Réalisé en noir et blanc, inquiétant comme l’Eraserhead de David Lynch, voici "Limbo", le diamant noir du jeu indé.
C’est souvent dans l’ombre que se cachent les pierres les plus précieuses. Limbo, développé par le studio danois Playdead, confirme ce que Braid, World of Goo et bien d’autres semblaient promettre : c’est bien chez les petits studios indépendants que s’écrit actuellement la grande histoire du jeu vidéo.
Toutes ces réussites artistiques ont un commun un retour à un minimalisme narratif, esthétique et ludique qui offre un contraste saisissant avec la surenchère pompeuse déployée par le reste de l’industrie.
Sur le plan esthétique, Limbo s’appuie sur un noir et blanc cotonneux et inquiétant qui pourrait provenir de l’Eraserhead de David Lynch ou d’un cauchemar du Tim Burton des grands jours.
Ce minimalisme efficace se retrouve également du côté des contrôles : un bouton pour sauter ; un autre pour agir, pousser, tirer etc..
Sur le plan du gameplay, on retrouve ce mélange impitoyable de plate-forme et de puzzle faisant autant appel à la dextérité qu’à la logique qui rappellera Another World ou Flashback aux anciens et Braid aux nouveaux venus.
Cette élégance et cette inventivité du design suffiraient à faire de Limbo un grand jeu.
Mais ce qui le transforme en véritable œuvre c’est l’intégration de ce gameplay et de cette esthétique dans un ensemble thématique et narratif cohérent.
En anglais, « Limbo » signifie « Les Limbes », un lieu d’errance entre paradis et enfer où vont entre autres, les âmes des enfants morts sans avoir reçu le baptême. Qui est cet enfant condamné à affronter une succession arbitraire de pièges meurtriers et d’énigmes ? Quel voyage ou quel châtiment accomplit-il dans cet univers impitoyable et riche en symboles ?
Les éléments de réponse que suggère « Limbo » en font tour à tour un conte cruel, une errance macabre ou un film d’horreur. Et dans tous les cas, un vrai chef d’œuvre.
Développé par Playdead
Edité par Microsoft Games Studio
Disponible sur Xbox Live Arcade
Bande-annonce :
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