Tout arrive au Royaume enchanté. Même que le plus vieux parti d’opposition se réveille et tance le pouvoir… à cause du rachat d’un club de foot !
Jusqu’à tout récemment, les proches du roi du Maroc, se prévalant des « hautes directives de Sa Majesté », s’asseyaient sur la réglementation en vigueur et court-circuitaient gaiement les élus du peuple sous prétexte que les directives royales n’étaient pas négociables. Or, à la mi-mars, ce scénario cent fois répété dans le royaume s’est grippé ; contraignant Mohammed Mounir Majidi, 43 ans, secrétaire particulier et argentier de Mohammed VI, dont il gère les holdings, à revoir entièrement sa copie dans un vaste projet visant à faire du FUS (Fath Union Sport), principal club de football de la capitale marocaine, un club performant, dynamique et moderne, à l’image de Barcelone ou de Manchester !
Le FUS, qui compta dans ses rangs le fameux Larbi Ben Barek, dispose en effet d’installations vétustes et ses résultats sont un peu à l’image de ceux de l’équipe nationale recalés sans gloire lors des éliminatoires de la dernière coupe d’Afrique. Mounir Majidi, qui traîne de solides casseroles, s’apprêtait en effet à pousser la municipalité de Rabat à lui céder pour un dirham symbolique les installations (obsolètes) et les terrains – dix hectares particulièrement bien situés – sur lesquels s’entrainaient et jouaient les équipes du FUS.
Comme le souligne un très bon connaisseur du sérail, il ne fallait pas être très malin pour comprendre que la « professionnalisation » du FUS revenait à privatiser à brève échéance le club afin d’en faire une juteuse opération immobilière. Mettant tous les atouts de son côté, Majidi venait de prendre la présidence du club à la hussarde et avait créé plusieurs sociétés – FUS Développement, FUS gestion et SPDS (Société pour le développement du sport) – ayant pour principaux administrateurs ou actionnaires les amis habituels à commencer par Mustapha Bakkoury, président de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) elle-même actionnaire des trois sociétés nouvellement créées.
Dieu merci, une fois n’est pas coutume, il s’est trouvé quelques élus et responsables de l’USFP (Union socialiste des forces populaires), parti historique de gauche en déclin en raison de ses multiples compromissions avec le pouvoir, pour enfin réagir vigoureusement. Trois de ses membres les plus connus, Driss Lachgar, Khalid Aswab, élus municipaux d’opposition à Rabat ainsi qu’Abdelhadi Khairate, directeur d’Al Ittihad al Ichtiraki, organe de l’USFP, ont donné le signal de la révolte et dénoncé le projet.
Le Parti de la Justice et du Développement (PJD-islamiste), qu’on attendait puisqu’il avait fait de la gestion locale honnête son cheval de bataille, s’est minablement rangé derrière le secrétaire du roi. Il entend en effet ménager le Palais quelques semaines après l’arrestation contestée de plusieurs dirigeants de partis islamistes dits modérés. Bien sûr, rien ne garantit que Majidi et ses amis lâcheront un morceau aussi affriolant mais, surveillés de très près, ils devront se soumettre à un véritable appel d’offres et respecter les formes. Il est même plus que probable, s’il persiste, que Majidi emportera l’affaire, peu de personnes osant soumissionner contre un proche du roi.
Il n’en reste pas moins que le makhzen, qui n’est plus ce qu’il était, vient de prendre une sacrée claque. Une telle reculade, font remarquer des familiers du palais, ne serait jamais arrivée du temps de Hassan II qui aurait moins mal ficelé le projet ou… serait tout simplement passé en force ! Tant d’amateurisme risque d’agacer prodigieusement Sa Majesté Mohammed VI.
Après l’affichage publicitaire à Casablanca « remporté » dans des conditions plus que douteuses il y a une dizaine d’années, Majidi s’était encore fait remarquer l’année dernière au moment où le ministère des Habous (Biens religieux) lui avait cédé un terrain de 4,5 hectares à Taroudant au prix de 50 dirhams le m2, alors que le m2 valait à cet endroit 4 500 dirhams… Gain pour M. Majidi : environ 200 millions de dirhams (un peu moins de vingt millions d’euros). Comme on pouvait le lire sur le site marocain indépendant Bladi.net, cette opération n’était pas seulement « profondément immorale » mais aussi « d’une stupidité politique rarement vue » (…) l’épargne de musulmans octroyée au système des Habous étant utilisée en “l’occurence pour engraisser les proches du roi” et “aux dépens de la communauté des croyants !” ».
Je ne veux pas revenir sur ce que j’ai dit dans mon poste de l’article « Fillon au Maroc, et l’affaire Ben Barka resurgit » et comme avis personnel, le rôle de la presse écrite (sur papier ou sur site) dans les pays démocratiques a toujours été important, à tel point qu’on a appelé cette presse le "quatrième pouvoir", dont une des fonctions principales - à part d’informer - est d’observer de manière critique les trois autres pouvoirs : le législatif (les parlements), l’exécutif (le gouvernement) et le judiciaire (les tribunaux). Il est vrai que la presse en général aime bien tout ce qui "piquant" mais bon seulement s’il y a matière pour le faire.
Le sujet évoqué par bakchich, sa façon d’écrire et d’analyse, me fait penser aux médiats algériens, s’il est vraiment trop excessif de prêter de mauvaises intentions à beaucoup de journalistes (s’ils sont des vrais journalistes qui ne travaillent pas à la solde de la junte militaire) : on constate aujourd’hui, que le traitement de l’information est influencé de façon déterminante par ceux qui disposent des moyens de communiquer sur le Maroc et de la promouvoir : l’administration de la junte algérienne, que pour elle ce sujet est très banal puisque font passer des projets mafieux plus consistants, avec l’aide de notre Bakchich a multiplié dans la hiérarchie de l’information et produisant une saturation d’articles sur tt ce qui touche le Maroc.
Il faut dire que dans ce contexte, bakchich a parfaitement joué son rôle en procédant à une légitimation de la désinformation et a montré une grande fascination pour celle-ci, personnification du Makhzen et diabolisation de certains protagonistes, redondance des infos même quand il n’y a rien à dire.
Dans les blogs, il y a beaucoup de bonnes choses mais il y a aussi beaucoup de charlatans
Oui, mais bon faut pas exagérer quand même. Excusez-moi M. Fantômas, c ainsi que M. DBK vous appelle ainsi, mon but n’est pas d’offenser personne mais plutôt d’analyser et de critiquer. D’ailleurs, pour la énième fois et avant de critique n’importe quel bloggeur, à mon avis, il suffit seulement d’analyser les informations qu’il donne et de le critiquer. Si vous aviez eu la présence d’esprit de lire attentivement ce que MK a écrit, vous auriez peut-être compris cela , et ainsi auriez pu critiquer objectivement. Je m’excuse, si ce que j’ai dit ne vous à pas plus , mais pour moi ce que vous venez de faire est tout simplement débile
Comme l’a écrit TEL QUEL, la CGC est la tire lire du plais, à quoi ça sert ??? les marocains ignorent son existance, même la majorité des parlementaires,
Majidi a soif des affaires, l’argentier du roi, a pris avoir reussi son coup à Taroudant, voilà il se mets sur le clib de sport de rabat, objetctif reussir une mega transaction immobilière, comme celle de taroudant.
Mais ce n’est que sous les très hautes instructions du roi, que majidi agit, le roi des pauvres distribue aussi dans son entourages des terrains…de taroudant, à la plameraie ou le frère de l’argentier de son père a reussi aussi à quelques centaines d’hectare ou 100 DH le M2 là ou ça vaut plus de 10000 DH, à rabat ou majidi veut être le deuxième sportif du royaume enchanté, juste après le roi, qui n’a pas pu ses très hautes instruction à l’équipe marocaine pour avoir rater la coupe d’afrique, le roi n’a pas eu le temps d’aller sauver la mise, mais la faute était à Hosni Benslimane qui ne l’a pas informé à temps…désormais les dirigeants de club sportif proches du roi uniquement, peuvent devenir des nantis propriétaires d’hectar.