Une bonne nouvelle : un nouvel hebdo, « Vendredi », recense chaque semaine les meilleurs papiers parus sur le Net. Une vraie boussole dans les méandres du Web.
Jacques Rosselin, un des fondateurs de Courrier International et Philippe Cohen, ancien rédacteur en chef à Marianne2, Philippe Labarde, ex patron de la rédaction du Monde puis de la Tribune, ont eu une idée toute simple, et ce sont souvent les meilleures. La presse écrite perd ses lecteurs ? Les médias peinent à se réinventer ? La jeune génération se tourne vers le Net ? Et bien, estiment les trois aventuriers, lançons des passerelles entre le monde du net et celui de l’écrit. Chaque semaine, leur journal, vendu 1,5 euro dans les kiosques, recensera le meilleur de la production du net. Son nom : Vendredi.
Les sites du Net sont une espèce de far west. On y trouve le meilleur et le pire. Or les informations, vraies ou fausses, vont être passés au crible par les amoureux de presse et autres boulimiques qui ont lancé Vendredi. Eloigné le spectre de la rumeur dont on veut affubler le Net ! Terminé la guerre de religion entre les sites et les blogs indépendants de la toile et les anciens de la presse écrite ! Le but de Vendredi est d’initier les plus rétifs aux joies du Net. Et de donner aux habitués de la Toile un moyen de revenir sur le meilleur de la semaine, le plus décapant, le plus tonique, le plus inattendu.
Des médias indépendants aux blogueurs, Vendredi revendique 400 sources (qu’on aimerait bien voir un peu décryptées dans l’hebdo, plus qu’elles ne le sont dans le numéro un du journal). Passée au tamis de l’analyse et de la réflexion, la production du net sera ensuite hiérarchisée. De grandes rubriques -"Francosphères", "Radar" et autre "Netoscopie"-, des papiers courts alternant avec des dossiers plus costauds : Vendredi donne des grilles de lecture à ceux qui ne veulent pas mourir idiots en ignorant le monde du Net.
On ne peut que se réjouir de ces nouvelles balises pour l’info sur le web trop souvent injustement accusé de relayer la rumeur. On ne saurait donc trop encourager certains journalistes que le monde nous envie et autres patrons de presse sur le déclin de se précipiter sur Vendredi pour savoir ce qui est comestible et ce qui ne l’est pas. Une nouvelle aventure de presse, soutenue financièrement par Pierre Bergé et qui mérite d’être encouragée, d’autant plus que vous aurez, à l’occasion, le plaisir d’y retrouver des articles de Bakchich. Ah oui ! C’est 1,50 € le numéro. Le prix d’un litre de Super. Sauf qu’avec Vendredi vous irez un peu plus loin…
Voici ce que je viens d’envoyer par courriel à vendredi :
Bonjour,
Mes remarques succinctes quant au 1er numéro :
La Une : édito bien et accrocheur (histoires robinson : sans intérêt)
Le format : pas très pratique dans les transports ; à la rigueur si la mise en page ne coupait pas les articles à la pliure verticale
Pages utiles avec néanmoins du ménage à faire dans les brèves : polémiques, évènement, mondosphère, netenquete
Pages sans intérêt : francosphère (à part restos du coeur), netosphère, le buzz (à part Attali)
Pour finir, je regrette que la crise financière n’ai pas été plus développée alors que de nombreux articles de fonds, remettant en cause le système capitaliste dans lequel nous vivons, ont été rédigés sur le net.
Plus de profondeur et moins de blabla ou de brèves sans intérêt serait souhaitable.
Cordialement
Que de propagande, digne des plus mauvais médias !!!
Le journal Vendredi est, hélas, sans intérêt… vide, prétentieux et bas de gamme.
Mais vous êtes manifestement "vendus".
J’ai acheté ce journal. Sans intérêt. Il n’y aucune cohérence dans le choix des articles ! Si peut-être, une évocation cynique de la crise financière. En payant 1,50€( !), j’ai dit à mon vendeur de journaux préféré : "8pages comme le Canard Enchaîné pour 30 centimes de plus ! ça va pas marcher !!!". La pub radio aussi est nulle : "bonjour je suis X un des fondateurs de Marianne". "Marianne" je ne l’achète plus, parce que nous bassiner chaque semaine avec la vie de Sarko et de son entourage, ça gave.
H.