Barack Obama, premier président noir, pourrait laisser la place à la première femme présidente. Hillary ? Non, Sarah. Gare à la revanche de la gourde !
Vous vous dites qu’une écervelée comme Sarah Palin ne peut pas être élue présidente des États-Unis ? Erreur !
Début février, Palin a fait un triomphe à la première convention nationale du Tea Party, le nouveau mouvement populiste de droite et anti-Washington qui revendique déjà 6 millions de militants, et dont elle est dorénavant la porte-parole. Les délégués ont scandé « Run, Sarah, Run ! » pour l’encourager à se présenter à la Maison Blanche en 2012. Et pour la première fois, l’éphémère gouverneur de l’Alaska a déclaré, en clair, « J’irai si c’est bon pour le pays ».
Déjà en tête des présidentiables républicains dans tous les sondages, Palin est favorite dans la course à la nomination pour une simple raison technique : les républicains utilisent le système du « winner take all » c’est-à-dire que dans chaque état le vainqueur aux voix rafle tous les délégués de cet état. Parmi trois ou quatre candidats, Palin pourrait aisément l’emporter avec 30% ou 35% des voix dans une primaire.
C’est le cas de la Californie -où un tiers des électeurs s’identifie avec le Tea Party- ou de l’Ohio, où Palin finance les campagnes de ses candidats républicains locaux préférés. Ajoutez-y trois ou quatre gros états similaires, les plus petits états sudistes et ceux de la « Bible Belt » (la "ceinture de la Bible" de l’Amérique profonde où elle est archi-populaire), et elle sera la nominée des républicains.
Vous dites que contre Obama elle n’aura aucune chance ? Faux ! Car outre les candidats des deux grands partis, il est presque certain que Michael Bloomberg, le maire multimilliardaire de New York, sera lui-même en lice sur un ticket autonome. En 2008, il était prêt à déclarer sa candidature à la Maison Blanche, mais s’était désisté après le succès d’Obama auprès des électeurs indépendants.
Aujourd’hui la donne a changé : les indépendants désertent Obama en masse, et Bloomberg, conservateur du point de vue fiscal mais progressiste sur l’avortement ou le mariage gay, est en phase avec ces centristes. De plus, il n’est pas de la culture washingtonienne si honnie par la masse des électeurs, qui considèrent au contraire que Bloomberg est trop riche pour être corrompu, et aiment l’idée d’un entrepreneur à succès à la tête d’un pays en pleine crise économique. Bloomberg prendra davantage de voix à Obama qu’à Palin, et celle-ci pourrait être élue présidente avec 35% ou 40% des suffrages, un seuil à sa portée dans un pays de plus en plus à droite.
Obama sent venir l’incendie populiste : il a admis à la télévision qu’il pourrait n’avoir qu’un seul mandat. Palin présidente ? Le cauchemar pourrait bien devenir réalité…
N’importe quoi ! Votre haine irrationnelle envers Ségolène vous aveugle et vous fait dire des âneries.
Une des nombreuses différences entre la Madone du Poitou et la Harpie de l’Alaska est que la première n’est pas en faveur d’une guerre contre la Russie…
Ségolène est issue d’une famille de militaires de carrière, elle a probablement un point de vue sur les conflits armés un peu plus élaboré que celui de S. Palin.
La doctrine "la guerre est bonne pour notre économie" a ruiné les USA (grâce à Bush et Cheney), mais l’argent a enrichi certaines entreprises sous-traitantes du Petagone, comme Carlyle par exemple, dont Bush, Cheney et d’autres sont actionnaires.