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Dialogue en enfer

vendredi 5 mai 2006 par Abou Idyl
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Après avoir voyagé dans le monde et connu des femmes superbes, j’ai fait la connaissance en enfer de la première dame de Tunisie, qui a décidé de me révèler ses impressions sur la vie et sur les hommes, principalement ceux qui sont au pouvoir… Je me suis mis d’accord avec elle pour qu’elle nous livre ses secrets en une dizaine de fois à travers des interviews exclusives dont nous vous livrons la première salve.

Bakchich  : Madame La Présidente, pouvez-vous donner pour notre blog des exclusivités concernant votre itinéraire ?

Leïla Ben Ali : Vous savez, je suis née dans une famille pauvre entourée de machos. Je suis la 5ème de 11 enfants chez un père qui battait ma mère. Mais dès que j’ai eu treize ou quatorze ans, j’ai remarqué que les hommes se retournaient quand je passais dans mon quartier. Alors, ma revanche sur les hommes, je crois que je l’ai maintenant…

Bakchich : Attendons, attendons : je ne m’attendais pas à autant de révélations d’un seul coup. Je vous parlais de votre itinéraire, tenez vous en à la question…

Leïla Ben Ali : j’ai rencontré un homme qui m’a donné un enfant et qui s’appelle Gaddour le fleuriste. Cet homme m’avait comblée ; il se trouve qu’à la gare St Lazare à Paris, il m’avait placée avec Nadia pour vendre du jasmin tunisien. Je n’avais que 20 ans. Depuis, que d’hommes que d’hommes. Le plus beau est que tous étaient à mes pieds, et c’est de là que j’ai cru que je pouvais conquérir Carthage…

Bakchich  : et qu’en est-il du Président Ben Ali, vous semblez ne pas vous y intéresser ?

Leïla Ben Ali : Si ! Je l’ai aimé et je l’aime toujours. Maintenant qu’on est en enfer, je ne peux cependant pas lui pardonner d’avoir fait assassiner mes premiers amants et le père de mon fils caché Imed Trabelsi…

Bakchich : mais c’est justement ce Imed Trabelsi qui se comporte en voyou, qui harcèle les PDG tunisiens au nom de votre époux lui même : Ben Ali…

Leïla Ben Ali : il a raison de se protéger car ce peuple ne nous aime pas. Et parce que aussi, je viens des bidons villes du Kram et du 1 passage Jerbi qui sont des quartiers populaires. Les gens croyaient me mépriser avec ma famille, mais regardez comment Hillary Clinton a passé trois quarts d’heures avec son avion américain et sa toute puissance américaine à tourner dans le ciel de Tunis. Je n’étais pas prête de la recevoir, j étais entrain de me coiffer et d’ailleurs, mon mari Président ne m’en a pas tenu rigueur : il m’aime…

Bakchich : mais tout cela n’est-il pas grave pour les relations internationales de votre pays avec l’Etranger ?

Leïla Ben Ali : Ben Ali, je vous l’ai dit, a fait tuer tout ceux qui se sont approchés de moi. Il a fait de moi la première femme de Tunisie, j’agis donc tel que je conçois les choses. Depuis le passage Jerbi et la gare St Lazare, je n’ai jamais eu autant d’hommes à mes pieds. Alors, je continue mon chemin en protégeant ma famille et en ignorant ceux qui se proclament de l’opposition. La seule opposition qui existe est celle que je fais moi même à mon mari . Parce que ceux que vous appelez opposants sont des hommes castrés ; la preuve , ils me disent tous que je suis belle et ils m’appellent : « Lella Leïla » en baisant servilement les pieds. Je continuerai à vous entretenir de l’histoire de ma vie dès que vous aurez un moment pour revenir me voir dans cet enfer.

Propos recueillis sur le Styx par Abou Idil


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