L’avocat de M. Alexandre Djouhri a eu la gentille attention de nous envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception. Cette petite missive contient un droit de réponse de M. Djouhri, relatif à l’article un lascar à l’Elysée, paru sur notre site.
Devant le ton poli et courtois du courrier, nous avons pris la décision de publier le droit de réponse, ci-contre. En bons petits journalistes respectueux de la législation en vigueur :
« L’article publié sur votre site, depuis le 7 novembre 2006, sous le titre « Un lascar à l’Elysée » me met gravement en cause et me conduit à vous demander de porter à la connaissance de vos lecteurs les précisions et corrections suivantes :
1- Je conteste formellement le rôle et les activités qui me sont prêtés dans un document se présentant comme la copie d’un rapport de la Brigade criminelle de 1989 qui circule actuellement dans certaines rédactions d’organe de presse.
2- Comme mentionné sur ce document, il s’agit d’un « résumé de première investigations » et non d’un rapport de synthèse ou de clôture d’enquête.
3- Sa seule lecture permet de constater que l’enquêteur rend compte d’hypothèses qu’il formule en croisant des procédures distinctes, tentant ainsi d’opérer des rapprochements hasardeux
4- Le caractère fantaisiste de ce rapport est suffisamment démontré par le fait que je n’ai jamais été entendu, ne serait-ce que comme simple témoin.
Alexandre Djouhri »
L’attention que porte à Bakchich M. Djouhri nous honore et nous surprend quelque peu. Ni le Canard Enchaîné, ni Libération, ni Intelligence on line, qui ont également évoqué ledit rapport de police, n’ont reçu de missive. Sans doute la grève de la Poste. Quant à sa teneur, la rédaction tient à préciser que loin d’elle l’idée d’accuser M. Djouhri de quoi que ce soit. Il faut bien que jeunesse se passe. Encore une fois donc, merci M. Djouhri de porter une si grand attention à Bakchich. Et sans rancune.