Les besoins énergétiques rendent parfois obsolètes les positions idéologiques. Téhéran a longtemps été copropriétaire avec Israël d’un pipeline qui acheminait la principale source de revenus de l’Iran
« Faites ce que je dis mais pas ce que je fais. » Cet adage illustre le fossé qui existe souvent entre les intérêts économiques et les positions politiques. En 1973, lors du premier « choc pétrolier », un embargo avait été décrété par les pays arabes producteurs de pétrole afin d’obtenir de l’occident, et plus particulièrement des États-Unis, qu’il exerce des pressions sur Israël. Cet embargo fut battu en brèche… par l’URSS. Moscou, qui appuyait pourtant officiellement l’initiative des pays arabes, importa alors du pétrole provenant de « concessions » nationalisées par son allié irakien et revendit le fruit de « cette victoire anti-impérialiste »… aux États-Unis.
Pour que ce réalisme commercial interfère peu avec les principes politiques, le pétrole irakien est d’abord acheminé en Roumanie, seul pays d’Europe de l’Est à conserver des relations diplomatiques avec Israël, puis revendu aux États-Unis par le biais d’une société commerciale soviétique. En fait, les réalités de l’interdépendance rendent parfois obsolètes les positions idéologiques.
Les pipelines, ces veines jugulaires indispensables à la survie économique des États, en sont une excellente illustration. Dans les années 70-80, le dictateur communiste roumain Nicolas Ceausescu avait imprimé un cours original à la diplomatie roumaine : il entretenait des relations étroites avec Israël ainsi qu’avec l’Iran du Shah, deux pays vilipendés par Moscou et ses alliés. Une attitude qui allait lui permettre de retirer de substantiels bénéfices.
La Roumanie importa de grandes quantités de pétrole iranien en partie à travers un pipeline construit par Israël. Des livraisons qui se poursuivirent alors que la guerre Iran-Irak battait son plein. L’actuel président iranien qui propose de rayer Israël de la carte cache soigneusement cette réalité à son opinion : Téhéran était copropriétaire avec Israël d’un pipeline qui acheminait la principale source de revenus du pays.
+1 avec nono
Lors d’une prise de parole dans une assemblée (me souviens plus), Mahmoud Ahmadinejad a fait une citation d’un discours de Khomeyni qui en gros disait que le sionisme (en tant qu’idéologie politique, style retrouver le grand Israël, expansionnisme…) ne pourra qu’entraver le futur du moyen-orient et qu’il disparaitra des pages du temps (le sionisme, pas le pays d’Israël).
Puis c’est devenu "L’actuel président iranien qui propose de rayer Israël de la carte" ^^
Ah ! le SCOOP Judéo-Chrétien… mème "Bush" utilise le gendarme du Moyen-Orient, pour mieux le voir disparaìtre (fixation Chrétiennne-Protestante !).
L’Iran n’a JAMAIS menacé de détruire ISRAEL, mais rappelé seulement que mème un esprit simple comprend sans difficulté, le non-futur de ce pays de 3millions et 800 Falcon F16 sur-armés(Armées de l’Air de France+Allemagne+Italy réunies !) dans une région différente à la géographie de l’Ile de Màlte. Israel se protège au F16 Atomik, mais l’implosion est une alternative à son suicide, lorsque sa survie dépend plus des quètes en Allemagne 8avec en prime une utilisation sans vergogne de l’histoire 1939-45 pour finaliser un commerce relatif).
…bakchich, pour mieux comprendre Libération-FranceInter Culture-LeMonde…