Le site internet de l’institution représentative de l’islam de France regorge de trésors cachés. Une véritable caverne où l’on trouve des liens sur l’Algérie, ou encore des liens sur l’Algérie…
C’est une curiosité méconnue : la grande mosquée de Paris, institution représentative de l’islam de France, fait du prosélytisme économique en direction de l’Algérie, via son « portail web ».
Difficile à croire ? Lorsque l’on clique sur la rubrique « lien » du site de la mosquée, une seule url (adresse internet) est proposée, avec la présentation suivante : « Un site s’adresse à tous ceux et toutes celles qui, du fond du coeur, recherchent la vérité sur leur Seigneur, loin du mensonge perpétué par les hommes pour en tirer profit ». L’url en question est « muslim preche », un site inconnu des musulmans de France.
Là, on est accueilli par un prélude au violon de musique andalouse et la citation suivante « L’islam n’est pas le chemin que l’on parcourt avec ses pieds mais avec son cœur ». Belle phrase de l’érudit musulman du 6ème siècle, Ibn Al-Jawazi. Puis, en bas à gauche, on remarque un drapeau français avec, en surimpression, les mots « liens utiles ».
En cliquant, on pénétre dans une véritable caverne d’Ali Baba, où se suivent des liens vers le cabinet de Me Hafiz, avocat de la mosquée de Paris et patron de l’émission « Vivre l’Islam » sur France 2, vers le portail Euro-Algérie sur l’investissement en Algérie ou encore vers le blog de Kamel Chibout. Ce dernier, responsable de la mosquée de Paris pour l’Est de la France, indique sur son blog qu’il est aussi patron de l’agence « Mulhouse Voyages », et fait office, tout à la fois, de journaliste économique, politique et religieux… Sur des sujets qui concernent principalement les Algériens.
Enfin, pour faire bonne figure, un dernier lien renvoie sur le site marocain « Art d’Orient », un magasin où l’on peut acheter des salles de bains, des faïences, des toilettes et même des maisons à construire. Bref, on finit bien loin du prêche du vendredi.
Je n’ai pas voulu lire ce qu’il y a d’écrit sur ce sujet car dans ce forum de sujet à un autre rien ne change, c’est toujours les mêmes sautises, balivernes et mensonges. Je voulais juste dire que le fondateur de la mosquée de Paris est mon arrière grand pére Si Kadour BENGHABRIT, il est Algérien originaire de Tlemcen.
Salam
Bon j’avoue que depuis que je traine sur ce site je me suis habitué à la fiction marocaine. Vous avez réduit le grand Si Kaddour Benghabrit à un simple interpète et de drôle d’imam, vous en tiendrez compte lors du jugement dernier, voilà son histoire :
Haut fonctionnaire du Makhzen , Kaddour Benghabrit est d’origine algérienne, d’une notable famille tlemcenienne issue d’al-Andalus. Après avoir fait de brillantes études secondaires, il débuta sa carrière professionnelle, en Algérie, dans la magistrature. En 1893, il regagna le Maroc en qualité d’interprète de la légation de France à Tanger. Son érudition et son intelligence l’ayant mit en relief, il fut rappelé pour remplir plusieurs missions auprès du Makhzen et se révéla ainsi un politicien et un diplomate de marque. Il a dirigé plusieurs ambassades tant à Paris qu ’à Saint-Petersbourg. En 1902-1903, il fit parti de la commission chargée de la délimitation de la frontière algéro-marocaine.En 1906, il fut envoyé au Hedjaz et oeuvra pour faciliter l’accomplissement, en toute sécurité, du pèlerinage et pour garantir le bien-être à ses coreligionnaires durant leur séjour dans les Lieux-Saints. Il organisa les habous et en 1907, il fut nommé Président de la Société des habous des Lieux-Saints. Sur son initiative, il fonda à Paris l’Institut marocain dont le but est de venir en aide, tant au point de vue spirituel que matériel, à tous les musulmans habitant ou visitant la métropole. Kaddour Benghabrit, Grand Chancelier de l’Ouissam Alaouite, Grand chef du Protocole et Haut dignitaire de tout Ordre, fut nommé Ministre plénipotentiaire honoraire depuis 1925.
Il est le fondateur de la grande mosquée de paris, et durant la seconde guerre mondiale a sauvé des dizaines de juifs de la mort, voilà l’histoire d’un juif d’origine algérienne qui fut sauvé par Si Kaddour Benghabrit :
Salim Hilali est né à Bône (Annaba) en Algérie le 30 juillet 1920, d’une modeste famille de boulangers Juifs, originaire de Souk Ahras. berceau d’une des plus grandes tribus Chaouia, les Hilali. Très jeune, il quitte ses parents et débarque à Marseille en mars 1934 d’un bateau "moutonnier". Il "monte" à Paris pour l’Exposition universelle de 1937. Il y commence une carrière de chanteur espagnol. C’est sa rencontre avec les chanteurs Bachtarzi Mahieddine et Mohamed Elkamal qui marquera le début d’une carrière fabuleuse de chanteur oriental. En 1938, il fait la tournée des capitales européennes avec la troupe de Mahieddine et, la même année, il se produit dans un spectacle grandiose dans le plus grand cinéma de Marseille, place du Théâtre. Il ne tarde pas à "monter en flèche". Malgré son amour pour le chant espagnol il est resté très attaché à la musique algérienne et il détiendra le record de la vente des disques en Afrique du Nord.
En 1940 il fut sauvé des camps de concentration grâce à l’intervention de Si Kaddour Benghabrit, recteur de la Mosquée de Paris, qui lui délivre une attestation de conversion à l’islam au nom de son père et qui pour corroborer cela, fait graver le nom de son père sur une tombe abandonnée du cimetière musulman de Bobigny. De plus il le fait engager au café de la Mosquée de Paris où il s’est produit régulièrement avec des artistes aussi importants qu’Ali Sriti et Ibrahim Salah. En 1947, il crée un cabaret "Ismaïlia Folies" dans l’hôtel particulier de Ferdinand de Lesseps, avenue Montaigne à Paris. En 1948, il en crée un second, "Le Sérail", rue du Colisée.
Votre roi à qui vous baisez la main et qui pour moi n’a plus de valeur que le commun des mortelles, a été conseillé par Si Kaddour Benghabrit.
Il suffit de taper son nom sur google pour voir que c’est un personnage hors du commun, et toi marocain de je ne sais d’ou tu sors, tu viens comme à ton habitude placer tes mensonges.