L’ex-ami de Cécilia Sarkozy est surtout un publicitaire nomade : marocain de nationalité, résident suisse, ami des princes et des VIP du monde entier. Trajectoire d’une météorite.
La vie des Ex n’est pas toujours drôle. Les anciens ministres, les ex-présidents, les ex-maris ou les ex-amis portent parfois longtemps les stigmates d’une ère passée, qui a l’inconvénient de s’être close plus ou moins brutalement. Alors, que dire des Ex des Ex ? On les plaint davantage. On les imagine contrits et nostalgiques. Le publicitaire Richard Attias, ex-ami de l’ex-épouse Cécilia Sarkozy, lui, n’est pas de ce genre-là. Ce publicitaire hâlé, marocain de 48 ans, ami des princes et des VIP du monde entier, s’active sans s’arrêter, entre Paris, la Suisse, Monaco ou New York, à la tête de sa société PublicisLive, basée à Genève, spécialisée dans l’organisation d’événements BCBG.
Il a pourtant du mal à se débarrasser de cette réputation collante d’homme par qui la rupture, celle de Cécilia-Nicolas, est arrivée. Une photo l’a révélé, en août 2005, à la une de Paris-Match : lui, en bras de chemise, séducteur en diable, aux côtés d’une Cécilia épanouie, à la sortie d’un immeuble de New York, où elle était venue vivre à ses côtés quelques mois. C’était avant la tentative de réconciliation de Cécilia avec Nicolas, avant la campagne élyséenne, avant l’élection, avant le divorce du couple présidentiel. Depuis, les rumeurs de retrouvailles de Cécilia avec Richard Attias se sont réveillées, attisées par des séjours de l’ex-Mme Sarkozy à Genève, Monaco et à New York.
Interrogé à leur sujet, Richard Attias est sorti de sa réserve pour nous répondre, au téléphone, le 7 novembre : « Ces rumeurs sont totalement fausses, dit-il, d’un ton ferme. Et j’ai prévenu tous les journaux, que je ne laisserais pas publier des choses qui portent atteinte à ma vie privée ». Puis, au fil de la conversation, l’homme se décontracte. « Vous savez, j’entends tout et n’importe quoi sur mon compte. On veut me voir partout. C’est ridicule. Cela discrédite le monde de l’information. Merci, en tous cas, de m’avoir appelé pour vérifier ces rumeurs bidons. » Richard Attias essaie de maîtriser l’insaisissable, son image déformée, presque subliminale, de séducteur fatal. Pas facile, même pour un pro de la « communication », rompu aux messages codés de la publicité. Alors, il corrige, amende, précise. Oui, il est bien né à Fès, au Maroc - « je suis fier d’avoir toujours la nationalité marocaine » dit-il, en insistant sur ses origines juives. Etudes à Toulouse. Débuts en 1983 comme ingénieur commercial chez IBM, puis chez Econocom, une boîte de services informatiques. Rapidement, il se tourne vers la communication « événementielle », en dirigeant Nephtalie, puis Global Event System. En 1994, il décroche le gros lot : l’organisation du Forum économique de Davos (Suisse), une grand-messe qui réunit chaque année le gotha des dirigeants de la planète, chefs de gouvernement, experts et grands patrons. Avantage pratique : Attias, le Marocain francophile toujours en voyage, devient résident suisse à cette époque. « Et je le suis toujours » ajoute-t-il, alors que certains l’imaginent ayant fui la France en 2006, par crainte de représailles fiscales. « Non, je ne suis pas un exilé fiscal » dit-il, précisant qu’il passe environ quatre jours par mois à Paris.
L’activité d’Attias, qui a été rachetée par le groupe français Publicis (dirigé par son ami l’influent Maurice Lévy) s’est étoffée ces dernières années comme une petite multinationale de près de 500 personne, ouvrant des bureaux de New York à Pékin, de Casablanca à Tokyo, de Francfort à Dubaï. Il enchaîne les conventions d’entreprises, séminaires et symposiums rentables. Il s’est occupé de la com du lancement de l’euro en 2000. En novembre 2004, il a concocté le congrès de l’UMP au Bourget qui a intronisé Sarkozy à sa tête. C’est là qu’il a croisé Cécilia. Grâce à son carnet d’adresses de Davos, il a lancé en mai 2005 une première conférence des Prix Nobel, à Pétra, en Jordanie, avec Elie Wiesel - où l’avait rejoint Cécilia. L’homme ne cesse de créer de nouveaux « événements incontournables » classés 5 étoiles et super-sponsorisés. Spectacles de luxe ? « Non, ce sont des vrais moments de débats politiques et économiques » insiste-t-il.
Dernier exemple : il a créé un forum mondial sur les médias à Monaco en 2006. Un rendez-vous des big boss de la « révolution numérique », sous les bons auspices de Maurice Lévy, Richard Attias et du Prince Albert de Monaco, ravi de la pub faite à sa principauté. Sans oublier l’inéluctable Elie Wiesel. Lors de la deuxième édition à Monaco, du 8 au 10 novembre dernier, tout ce beau monde côtoyait notamment Jacques Attali, proche du président Sarkozy, ou Loïc Le Meur, ex-concepteur du site internet du candidat de l’UMP. Ceux-là ne boudent pas les « événements » chics de leur copain Richard Attias. Le publicitaire a si bien réussi qu’il est désormais difficile de ne pas le rencontrer quand on veut être un « dirigeant mondial » branché.
Une question, dès lors, nous taraude : le nouveau président français se privera-t-il du prochain Forum de Davos, fin janvier, pour ne pas prendre le risque de croiser Richard Attias dans les couloirs ?
t’inquiète ! d’ici là, cécilia aura compris qu’elle n’avait été en langage psy qu’un" objet transitionnel" et elle se sera déjà barrée avec un autre "homme de sa vie", un quelconque roi du pétrole ou un as de la formule un, ils meurent plus vite que les autres coureurs de fond,paraît-il.
Sarko ne courra donc plus le risque de croiser son ex chère et tendre au bras du bel Attias qui se sera déjà trouvé une autre fée Clochette, plus jeune et sûrement plus fraîche,que même le nain pourra reluquer comme il l’a fait pour la copine de Di Caprio….et peut-être, qui sait, lui piquer en représailles..si Carla s’est fait la malle