Le distributeur veut sanctionner des marques qui voulaient augmenter leur prix sur le dos du consommateur. Un coup de pouce au pouvoir d’achat ? Plutôt un coup de pub pour l’enseigne, dont l’image se dégrade
Depuis la création du « discount » et l’ouverture du magasin de Landernau, l’image des centres Leclerc s’est construite autour de deux valeurs : les prix et l’engagement citoyen. Or, avec la publication du 22éme TNS Sofres Retail (décembre 2007), le distributeur constate une dégradation de son image sur ces deux thèmes :
Sur les prix, Leclerc reste le premier. Mais il stagne, alors que son concurrent historique Carrefour remonte, lui, de 3,5 points. Et même si ce critère perd de son importance, il reste déterminant au moment où la baisse du pouvoir d’achat devient la première préoccupation des Français.
Sur l’autre thème, celui de la citoyenneté - presque sa signature, ses chromosomes depuis vingt ans - , il perd plus de terrain, 5 points en moins. Alors que Système U en gagne 6. Un « résultat cuisant » selon notre confrère Véronique Yvernault de LSA, le magazine de la grande distribution. Autant le dire une petite Bérézina pour Edouard Leclerc.
Leclerc devait donc réagir. Il le fait, avec ses codes, ses valeurs, en montrant du doigt un bouc émissaire. Hier les pharmaciens, le livre à prix unique, les pétroliers, les 35 heures. Aujourd’hui, les industriels… Ceux qui veulent trop augmenter leurs prix, à ses yeux, sont menacés de déréférencement dans un campagne de pub lancée le 16 janvier.
Un comportement a priori "courageux" quand on connaît la fidélité des consommateurs aux marques nationales. C’est pour cela qu’après une première lecture rapide de l’annonce, une seconde s’impose. Plus lente, elle tient compte de la lecture des astérisques en bas de page. Incontestablement des marques prestigieuses sont ciblées, mais en dehors de La Vache Qui Rit et Pulco, plutôt des produits marginaux. "Dnage jour" de Nivéa est un rénovateur cellulaire pour le jour, celui pour la nuit n’est pas en cause. "Hydra Energic" de L’Oréal est un produit de soin pour les contours des yeux, réservé aux hommes. Une niche donc. Quelques milliers d’euros par an.
Or, une petite astérisque, en bas de page, précise bien que ce sont les produits, et non les marques, qui ne seront plus vendus dans les magasins de l’enseigne. Ne vous faites pas de souci, mesdames, messieurs, vous trouverez bien Nivéa et l’Oréal chez Leclerc après le premier février. Le chiffre d’affaires n’en souffrira pas. Le tour est joué. Le business continue.
Leclerc n’est pas clair sur les prix et le mode publicitaire càd, je prends l’exemple au rayon valises et sacs de voyage, le packaging englobait la valise + les accessoires (trousse +sac de toilette), et donc on dit tiens : au même prix, on fait une affaire !
au passage à la caisse, on dissocie le contenu de la valise (on enlève les accessoires) pretextant que l’erreur provient des stagiaires qui n’ont pas étiqueté ces produits alors qu’ils étaient emballés dans le lot et plastifiés par une seule étiquette !
Donc on est loin de la clareté de la gestion des prix et la bonne foi du personnel, tout le monde est dans le même sac (je veux dire valise comme les autres accessoires), Edouard Leclerc, les responsables et même le personnel, ne sont pas tous clairs chez Leclerc !!
donc arrêtez les mensonges, le client n’est pas bête
salut !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
De toutes manières, un Super U a ouvert près de chez moi à 2km du Leclerc :
Plus petit et centré sur l’alimentaire : On ne fait plus 2km de "sport" pour faire ses courses… et niveau qualité des produits frais, c’est sans comparaison (Leclerc Bois d’Arcy : Remballe probable vu la couleur de la viande/coupe médiocre d’un apprenti boucher a qui on apprends plutot a planquer les bouts de gras au milieu. Même moins cher… et encore, faut aller voir les décimales… au milieu d’un roti de veau ça fait cher le kg de gras double ! La poissonnerie, on la sent pas etc…).
Des marketeux particulièrement exaspérants ne sont pas en permanence en train de rebelotter les rayons dans le but de me faire acheter plus/autrement (réussi, remarquez : mais chez Super U ?!!) : Depuis 2 ans, je trouve toujours mes produits favoris au même endroit… niveau temps, ça s’ajoute aux 2km en moins évoqués ci dessus…
Un parking ou la largeur des places est suffisante… et ne vous vaut pas une bigne nouvelle de portière, faute de place latéralement, par semaine.
Et hors alimentaire me direz-vous ? Prenons l’informatique : C’est aussi cher que les spécialistes… y compris la FNAC pour une durée de garantie désormais moindre. Photo numérique, idem… Reste Leclerc Bijoux… mais attention à la qualité, comme pour l’alimentaire !
Bref, l’évolution du classement de Leclerc est bien méritée…