« Bakchich » a recueilli les confidences de proches de Sarko : l’hôte de Matignon a du souci à se faire si sa popularité continuait à planer bien au-dessus de celle du président. Pour le virer, on invoquerait dans ce cas le bon vieux prétexte de l’équilibre des institutions…
Il n’est pas encore franchement menacé, mais se retrouve tout de même sous haute surveillance. En chute libre dans les sondages, Nicolas Sarkozy n’apprécie guère de voir son premier ministre François Fillon, celui qu’il classait parmi ses « collaborateurs », lui voler la vedette dans les sondages, auprès des députés et même des militants UMP, qui lui font la fête jour après jour. Et il envisage carrément de le remplacer si les choses durent. Carrément.
« Pour l’instant c’est impossible car cela provoquerait un tollé dans notre camp », confie un proche de Sarko. Vite, un bémol : « Mais la situation ne restera pas tenable longtemps si la popularité du chef de l’Etat ne s’améliore pas. Fillon se sentira pousser des ailes et ce sera dangereux pour l’équilibre des institutions ». Ah le bon vieux prétexte, l’équilibre des institutions…
Un autre conseiller n’hésite pas à citer le précédent entre le général de Gaulle et Georges Pompidou, deux ambitions contradictoires débouchant sur une situation conflictuelle. Sarko, lui aussi, trouve que son Premier ministre joue un peu trop au malin en passant pour le réformateur en chef. « François applique mon programme point barre », s’énerve t-il en privé, selon des confidences rapportées à l’oreille de Bakchich. Conscient du danger, François Fillon multiplie les signes d’allégeance et va répétant qu’il n’a aucunement l’intention de faire de l’ombre au chef de l’Etat.
On l’a même vu défendre Sarko bec et ongles ce week-end en dénonçant partout « une chasse au président d’une violence inouïe », notamment après la fameuse affaire du SMS et l’appel lancé dans Marianne. En petit comité, l’élu de la Sarthe est cependant plus sévère. « Les gens n’apprécient pas la peopolisation de la vie politique, confie-t-il. Ce qu’ils veulent c’est qu’on reste concentré sur notre travail pour régler leurs difficultés, rien d’autre ». Sous-entendu : Sarko se disperse beaucoup trop.
Un homme seul ne peut pas faire grand chose SI son entourage ne le soutient pas
qui soutien SARKO ?
quand
un responsable politique ou médiatique reste a son service (députés) pourront ils, un jour, dire qu’ils ne savaient pas que SARKO est un peu fou ? ce sont des proches EUX ?
Il lui encore reste d’autres pistes pour revenir dans nos coeurs.
L’une d’elles serait de décreter que tous les français sont frères d’âmes et qu’en vertu du pouvoir qui Lui a été conféré (par Dieu et Melle Mignon bien sûr), il crée une nouvelle Eglise pour les y accueillir et que deviennent Blasphèmes tous les propos critiques.
« Le blasphème des grands esprits est plus agréable à Dieu que la prière intéressée de l’homme vulgaire » (Renan)