les principales villes japonaises, les deux bombes nucléaires larguées sur Hiroshima et Nagasaki en août 45. Elles étaient américaines, certes et n’avaient rien à voir avec les « tokotaï ». Mais quelle riposte ! Pour en finir avec la rage autodestructrice du Japon, la désormais première puissance mondiale utilisait l’arme suicidaire par excellence, celle qui pouvait envoyer au casse-pipe, non pas quelques jeunes gens piégés, mais l’humanité tout entière ! Planète kamikaze !
Kami-Kazé : s’écrit, si je me souviens bien, avec les 2 idéogrammes Chinois "Shen" (9 traits) pour "Kami" et "Feng" (vent) pour "Kazé". Le docu (pas vu) Etats-Uniens à certes dû montré que ces pilotes étaient conditionnés (….comme tous pioupious de 1ère ligne,soit dit en passant….) mais en omettant surement de signaler que les U.S. avaient consciencieusement,pendant 20ans,asphyxié l’économie Japonaise naissante et florissante du début du XXème siècle. ( "faut-il vivre dans la honte ou mourir dans la gloire"…..C’est pas Nippon,c’est "Le Cid" ). ( Faut-il aussi préciser que je n’ai aucune sympathie pour Hiro-Ito et sa clique meurtrière ? )
Banzaï à tous, L’Âne de Démocrite
Et voilà ! Encore un article de Nicolas Beau que j’ai lu avec plaisir.
Malheureusement en fin de lecture encore un commentaire minable de la mère Cassandre ! Mais vous n’avez pas d’insecticide à Bakchich ??? C’est pénible à force !
Ils ont l’air de t’obséder mes commentaires !, avec tout le mal que tu te donnes à usurper mon pseudo refaisant jusqu’aux smilleys que j’utilise.
Et en venant poster des commentaires comme ci-dessous en te démultipliant pour faire croire que plusieurs internautes sont génés par mes commentaires… ;; ;
Tu es bêtes comme tes pieds, l’harceleur-manipulateur à deux balles !
Tu dépenses beaucoup d’énergie pour rien, non seulement tu es dingue mais en plus tu oses t’ imaginer que tes petites manoeuvres de cinglé, vont exclure un internauté, tu te prends pour qui petite mme… ?
Les lecteurs s’en tapent des commentaires, sauf les dingues de ton espèce qui ne supporte pas les raclées et qui n’en dorment plus de là à formater des plans de harcélement:o))
L’insecticide c’est pour les nuisibles de ton espèce !
Hé minable, C’est quoi ton problème dans la vie pour que tu viennes emmerder les gens ?
Le viagra ne fait plus d’effet ? Ta mère t’a abandonné dans une poubelle ? Ta soeur te volait ton goûter ?
Nous devons être nombreux à penser que vous devriez vous calmer et être moins vulgaire. Allez jouer et insulter ailleurs svp.
Que ceux que cassandre importune se manifestent enfin.
Hihihi, le psychopathe-harceleur s’est senti visé …
C’est bien connu les schizophrènes, s’imaginent toujours nombreux (:o)) et se démultiplient pour poster des commentaires le même jour sous le même identifiant numérique ;; ; …
PS Censuré,
On ne t’a jamais appris qu’utiliser la couleur rouge était mal élevé !!
Ton code htlm a une particularité : il vire au orange :o))
Regarde là dans ces posts où tu as commencé à me harceler
Le rouge déborde partout, tu es le seul internaute qui utilise le rouge …
http://www.bakchich.info/article4018.html#ancre_forums
C’est pas marrant les gens bêtes :o)) !!!
Sinon, racontes-moi
Qui t’a éduqué ?
Qui t’a appris à harceler les autres, d’où viens ce caractère sournois, et hypocrite ?
Comment tu as appris à venir en douce faire tes sales coups en bon petit lâche ?
Tu faisais quoi dans le dos de tes petits camarades d’école quand un ne te plaisait pas ?
Jusqu’où étais allé pour lui nuire aux autres ?
Un conseil, le psychopathe, double ta dose de viagra et va harceler ta môman merci
Pour ma part, j’ai considéré qu’un document américain ne pouvait pas traiter de manière neutre ce sujet.
Un documentaire en 14 épisodes passé sur Arte il y a quelques mois intitulé "The War" et en réalité à la gloire intégrale des américains à propos de la seconde guerre mondiale m’a définitivement vacciné contre la propagande. Surtout quand on sait que les américains sont intervenus dans la seconde guerre mondiale par Pearl Harbor (le 11 septembre de l’époque), pour asseoir leur stratégie de domination mondiale, et pour préparer l’europe à la société de consommation.
Documentaire parlant anglais, doublé en français. Ce qui donne l’occasion de massacrer une fois de plus le mot “kamikaze”, qui doit se prononcer “ka-mi-ka-zÉ”, comme on l’entend d’ailleurs dans le dialogue original, et non pas “kamikaz”.
Si vous êtes sceptique, un coup de téléphone à l’ambassade du Japon, ou au Consulat général, ou au Centre culturel japonais, lèvera vos doutes !
Non, non, en français on dit « kamikaze » (et on n’utilise pas de guillemets anglais pour faire des citations) ; c’est en japonais qu’on dit « ka-mi-ka-zé » et ça s’écrit « 神風 ».
Un coup de fil à l’académie française lèvera vos doutes (n’appelez pas pendant la sieste).