Eric Besson a indiqué qu’il serait "heureux" que son ministère devienne "une machine à fabriquer de bons Français". Mais au fait, un bon Français, c’est quoi ? Réponses de députés.
Avec :
André Vézinhet (PS), Hervé de Charette (Nouveau Centre), Serge Janquin (PS), Jean Leonetti (UMP) qui fredonne Maurice Chevalier, Daniel Paul (PCF), Patrick Balkany (UMP), Bruno Le Roux (PS), Jean Dionis du Séjour (Nouveau Centre), Hervé Mariton (UMP), Jean Gaubert (PS), Nicolas Dupont-Aignan (Debout La République), Jacques Le Guen (UMP), Marie-Anne Montchamp (UMP), Jean Launey (PS), et un député non identifié [1].
Lire ou relire sur Bakchich.info :
[1] (Une lectrice attentive nous signale qu’il s’agit du député UMP de l’Isère Alain Moyne-Bressand)
Jean Leonetti : "de bons petits français"
Noter l’ajout de l’adjectif "petit", comme si on parlait des gentils schtroumpfs.
Et le pauvre Mr Balkany, sur qui Bakchich dit des méchancetés… Vous n’avez pas honte, mesdames et messieurs les journalistes de bakchich ?? Oser dire des méchancetés sur ce "bon petit français" qu’est Mr Balkany…
Un bon Français n’oublie pas la majuscule quand le mot est utilisé comme nom !!!
Les noms ("gentilés") désignant les habitants d’un pays, d’une province, d’une localité…. (Note de l’expéditeur : et même donc d’un quartier de grande ville !!!) prennent la majuscule initiale : les Français, les Anglais, les Poitevins, les Parisiens. Les noms de langues correspondants gardent une minuscule : parler le français, l’anglais, le poitevin… L’adjectif garde la minuscule : la population française, la cuisine anglaise, le Marais poitevin, le Bassin parisien. L’usage est incomplètement fixé et les codes typographiques diffèrent quant au traitement de l’attribut : Il est anglais (adjectif) ou Il est Anglais (nom). L’Imprimerie nationale tranche en faveur du nom, comme on le fait par exemple en allemand (Sie ist Franzüsin). L’Académie considère que l’on a affaire à un adjectif, que l’on ne dira jamais Elle est Suissesse, mais Elle est suisse, et met donc la minuscule : Ils sont albanais, corses… Elle n’est pas parisienne. Enfin, on distingue généralement les noms désignant proprement des habitants de leurs emplois dérivés : les Albigeois aiment leur ville ; la croisade contre les albigeois, Cathares du Midi de la France, au XIIe siècle.