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L’année sera Chao

Culture / jeudi 7 juin 2007 par Trak
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Avant qu’une tornade médiatique s’empare de nouveau du phénomène Manu Chao, Bakchich prend les devants et vous plonge dans la riche actualité du chanteur latino.

Attendu comme l’événement musical de l’année, le nouvel album de Manu Chao sortira en septembre. D’ici là, l’artiste soulage l’attente des mélomanes en proposant le premier single « Rainin in Paradize » en écoute, ainsi qu’en téléchargement gratuit sur son site web.

Comme un énième pied-de-nez à une industrie du disque qu’il exècre, Manu semble compter sur la meilleure des promotions, le bouche-à-oreilles. A l’instar des deux précédents opus, cette nouvelle galette devrait connaître un immense succès populaire. Sans renier l’héritage latino et les habiles collages sonores qui ont fait de lui un personnage incontournable de la scène musicale internationale, le chanteur a adopté un style plus rock. Les puristes apprécieront et se souviendront peut être que c’est avec un registre similaire qu’il avait révolutionné la scène française au début des années 90 avec son groupe, la regrettée Mano Negra.

Dans le courant de l’année devrait également sortir le documentaire d’Emir Kusturica retraçant le parcours du footballeur argentin Diego Maradona et dont il signe la bande originale. Les deux hommes auraient profité de l’occasion pour collaborer ensemble sur le prochain clip du chanteur. Mais la boulimie artistique de Manu ne s’arrête pas là. Son actualité nous mène dans le sud de la France. Deux ans après le succès de « Sibérie m’était contéee », livre/CD réalisé en collaboration avec le dessinateur Wozniak, les deux complices exposent le fruit de leur travail à la Médiathèque de Perpignan du 19 juillet au 30 septembre. Expo où peinture et poésie se marient sur différents matériaux de récupération (cartons, chaises …). Chao n’est jamais où on l’attend. Le public le suit.

Manu Chao

Nombre d’artistes se protègent d’une célébrité devenue pesante à leurs yeux, et mènent paradoxalement une vie en marge de la société. Strass et paillettes. Ce n’est assurément pas le cas de Manu. Bonnet péruvien sur la tète, pantacourt large et énorme sac à dos. Un look d’éternel adolescent qui trahit volontiers la simplicité du personnage. L’image qu’il renvoie dans les médias est fidèle à la réalité : la sienne, celle d’un multimillionnaire menant la vie de smicard heureux. L’être au détriment du paraître. Il suffit pour s’en convaincre de marcher quelques instants à ses côtés dans son Barcelone. Sourires et attentions à chacun, il ne provoque pas l’échange, ce dernier s’impose à lui. Douce punition pour un homme en perpétuelle quête de rencontres et de partages. Des valeurs qu’il prolonge naturellement par le biais de sa musique. Celui qui pourrait se contenter de remplir des stades entiers prend régulièrement un malin plaisir à jouer dans de petits bars vétustes. Juste pour le plaisir. Une proximité avec son public inédite pour un auteur/compositeur de son rang puisée dans d’interminables voyages aux quatre coins du globe. Cette candeur a malgré tout quelques limites. Leader, malgré lui, de la lutte altermondialiste, Manu Chao met un point d’honneur à jouer de sa notoriété pour souligner les anomalies politiques et humanitaires qui animent le monde actuel. Sur son site, un drôle de journal les pointe du doigt. Il n’y a pas que la musique. Les combats de l’homme nourrissent l’artiste.


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8 MESSAGES
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Forum

  • L’année sera Chao
    le mardi 22 avril 2008 à 00:25
    Manu Chao n’a pas réclamé de fric à Noir Désir,c’est faux,il a démenti formellement dans Le Monde.
  • L’année sera Chao
    le dimanche 19 août 2007 à 15:00, greg a dit :
    OUI CERTES L’ANNEE sera BOBO CHAO ET BLING BLING TCHAO….
  • L’année sera Chao
    le lundi 11 juin 2007 à 10:32, marianne a dit :

    Sur le site Ce Qu’il Faut Détruire :

    "Car ce musicien doué est aussi un formidable grippe-sous. Au point que sa radinerie est devenue un sujet d’ébahissement - et de rigolade - aussi planétaire que son succès. Les responsables d’associations militantes qui ont croisé le chemin du chanteur rebelle vous le diront tous, y compris dans cette Amérique latine qu’il porte dans son cœur et sur son crâne : jamais le multi-millionnaire ne leur a filé un centime. Sa bonne parole ne vaut-elle pas tous les trésors ? Seuls les zapatistes, dont il se réclame en se tapant le poing sur le cœur, ont touché de ses mains quelques piécettes, prélevées sur la recette d’un petit concert donné au Mexique. Certes, les discours du sous-commandant Marcos agrémentent le premier album et chaque prestation du « troubadour », lui conférent une patine révolutionnaire qui n’est pas pour rien dans sa force de vente. Mais le porte-paroles des zapatistes n’a pas cotisé à la Sacem et ne peut donc faire valoir ses droits d’auteur. Et puis, Manu Chao en fait déjà beaucoup pour les opprimés de la terre. Les manifestants anti-G8 de Gênes se souviennent encore avec émotion des sandwiches offerts à l’entrée du concert. C’est Chao qui régale, disait-on. Bouleversé, Le Parisien confirma l’info et célébra la « générosité » du bonhomme (23/07/2001), qui se garda bien de démentir. En fait, la facture des casse-croûtes avait été réglée par l’organisateur italien. Quant au cinq-étoiles qui hébergeait « el desaparecido », c’est la mairie de Gênes qui a payé la note. Bien joué, Manu ! Oui, clame Chao, un autre monde est possible. Et dans ce monde-là comme dans celui-ci, il ne saurait y avoir de petits profits. Ni de vraie amitié. Récemment, Manu Chao a ainsi réclamé 80 000 euros à Noir Désir. Objet du contentieux : son jeu de guitare sur Le vent l’emportera. On se souvient de l’anecdote : découvrant que Noir Désir enregistrait son nouvel album dans le même studio que lui, Manu Chao passe voir les copains, écoute leur dernier morceau, le trouve sympa et improvise un petit habillage. La trouvaille plaît au groupe qui, en accord avec son invité, décide de la garder au mixage. Tout ça, dans un rayonnant esprit de camaraderie. Mais un an plus tard, l’ami Manu s’avise que la chanson cartonne (un million de singles vendus) et exige sa part du gâteau, menace de procès à la clé. Le partage des richesses, y a que ça de vrai."

  • L’année sera Chao
    le dimanche 10 juin 2007 à 14:15

    Un autre son de chloche sur l’homme au bonnet péruvien :

    http://cequilfautdetruire.org/article.php3 ?id_article=273

  • L’année sera Chao
    le samedi 9 juin 2007 à 19:27, louis a dit :
    Au début j’appréciais aussi Manu Chao mais quand j’ai appris qu’il faisait un procès pour toucher un max de fric suite au single "le vent nous portera" de Noirdez (il a été rémunéré mais pas assez à son goût) je me suis dit que son combat au côté des altermondialistes me faisait bien rire. En fait lui aussi c’est pognon pognon !!!!
    • L’année sera Chao
      le mercredi 4 juillet 2007 à 10:16

      C’est si facile de taper sur Manu Chao. C’est un artiste et ce qui compte c’est ce qu’il fait artistiquement. Quel chnateur Francais a déjà fait un concert devant 180 000 personnes à Mexico City ? Quel chanteur Français a joué à la havane sous Fidel ? Manu Chao est l’un des chanteurs les plus important dans le monde à l’huere actuelle. Il est connut dans le monde entier.

      Alors ce qu’il fait de son argent, c’est le dernier de mes soucis….

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