Petite pause dans notre série de géopolitique moyen-orientale. À ce stade, un peu d’histoire s’impose : celle de la division entre musulmans sunnites et chiites.
Nous sommes à une distance de quinze siècles et nous nous trouvons dans le désert de l’Arabie, un territoire avec de rares tribus qui mènent une vie austère, avec leur métier de berger de moutons. Elles se contentent de peu d’oasis et de sources d’eau qui, par la suite, deviennent les lieux de rencontres et d’échanges commerciaux. Ils vivent sous des tentes pour éviter la chaleur brûlante du désert aride de l’Arabie. La Mecque, situé dans une vallée aride, est impropre à l’agriculture. Les historiens rapportent qu’avant l’avènement de l’Islam (jahilya : l’ignorance), il y avait 24 ka’bas dans la péninsule arabique, mais celle de la Mecque était vénérée par toutes les tribus. Kaaba, Ka’aba ou Ka’ba signifie cube. La Ka’ba de la Mecque contenait plus de 300 idoles ; chaque tribu y trouvant les siens, dont les plus vénérés et les plus plébiscités étaient entreposés au sein de la Ka’ba où on leur rendait visites une fois par an lors du rituel de pèlerinage. Les gardiens de ce temple local se faisaient payer une somme d’argent en contre partie de ce travail de surveillance et d’entretien permanent.
Le temple devint l’endroit le plus saint et le plus protégé pour ces tribus nomades. À l’occasion du pèlerinage annuel, ils font le tour de ce lieu, et prient devant un monument en pierre cubique : la Ka’ba, noire d’origine vraisemblablement météorique, supposée réceptacle du divin comme c’était le cas souvent chez les Sémites. Ce devoir cérémonial autour de la Ka’ba fait de cette ville un lieu de rencontre, de commerce, et grâce aux afflux de nombreux pèlerins, et aux profits qui découlent, la Mecque devient le centre le plus fréquenté du désert de l’Arabie. La tutelle de ce temple bénéficiait du respect et de l’estime de tous les adeptes de ces Dieux, ou les Allah. Ce poste du gardien, bien rémunéré, naturellement très convoité par les tribus arabes, avait des avantages financiers et par ce statut, au fil du temps ses détenteurs avaient réussi à se faire une richesse matérielle considérable et aussi à conquérir un pouvoir envié par tous ces arabes. Cinq siècles après la naissance du Jésus, le poste du gardien du temple de Ka’ba revient à un homme appelé Abd Manâf, une personnalité qui joua par la suite un rôle plus que primordial dans l’histoire de l’Islam, car il est l’ancêtre du prophète des musulmans.
Abd Manâf avait deux garçons, l’un Hashem et l’autre Ommayeh.
Hashem avait eu, pendant un certain temps, le poste de gardien de la Ka’ba mais, pour des raisons inconnues, il le perdit, au temps de sa jeunesse, au profit de son frère Ommayeh. Parmi les enfants de Hashem, Abd al-Muttalib est le père de dix garçons dont cinq parmi eux entrent dans l’histoire de l’Islam. Abdollah le père de Mohammad, et Abû Taleb le père de Ali, ainsi que Hamzeh, Abi lahab, et Abbass. Ces noms reviennent très souvent dans l’histoire de l’Islam. Mohammad perd son père, Abdollah, avant même que sa mère ne le mette au monde. Quelques mois après sa naissance, sa mère Ameneh, décèda à son tour et son grand-père Abd al-Mutaleb le recueille. À sa mort, lorsque Mohammad avait à peine un an, orphelin, sans fortune, il est adopté par son oncle, Abû Taleb, le père de Ali, un commerçant aisé qui fait des affaires avec le monde extérieur, et voyage souvent dans les pays lointains, en Egypte, en Syrie, à Jérusalem, dans les territoires qui sont sous l’autorité de l’Empire de Rome à cette époque.
Mohammad, très jeune (à l’age de 13 ans), abandonne son métier de berger et accompagne son oncle dans ses voyages. Il devient, avec le temps, un homme crédible et distingué et attire la confiance des autres commerçants de l’Arabie qui lui confient leurs marchandises et leurs caravanes et ils lui demandent en échange de leur acheter dans ces pays lointains, des produits, pour les revendre sur le marché de l’Arabie. Une riche commerçante mecquoise lui confie ses caravanes et trois ans après, elle tombe amoureuse de Mohammad et lui propose le mariage. Mohammad avait vingt-cinq ans et Khadijeh, la riche commerçante, quarante ans. Il accepta et elle lui donna quatre filles dont l’une, Fatima, devient l’épouse d’Ali son cousin ; mais tous leurs fils moururent en bas âge. Mohammad devient ainsi un homme riche et respecté grâce à ce mariage, et un notable considéré dans le milieu des clans aisés de la Mecque. Il adopta son cousin Ali à l’âge de six ans, et quelques années plus tard lui donna comme épouse sa fille Fatima.
Le clan d’Ommavieh devient plus riche et le poste du gardien de la Ka’ba se perpétue avec ses enfants mâles comme leur héritage. Les deux noms les plus connus de cette famille sont Abû Sofian et Othman.
Moawieh, le fils de Abû Sofian est particulièrement ambitieux et c’est la personnalité très détestée chez les Chiites, car il est à l’origine des divergences et des conflits meurtriés entre les Sunnites et les Chiites.
Lorsque Mohammad annonce sa mission prophétique à son épouse Khadidjeh, à l’âge de quarante ans, Abû Sofian et tous les membre du clan Ommavide se sentent menacés par cette mission qui allait dans peu de temps leur enlever tous les avantages de leur poste du gardien de la Ka’ba. L’une des conséquences de la révélation prophétique de Mohammad était l’abandon de toutes les idoles des tribus arabes au profit d’un unique Dieu, Allah, présenté par Mohammad à ses adeptes. Il fallait donc réagir et empêcher la propagation de cette idée d’un Dieu unique pour tous les hommes, et l’adoption du monothéisme dans la péninsule de l’Arabie. La tribu d’Ommavide se sentait directement visée par l’annonce de cette prophétie de Mohammad. Abû Sufyân ibn Harb est l’un des plus éminents dirigeants de la tribu. Cousin éloigné du prophète (Mohammad), il fut longtemps l’un de ses adversaires les plus résolus. Il est le petit fils de Ummayeh et le père du premier calife héréditaire, Moawieh, qui fonda la dynastie Ommayade. Abû Sofian sut opportunément se convertir à l’islam au moment de la prise de la Mecque par les troupes musulmanes et son clan d’Ommavide fut le dernier à se convertir à l’Islam pour ne pas manquer le partage du butin des guerres – qui commençait à être très important avec le succès considérable de la nouvelle religion propagée un peu partout maintenant dans la péninsule d’Arabie et même d’au-delà dans des pays lointains.
Cependant, il faut souligner que la tribu d’Ommavide n’oubliera jamais cette humiliation et cette perte de leur statut dans la société de la Mecque de cette époque ; et elle attendra le moment venu, de se venger de la famille et du clan de Mohammad. Voilà un élément déterminant dans le sentiment d’hostilité et de haine entre les Sunnites et les Chiites, car Moawieh, le fondateur de la première dynastie des Califes arabes après la mort du prophète, est celui qui institutionnalisera l’insulte d’Ali et de ses descendants dans les mosquées au moment des prêches des musulmans. (Nous allons revenir sur cette question dans la suite de notre propos.)
La population musulmane du monde est estimée à un milliard deux cents millions. Selon les projections démographiques des Nations-Unies en 2006, elle atteindrait deux milliards d’ici l’année 2020. Les chi’ites constituent 10 à 12% de cette population vivant principalement en Iran, Irak, au Liban, en Azerbaïdjan, en Afghanistan, dans le golfe Persique et la mer d’Oman, en Turquie, en Inde, et au Pakistan.
L’économie de la majorité de ces pays est basée sur l’exportation du pétrole, la principale source d’énergie pour l’économie mondiale.
Le mot sunnite vient de Sonnat, tradition, la manière dont le prophète avait vécu, ainsi que de ses paroles des Hadisses, entendus et racontés par ses premiers fidèles. Pour l’Islam et les musulmans, le Coran est la première et la plus importante des sources, tant au niveau individuel que collectif, car il est la révélation directe de Dieu à Mohammad, qui l’a communiquée durant les vingt-trois ans de sa vie missionnaire. Les musulmans se réfèrent au Coran et à ses 114 sourates et 6211 Ayeh, en tout. De son vivant, Mohammad était, pour les membres de sa communauté, le chef politique et le guide spirituel dont la parole était suivie aussi bien en matière temporelle que dans le domaine spirituel, le sage auquel on s’adressait en toute circonstance. Mais après sa mort, la tradition prophétique constitue la seconde source principale de la pensée et de la vie islamique. L’ensemble des paroles et des actions du prophète ont été retenues par ses compagnons et transmises aux générations suivantes. La composition de ces textes (ou Hadith) a subi plus ou moins l’influence des dissensions politiques qui éclatèrent au sein de la communauté islamique dès l’instant même de la mort de prophète. Outre ces deux sources acceptées par tous les musulmans, une troisième source fut introduite par les chiites, faction minoritaire en Islam. Les Chi’ites reconnaissent la tradition des saints imams.
Les paroles et les directives de ces derniers, transmises de façon sûre et authentique à des fidèles qui ne les ont pas déformées, ont pour les chiites la même valeur que la révélation coranique ou la tradition prophétique, car la personne de l’imam, selon eux, continue et achève la personnalité du prophète.
Ainsi, la divergence essentielle entre les sunnites et les chiites d’Ali porte tout d’abord sur la question de la succession du prophète, et commence le jour de la mort de Mohammad avant même qu’il ne soit enterré. Cette divergence à son début est de nature politique. Aucun des quatre Califes successeurs du prophète après son décès n’avait jamais prétendu posséder le statut spirituel du prophète.
Le Prophète lui-même avait répété à maintes reprises qu’il était un être comme les autres, que la seule différence entre lui et l’homme ordinaire était que lui avait été choisi par Dieu pour transmettre la parole divine à ses créatures : il est le dernier messager de Dieu et le dernier intermédiaire entre le monde invisible et le monde visible. Que l’homme atteigne un niveau de connaissance et un degré de maturité, qu’il n’aura plus besoin d’un nouveau prophète pour le guider et il pourra lui-même se référer à sa propre conscience et à son cerveau pour résoudre ses problème terriens. Et ainsi toutes les personnes prétendant pouvoir jouer ce rôle, ne sont que des menteurs.
Je voudrais définir ici, le terme de Chi’a. Cette définition nous permettra de mieux comprendre la suite de notre propos. Le mot Chî’a signifie, littéralement, "compagnons, partisans, suivants". Les partisans et les compagnons de chacune des grandes figures des premières années de l’apparition de l’Islam, avaient leurs propres chiites. Mais après l’événement de Karbala, ce terme s’applique seulement aux partisans de Ali et de ses descendants. J’insiste sur cet aspect, car les chiites d’Ali ont une manière de faire tout à fait contraire à ce que le prophète demande aux musulmans. Les chiites des autres personnalités comme Omar et Abû Bakr, ou Othman, ont accepté et admis que le prophète était bel et bien décédé ; que leur contact avec le monde de l’Au-delà par l’intermédiaire de Mohammad était terminé, qu’à présent ils devaient vivre sans aucune illusion à ce sujet. Mais, les chiites d’Ali ont commencé le jour de la mort de Prophète, à propager l’idée d’un prophète vivant après sa mort. Omar et Abû Bakr ainsi que les autres sages de la Médine les ont réduits au silence et ont empêché la propagation de cette version. Ces compagnons, dont les partisans constituent l’Islam majoritaire, ont emporté la victoire sur la question de la succession, et les partisans de Ali n’ont jamais pardonné ce qu’ils considèrent comme une confiscation du pouvoir qui leur revenait légitimement en se référant au dernier discours du prophète prononcé quelques semaines avant sa mort au retour de la Mecque, dans une oasis appelé Ghadir Khom. Ali, âgé seulement de 35 ans à cette époque, doit attendre son tour pour devenir le Calife des musulmans. Cependant, il ne conteste jamais la succession des trois Califes après la mort du prophète et se soumet, à chaque élection, au vote des musulmans et fait lui-même allégeance à ces califes élus par un conseil constitué des membres de l’aristocratie arabe. Il est l’un des conseillers éminent de ces Califes. Il participe aux efforts des guerres de conquête de l’empire Perse. Suite à l’assassinat d’Othman, troisième calife élu par le vote, commis par les soldats yémanites récemment convertis à l’islam, Ali accepte le poste de Calife et devient le quatrième calife des musulmans. Ces simples soldats sont en conflit avec les nouveaux riches arabes et revendiquent leur part du butin des guerres. Leur choix se porte sur Ali, qui est connu pour sa vie simple et austère, espérant une répartition plus équitable de la richesse ainsi accumulée grâce au pillage des pays vaincus, le Perse, la Syrie, l’Egypte. Après l’assassinat du troisième calife Othman, il accède au pouvoir mais se heurte à des revendications pour appliquer la loi du Talion aux assassins de Othman. Parmi eux, Aïcha, la veuve de Mahommad alliée à deux prétendants, "Talha ben Ubayd Allah" "Abd-Allah-ben-al-Zubayr", qu’il vainquit près de Bassorah à la "Bataille du chameau".
Lors de la Bataille-de-Saffine"(657), il doit affronter le gouverneur de Damas Moawieh membre de la famille de Othman-ben-Affan". Alors qu’il avait l’avantage, il accepte l’idée d’un arbitrage, mais celui-ci tourne en sa défaveur. Il est remplacé par Moawieh, qui devient le premier calife Omeyyades en 661. Ali conserve néanmoins un certain pouvoir et se replie dans la ville de Koufeh dont il avait fait sa capitale. Mais Ali sera assassiné à son tour (661) par l’un de ces simples soldats qui contestent la manière dont il traite la question de la paix avec Moawieh. Parmi ces soldats, certains lui reprochent d’avoir accepté de se soumettre à un arbitrage humain et quittent ses rangs, on les appellera les "Kharidjisme" (les sortants). Plus tard, ils entrent ouvertement en rébellion contre Ali qui les vainquit à la Bataille de Nahrawan (658). Décidés à venger leurs morts, les Kharijites firent assassiner Ali en janvier 661, en pleine prière, dans le mihrab de la mosquée de Koufeh par l’un des leurs nommé Abdul Rahman Ibn Muldjam. On estime qu’Ali avait alors 62 ou 63 ans. Ali reste cependant un personnage emblématique dans l’histoire musulmane, empreint d’un charisme incontestable. La plupart des chaînes de transmission dans la doctrine ésotérique soufie remontent à Ali qui est considéré par les chiites comme détenteur des secrets divins et de la signification ésotérique de l’islam, qui lui seraient transmis par le prophète. Ali est également considéré comme le maître de la rhétorique arabe. Il est l’auteur de nombreuses citations, sermons et réflexions qui ont été recueillis et écrits en un ouvrage, le Nahj Al Balagha (La Voie de l’éloquence), qui reste par son très haut niveau d’éloquence arabe, après le Coran, une référence dans la littérature arabe.
À la mort d’Ali, ses partisans prêtent serment d’allégeance à son fils Hassan comme nouveau calife. Il quitte Koufeh avec une armée de 40 000 hommes et se rend à "Ctésiphon". Hassan n’était pas sûr de pouvoir vaincre Moawieh, il renonça finalement de se battre, et ses partisans le voyant hésitant, ralliaient petit à petit le camp de Moawieh. Finalement il négocia avec Moawieh. Ainsi Hassan, le deuxième imam Chiite, fait allégeance au nouveau Calife, en contrepartie il reçoit, comme gage, des biens financiers et fonciers à Bassorah, à Koufeh et en Perse. Il signe un traité de paix renonçant au poste de califat. La période du cinquième Calife, Moawieh se déroule sans incident notable. Hassan demandait aussi que cesse l’usage de maudire le nom d’Ali lors des prières à la mosquée. Les conditions furent acceptées par Moawieh, sauf la dernière : le nom d’Ali ne serait plus maudit que si Hassan lui même était présent à la mosquée. Les Chiites considèrent que ce n’était pas une renonciation au califat, mais le choix de la paix entre les musulmans. Au cours des 19 ans du califat de Moawieh (entre 661 et 680), les deux fils d’Ali, Hassan et Hossein, vivent en paix avec Moawieh, et ils acceptent son autorité. Moawieh est le dernier Calife élu avec l’allégeance des musulmans. Les partisans d’Ali et sa descendance sont très fortement implantés en Irak et surtout à Koufeh, l’une des principales villes de l’époque. Moawieh et ses partisans dominent la Syrie et en partie l’Egypte. Moawieh institue, avant même son accès au Califat, l’injure d’Ali dans le prêche des mosquées sous son autorité. C’est le début de l’hostilité entre les Chiites d’Ali et ceux de Ommavid. Les partisans d’Ali à Koufeh ne supportent pas du tout l’injure institutionnalisée d’Ali dans le prêche des Mosquées. Les plus contestataires d’entre eux furent tués et torturés. Moawieh cherchait à asseoir le règne de son clan dans la durée. Il ne pouvait concevoir son pouvoir que dans une lignée dynastique, préparant ainsi le terrain pour son fils Yazid.
(Suite la semaine prochaine)
Que la paix soit sur celui/celle qui suit la guidée,
Dire que Mouawiyah a institué l’insulte de ’Ali dans les mosquées est une véritable calomnie éhontée.
Aucune source sunnite ne parle de cela et tout les grands savants sunnites respectent ’Ali comme un grand compagnon du Prophète.
Dans le dogme sunnite insulter un compagnon du Prophète, que ce soit Mouawiyah ou ’Ali, peut valoir une excommunication sans préavis (voir les propos de l’imam Malik ibn Anas, fondateur de l’école malikite, à ce sujet).
Par contre il est connu que les chiites (même s’ils usent beaucoup de la dissimulation pour ne pas choquer) ont eux institutionnalisés l’insulte d’Abou Bakr, Omar et Aïcha et qu’ils ne reconnaissent que peu de compagnons du Prophète, parmi la centaine de millier, comme d’authentiques musulmans. Hormis les Zaïdites qui divergent peu avec les sunnites sur ce sujet.
Je suis surpris que le texte ne fasse aucune allusion à cela et de ce fait je le trouve peu pertinent.
La décision d’Ali de faire la bataille du chameau ne fut pas la sienne. Il n’avait pas le caractère de Abû Bakr et Ûthman. Et il ne s’agit pas de lacheté pour la vengeance de la mort de Ûthman car il savait que son meutrier sera introuvable. Il a été influencé par ses soldats pour faire cette bataille puis accusé de laxisme par ces derniers pour le décrédibilisé, c’est ce qui l’amènera a sa perte. N’oublions pas qu’il a été élevé par celui qui est notre modèle à tous (psl). Je vous conseille ce livre : Les compagnons du prophète (edition tawhid)
wa salam arlikoum wa arahmatoula wa barakatu
IL n’ y a pas de différence entre les chiites et les sunnites au niveau du dogme religieux. La seule différence qui prévalait il y a 14 siècles était la succession du Prophéte. Aujourd’hui cette différence d’approche est devenue totalement insignifiante. Par contre il y a des gens qui veulent à nouveau semer le discorde entre les chiites et les sunnites en gros entre les perses et les arabes et ceci uniquement dans le but de préparer la prochaine guerre israélo-américaine contre l’IRAN ;
Knight