Consensuel quand il s’agit de prendre d’importantes décisions politiques, le pouvoir algérien a expliqué dans l’un de ses porte-voix, le journal L’Expression, pourquoi le président Bouteflika a toutes les chances de sécher le sommet des chefs d’Etat de l’Union pour la Méditerranée.
Encore une défection au sommet des chefs d’Etats de l’Union pour la Méditerranée des 13 et 14 juillet prochains qui se tiendra à Paris ! Après celles du libyen Mouammar Kadhafi, c’est au tour du président algérien, Abdelaziz Bouteflika, de faire la fine bouche. Et les raisons de cette humeur figurent noir sur blanc dans l’édition du 25 mai du journal L’Expression, réputé pour servir de porte-voix à la présidence algérienne. Une petite phrase glissée au détour de l’article en question — « en déclinant l’invitation, le chef de l’Etat [algérien] répond ainsi favorablement à la demande de la classe politique nationale et certains courants nationalistes » — indique que cette absence présidentielle relève d’un consensus entre les différentes factions du pouvoir.
Quant aux arguments invoqués, Alger ressert encore une fois son sacro-saint « principe d’autodétermination des peuples ». D’abord pour refuser de s’asseoir le 13 juillet prochain à la même table qu’Israël, comme la Libye et la Syrie. En clair dans L’Expression : « pour l’Algérie, s’associer à Israël avec qui elle n’entretient aucune relation diplomatique, même au sein de l’Union pour la Méditerranée, équivaudrait à une négation de l’Etat palestinien et cautionnerait l’occupation des territoires palestiniens par Israël. » Sans oublier de planter une banderille dans le dos du président français au passage : « Nicolas Sarkozy n’a-t-il pas déclaré être un « ami inconditionnel d’Israël » lors de son voyage, le premier d’un chef d’Etat français en douze ans, à Tel-Aviv ? »
Toujours au nom de l’autodétermination, Alger ne veut pas non plus entendre parler d’une « alliance avec le Maroc », accusé de s’asseoir sur les résolutions des Nations Unies exigeant de plus en plus mollement l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental. En effet, le Front Polisario, certes essoufflé mais toujours soutenu par Alger, dispute au Maroc ce territoire que le roi Hassan II a annexé à son royaume en 1975.
Comme d’habitude, dès que ça coince entre Paris et Alger, le thème de la repentance de la France pour les crimes commis pendant la guerre de Libération de l’Algérie refait surface. Mais cette fois, les instigateurs de cet article de L’Expression appellent… Bertrand Delanoë à la rescousse ! On peut ainsi lire : « La France n’a jamais voulu se repentir de ses crimes commis en Algérie durant la guerre de Libération. Est-il si humiliant d’exprimer des regrets ? s’interroge Bertrand Delanoë, maire de Paris, dans son livre De l’audace, avant de préciser que le plus choquant réside dans le fait que la France ne s’est exprimée sur la repentance qu’à propos de Vichy ».
Le plus croustillant reste toutefois la fin de ce papier-communiqué de presse : la mise en cause du ministère de l’Immigration de Brice Hortefeux. Ce qui donne : « d’ailleurs, la France qui parraine ce projet (Union pour la Méditerranée) feint d’oublier qu’elle est le seul pays d’Europe à posséder, au sein de son gouvernement, un ministre de l’Immigration. Brice Hortefeux, tout en répétant qu’il n’y aura jamais de régularisation massive des sans-papiers, prône, au contraire, une « immigration choisie ». Une façon de « pomper » (sic !) l’élite des pays en voie de développement, à l’instar de l’Algérie. »
Même si Nicolas Sarkozy est nommément ciblé à plusieurs reprises dans ce texte, il semble bien que ce soit le Premier ministre François Fillon qui fasse dans l’immédiat les frais de cette humeur algérienne. L’Expression indique qu’il devait prochainement se rendre à Alger. La date du « tout début juin » est avancée dans les milieux diplomatiques de l’autre côté de la Méditerranée mais ce déplacement serait aujourd’hui repoussé aux calendes grecques. A Matignon, on jure sur ses grands dieux qu’il n’y a point de visite dans l’immédiat puisque « l’agenda du Premier ministre de cette semaine n’inclut pas de visite à Alger ». Alors peut-être la semaine prochaine ? « On attend la date » finit-on par concéder du bout des lèvres à Matignon. L’attente risque d’être longue…
Voilà la discussion est close. Les nifs ( fiers) d’Algerie qui disaient "au grand jamais" que l’Algerie ne s’abaisserait à participer à l’Union de la mediterranée en sont pour leur frais.
Bouteflika le bouffon reste même à Paris le jour du 14 juillet. Et il ne s’en est fallu que d’un cheveux qu’il n’assiste au defilé du 14 juillet. Au défilé de l’Armee française la responsable de la demande de repentance par Bouteflika. Une repentance qui ne viendra jamais vu la credibilité des bouffons qui resident à la Mouradia.
@ Axis7 :
Toujours aussi désaxé !!! Beaucoup d’Algeriens ont effectivement exprimé leur souhait de ne pas voir Boutef au sommet de l’UPM à Paris le 13 juillet. Beaucoup d’autres ont souhaité vivement qu’il y participe. Donc tu vois les opinions sont diverses et non tranchées comme tu le sous entends. Je te laisse tirer les conclusions que ta petite cervelle formatée peut te permettre.
Maintenant, oublie un peu tes voisins et use tes meninges pour nous expliquer la defection de dernière minute de ton roitelet…Certains disent qu’il est occupé à faire du jetski du côté de Tetouan. D’autres plus serieux disent qu’il boude tel un enfant gâté à qui on refuse un joujou car il n’a pas obtenu ce que lui avait promis Sarko…Eclaire nous un peu de tes lumières desaxis7.
Selon le Monde du 7 juillet 2008 :
"Le président Bouteflika m’a demandé de rendre publique sa réponse. Il sera présent à Paris pour le sommet de l’Union pour la Méditerranée", a déclaré M. Sarkozy."
Voilà l’affreux suspense à deux dinars a pris fin. J’ai gagné mon pari posté au debut de cette discussion. Ceux qui doutaient que Boutef n’etait qu’un sinistre bouffon comique viennent d’être fixés.
Le pire c’est que Sarkozy se fait porte parole de Bouteflika. Comme au temps de l’Algérie française.
Le hizb françà ( Parti de la France ) loge à la Mouradia. Boutef est son chef.
Bien qu’ayant ras le bol de ces discussion de café… je tiens néanmoins à exprimer mon opinion sur cette mascarade !
Qu’est-ce qui a changé entre le moment ou cet article a été écrit cad le 26 mai et aujourd’hui 8 juillet ?
Réponse : rien ! L’Algérie n’était "pas contente" qu’Israël siège à ses côtés, elle siège toujours. Au niveau des projets de l’UPM, rien de nouveau !
COnclusion : Cette annonce aurait pu être faite il y a belle lurette.
Et puis je veux juste pointer du doigt l’attitude de l’algérie. "Je veux que toi, la France m’explique qu’est-ce que tu veux faire avec l’UPM". "Quoi ?? tu veux que je sois à côté d’Israel ?? Ah ben non, je viens pas, alors !"
Moi je dis, qu’avec cette attitude, on délègue l’action à la France. On lui dit clairement : "C’est toi la France qui va mener à bien cette union, j’espère que tu seras à la hauteur" !
J’aurai préféré ce type d’attitude : "Moi Algérie, je veux faire ça, ça et ça". Malheureusement, l’Algérie sera "contemplatrice" et non pas actrice.
Enfin, on verra…
je trouve votre site anti-Algérien gratuitement. Ce qui prouve que vous n’avez que de la haine pour l’Algérie, qui avance vers la vraie émergence à tout point de vue, malgré tous les bloccages coloniaux directs et indirects.
Votre site fait de la propagande moisie et coloniale. Essayez de dire la vérité pour une fois, ,cela vous guérira de votre haine.