Le 19 juin s’est déroulée la 7ème édition de la Nuit du Hack. Au programme : des conférences sur la sécurité informatique et des challenges publics et privés pendant toute la nuit.
Une ambiance très… masculine. Il faut bien le dire, l’informatique attire majoritairement les mâles. Pourtant la sécurité informatique touche tout le monde. La première édition de la Nuit du Hack (NDH) date de 2003 où une cinquantaine de personnes se réunissaient.
Cette fois, ils étaient plus de 600. Davantage ouverte au public et donc un peu moins underground. Pour accueillir tout ce monde, il fallait bien un cadre sympa : le bateau Concorde Atlantique, quai Anatole France à Paris.
Mais le terme de "hacker" sonne un peu péjoratif. C’est parce que souvent l’amalgame est fait entre pirate et hacker. Le hacker tente de trouver les failles dans les systèmes ou les logiciels alors que le pirate s’en sert pour faire des profits.
Le programme de la soirée était chargé : plusieurs conférences avec des professionnels du hacking. Et surtout des challenges avec des équipes de 5 personnes. Le principe est de défendre ses serveurs tout en attaquant ceux des autres. Oui, bon, on s’amuse comme on peut.
La Nuit Du Hack est l’une des conférences de hacking les plus vieilles de France. Toute cette soirée a un but pédagogique, que nous présentent Freeman et David (grand gagnant du challenge public de la soirée) :
Et pour ceux qui veulent en savoir plus, c’est ici.
Non, les femmes n’ont pas plus peur des souris que des cogneurs à domicile. C’est juste que personne n’imagine possible qu’elles puissent programmer. Surtout pas les profs. Et ce, de la petite école jusqu’à l’université.
D’après vous, qu’est-ce qui est le plus probable : que les femmes ne s’intéressent pas à l’informatique ou que les geeks font du chantage affectif pour les éloigner du clavier ? Qui fait des sites pour femmes comme ils feraient des sites pour chiens ?
Désolée si la cohérence des langages informatiques vient d’une femme, si la réaction en chaîne a été découverte par une femme, comme la radioactivité, comme le chaos déterministe.. on a juste oublié de le dire.
Ce n’est pas parce que le hacking devient à la mode qu’il faut oublier ce que c’est. Les moins mysogines de l’Histoire sont les hackers, les vrais, mais vous ne le savez pas encore ; c’est tout.